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Fidelio de Beethoven à l'Opéra Royal de Wallonie
Opéra Royal de Wallonie-Liège- Arts & spectacles
- 2 h 11 min
- indisponible
- tous publics
Fidelio est l’un des rares exemples dans l’histoire de l’opéra, où la femme n’est ni une victime soumise ni l’instrument perfide de la fatalité. L’héroïne, Leonore, qui utilise le subterfuge à des fins positives et encourt des risques majeurs, est un caractère d’une force exceptionnelle, incarnation victorieuse de tous les idéaux du compositeur. Préambule Florestan a été emprisonné par le gouverneur Don Pizarro, dont il avait dénoncé les agissements illégaux. Il dépérit depuis deux ans dans un cachot souterrain. Son épouse, Léonore, déguisée en jeune garçon (Fidelio) s’est introduite auprès du geôlier Rocco... ACTE I Jaquino, le gardien de prison, courtise Marzelline, la fille de Rocco. Mais Marzelline est amoureuse de Fidelio dont elle ignore la véritable identité. Rocco pense lui aussi que Fidelio serait un bon parti pour sa fille dont il devine les sentiments. Il promet que Marzelline et Fidelio seront mariés dès que Don Pizarro, qui peut arriver à tout moment, sera reparti. Léonore propose alors à Rocco de l’assister dans son travail avec les prisonniers, ce qui l’enthousiasme. Toutefois, Rocco doit d’abord obtenir l’autorisation du Gouverneur afin d’engager Fidelio comme assistant. Don Pizarro arrive, soucieux car Don Fernando, le Ministre, averti d’une série de détentions illégales dans cette prison, doit effectuer une inspection. Pizarro craint que cela ne mène à la découverte de Florestan que le Ministre croit mort depuis longtemps. Pizarro décide de précipiter les événements et d’assouvir définitivement son désir de vengeance en tuant Florestan. Il tente de soudoyer Rocco afin qu’il se charge de la besogne mais celui-ci refuse. Pizarro promet dès lors de s’en charger lui-même ; Rocco n’aura qu’à creuser une tombe dans le cachot. Marzelline et Jaquino arrivent, et la fille de Rocco annonce sans ambiguïté à son soupirant qu’elle aime Fidelio. Rocco dit à Léonore que Pizarro a accepté qu’il soit son assistant et … beau-fils ! Mais il révèle aussi que Florestan sera assassiné ce jour. Léonore réaffirme son intention de l’accompagner dans le cachot. Pizarro exhorte Léonore et Rocco à aller creuser la tombe de Florestan. ACTE II Dans sa cellule, Florestan médite sur son sort. Il ne regrette pas ce qu’il a fait car il est persuadé d’avoir accompli son devoir. Il remet sa vie entre les mains de Dieu et, dans un moment d’exaltation visionnaire, avant de perdre connaissance, il croit voir apparaitre Léonore devant lui. Léonore et Rocco descendent dans le cachot pour creuser la tombe de Florestan. Florestan ne reconnait pas son épouse mais ses gentilles attentions lui redonnent de l’espoir. C’est à ce moment que Pizarro arrive. En aparté, il dit son intention de se débarrasser de Léonore et Rocco de manière à ne laisser aucun témoin. Il se prépare à poignarder Florestan après lui avoir rappelé la raison de sa haine. Mais Léonore s’interpose entre eux et dit : « Il te faudra tuer sa femme d’abord ! », menaçant Pizarro d’un pistolet. A cet instant, on entend une fanfare de trompettes, qui annonce l’arrivée du Ministre. Florestan et Léonore sont sauvés, Pizarro est désespéré, et Rocco soulagé. Don Fernando déclare qu’il est venu délivrer tous les prisonniers sur ordre du Roi et ordonne à la Garde d’enfermer Pizarro dans un cachot. Dans la cour du château, le choeur des prisonniers et les habitants de la ville chantent joyeusement cette libération. Léonore libère Florestan de ses chaînes et tous rendent gloire, en chanson, à la fidélité conjugale et à la courageuse épouse. [[asset:free_html:135925 {"mode":"full","align":"none"}]]
