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"Nabucco" de Verdi à l'Opéra Royal de Wallonie
Opéra Royal de Wallonie-Liège- Arts & spectacles
- 2 h 42 min
- indisponible
- tous publics
Un tragique récit biblique Nabucco s’inspire à la fois d’un récit de l’Ancien Testament et d’une figure réelle, celle du roi babylonien Nabuchodonosor. Avide de pouvoir, celui-ci étend son territoire sur Jérusalem et réduit les juifs à l’esclavage. En représailles, ceux-ci prennent sa fille Fénéna en otage, laissant Abigaille, la fille bâtarde du roi, seule. Les deux femmes aiment le même homme, Ismaele. Lorsque ce dernier se refuse au chantage d’Abigaille, celle-ci arrache des mains de son supposé père la couronne royale. Le chant à l’unisson du peuple juif persécuté et les remords du roi suffiront-ils à enrayer la colère d’Abigaille ? Un opéra aux accents révolutionnaires Lorsqu’en 1842, Giuseppe Verdi compose Nabucco, la situation politique de l’Italie est loin d’être apaisée. Suite à la défaite de Napoléon 1er , s’établit en 1815 un congrès historique. Localisé à Vienne, il impose la domination de l’Autriche sur une Italie morcelée, que l’empereur du territoire viennois entrevoit comme une simple « expression géographique ». Tout élan nationaliste étant réprimé, les désirs d’indépendance s’organisent de manière souterraine. La persécution des juifs au cœur de l’opéra est alors entrevue comme une métaphore de la situation du pays. Lorsque le chœur entonne en bout de troisième acte le chant lyrique "Va pensiero", le cœur d’une bonne partie des italiens se soulève. La popularité de l’air et du texte, issu du livret écrit par le librettiste Temistocle Solera, est telle qu’il fut question d’en faire l’hymne du pays en 1946. En une œuvre, Verdi devient instantanément un compositeur aimé par ses pairs, avant de triompher à travers le monde. Découvrez un extrait de « Va pensiero » par l’ensemble allemand Klassik Konzerte : Nabucco, l’éclaircie après la tempête En 1842, Verdi traverse une période tourmentée. Après avoir connu un échec avec l’opéra "Roi d’un jour", le compositeur perd sa jeune femme et ses deux enfants. Ce malheur le plonge dans la souffrance, au point que celui-ci pense abandonner la composition. C’est Nabucco, commande du théâtre La Scala, qui va le sortir de sa torpeur. Le succès qui s’en suit vient autant de l’histoire de l'opéra que des choix audacieux pris par Verdi. A l'époque de sa première représentation, le chœur servait surtout de soutien aux solistes. Il pouvait également illustrer un instant d'attente dans le fil de la représentation. Verdi lui donne une fonction dramatique et un rôle plus proéminent. Les chants sont davantage connectés à la dramaturgie et à ses retournements de situation. Il bouscule également la répartition des rôles en vigueur. Le duo amoureux entre le ténor et la mezzo passe au second plan. Le compositeur privilégie l’opposition entre le prophète à la voix basse et le baryton « verdien » saisi par la folie, annonciateur des Rigoletto et Boccanegra à venir… Une nouvelle version pour l’Opéra Royal de Wallonie C’est donc une œuvre majeure du répertoire lyrique que Stefano Mazzonis Di Pralafera a la tâche de mettre en scène pour le théâtre dont il est le directeur général, l’Opéra Royal de Wallonie. Dans le rôle-titre, il fait appel à un illustre baryton : Léo Nucci. À 74 ans, l’interprète affirme sa passion pour Verdi et pour le personnage auquel il a prêté sa voix et son corps plusieurs centaines de fois ! La mise en scène pare ses interprètes de costumes traditionnels et propose une scénographie puissamment symbolique. En préambule de l'opéra, découvrez une vidéo explicative d'une minute par Charles Wauters l'Opéra Royal de Wallonie : L'histoire de Nabucco de Verdi en 1 minute... par culturebox
En savoir plus Un tragique récit biblique Nabucco s’inspire à la fois d’un récit de l’Ancien Testament et d’une figure réelle, celle du roi babylonien Nabuchodonosor. Avide de pouvoir, celui-ci étend son territoire sur Jérusalem et réduit les juifs à l’esclavage. En représailles, ceux-ci prennent sa fille Fénéna en otage, laissant Abigaille, la fille bâtarde du roi, seule. Les deux femmes aiment le même homme, Ismaele. Lorsque ce dernier se refuse au chantage d’Abigaille, celle-ci arrache des mains de son supposé père la couronne royale. Le chant à l’unisson du peuple juif persécuté et les remords du roi suffiront-ils à enrayer la colère d’Abigaille ? Un opéra aux accents révolutionnaires Lorsqu’en 1842, Giuseppe Verdi compose Nabucco, la situation politique de l’Italie est loin d’être apaisée. Suite à la défaite de Napoléon 1er , s’établit en 1815 un congrès historique. Localisé à Vienne, il impose la domination de l’Autriche sur une Italie morcelée, que l’empereur du territoire viennois entrevoit comme une simple « expression géographique ». Tout élan nationaliste étant réprimé, les désirs d’indépendance s’organisent de manière souterraine. La persécution des juifs au cœur de l’opéra est alors entrevue comme une métaphore de la situation du pays. Lorsque le chœur entonne en bout de troisième acte le chant lyrique "Va pensiero", le cœur d’une bonne partie des italiens se soulève. La popularité de l’air et du texte, issu du livret écrit par le librettiste Temistocle Solera, est telle qu’il fut question d’en faire l’hymne du pays en 1946. En une œuvre, Verdi devient instantanément un compositeur aimé par ses pairs, avant de triompher à travers le monde. Découvrez un extrait de « Va pensiero » par l’ensemble allemand Klassik Konzerte : Nabucco, l’éclaircie après la tempête En 1842, Verdi traverse une période tourmentée. Après avoir connu un échec avec l’opéra "Roi d’un jour", le compositeur perd sa jeune femme et ses deux enfants. Ce malheur le plonge dans la souffrance, au point que celui-ci pense abandonner la composition. C’est Nabucco, commande du théâtre La Scala, qui va le sortir de sa torpeur. Le succès qui s’en suit vient autant de l’histoire de l'opéra que des choix audacieux pris par Verdi. A l'époque de sa première représentation, le chœur servait surtout de soutien aux solistes. Il pouvait également illustrer un instant d'attente dans le fil de la représentation. Verdi lui donne une fonction dramatique et un rôle plus proéminent. Les chants sont davantage connectés à la dramaturgie et à ses retournements de situation. Il bouscule également la répartition des rôles en vigueur. Le duo amoureux entre le ténor et la mezzo passe au second plan. Le compositeur privilégie l’opposition entre le prophète à la voix basse et le baryton « verdien » saisi par la folie, annonciateur des Rigoletto et Boccanegra à venir… Une nouvelle version pour l’Opéra Royal de Wallonie C’est donc une œuvre majeure du répertoire lyrique que Stefano Mazzonis Di Pralafera a la tâche de mettre en scène pour le théâtre dont il est le directeur général, l’Opéra Royal de Wallonie. Dans le rôle-titre, il fait appel à un illustre baryton : Léo Nucci. À 74 ans, l’interprète affirme sa passion pour Verdi et pour le personnage auquel il a prêté sa voix et son corps plusieurs centaines de fois ! La mise en scène pare ses interprètes de costumes traditionnels et propose une scénographie puissamment symbolique. En préambule de l'opéra, découvrez une vidéo explicative d'une minute par Charles Wauters l'Opéra Royal de Wallonie : L'histoire de Nabucco de Verdi en 1 minute... par culturebox