En savoir plus Fidelio est l’un des rares exemples dans l’histoire de l’opéra, où la femme n’est ni une victime soumise ni l’instrument perfide de la fatalité. L’héroïne, Leonore, qui utilise le subterfuge à des fins positives et encourt des risques majeurs, est un caractère d’une force exceptionnelle, incarnation victorieuse de tous les idéaux du compositeur. Préambule Florestan a été emprisonné par le gouverneur Don Pizarro, dont il avait dénoncé les agissements illégaux. Il dépérit depuis deux ans dans un cachot souterrain. Son épouse, Léonore, déguisée en jeune garçon (Fidelio) s’est introduite auprès du geôlier Rocco... ACTE I Jaquino, le gardien de prison, courtise Marzelline, la fille de Rocco. Mais Marzelline est amoureuse de Fidelio dont elle ignore la véritable identité. Rocco pense lui aussi que Fidelio serait un bon parti pour sa fille dont il devine les sentiments. Il promet que Marzelline et Fidelio seront mariés dès que Don Pizarro, qui peut arriver à tout moment, sera reparti. Léonore propose alors à Rocco de l’assister dans son travail avec les prisonniers, ce qui l’enthousiasme. Toutefois, Rocco doit d’abord obtenir l’autorisation du Gouverneur afin d’engager Fidelio comme assistant. Don Pizarro arrive, soucieux car Don Fernando, le Ministre, averti d’une série de détentions illégales dans cette prison, doit effectuer une inspection. Pizarro craint que cela ne mène à la découverte de Florestan que le Ministre croit mort depuis longtemps. Pizarro décide de précipiter les événements et d’assouvir définitivement son désir de vengeance en tuant Florestan. Il tente de soudoyer Rocco afin qu’il se charge de la besogne mais celui-ci refuse. Pizarro promet dès lors de s’en charger lui-même ; Rocco n’aura qu’à creuser une tombe dans le cachot. Marzelline et Jaquino arrivent, et la fille de Rocco annonce sans ambiguïté à son soupirant qu’elle aime Fidelio. Rocco dit à Léonore que Pizarro a accepté qu’il soit son assistant et … beau-fils ! Mais il révèle aussi que Florestan sera assassiné ce jour. Léonore réaffirme son intention de l’accompagner dans le cachot. Pizarro exhorte Léonore et Rocco à aller creuser la tombe de Florestan. ACTE II Dans sa cellule, Florestan médite sur son sort. Il ne regrette pas ce qu’il a fait car il est persuadé d’avoir accompli son devoir. Il remet sa vie entre les mains de Dieu et, dans un moment d’exaltation visionnaire, avant de perdre connaissance, il croit voir apparaitre Léonore devant lui. Léonore et Rocco descendent dans le cachot pour creuser la tombe de Florestan. Florestan ne reconnait pas son épouse mais ses gentilles attentions lui redonnent de l’espoir. C’est à ce moment que Pizarro arrive. En aparté, il dit son intention de se débarrasser de Léonore et Rocco de manière à ne laisser aucun témoin. Il se prépare à poignarder Florestan après lui avoir rappelé la raison de sa haine. Mais Léonore s’interpose entre eux et dit : « Il te faudra tuer sa femme d’abord ! », menaçant Pizarro d’un pistolet. A cet instant, on entend une fanfare de trompettes, qui annonce l’arrivée du Ministre. Florestan et Léonore sont sauvés, Pizarro est désespéré, et Rocco soulagé. Don Fernando déclare qu’il est venu délivrer tous les prisonniers sur ordre du Roi et ordonne à la Garde d’enfermer Pizarro dans un cachot. Dans la cour du château, le choeur des prisonniers et les habitants de la ville chantent joyeusement cette libération. Léonore libère Florestan de ses chaînes et tous rendent gloire, en chanson, à la fidélité conjugale et à la courageuse épouse. [[asset:free_html:135925 {"mode":"full","align":"none"}]]