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Airelle Besson Trio et Clémence Colin @ Live - JSLP 2017
Jazz sous les pommiers- Arts & spectacles
- 5 min 59 s
- indisponible
- tous publics
Pour sa dernière année en résidence à Coutances, la trompettiste Airelle Besson a cherché à faire vivre la musique à travers le langage des signes. Ce projet a pris la forme d’un concert-création élaboré par la trompettiste et son trio allemand, accompagnés du pianiste Sebastian Sternal et du batteur Jonas Burgwinkel en collaboration avec la comédienne sourde Clémence Colin. Cette pratique du « chansigne » consiste à retranscrire sur scène en live les paroles de chanson et les ressentis musicaux par le langage des signes. Clémence est un exemple parfait des nombreuses rencontres rendues possibles par une résidence au long cours comme celle de Coutances. Je l’ai connue lors de ma première année. Un soir, au théâtre municipal, j’ai assisté presque par hasard au spectacle « L’Empereur c’est moi ». Clémence ne faisait pas partie de la mise en scène, mais elle « signait », c’est-à-dire qu’elle s’y exprimait dans la langue des signes à l’attention des sourds et malentendants présents dans la salle. Quand j’ai vu ce petit bout de femme si rayonnant, lumineux, je me suis dit que j’adorerais réaliser quelque chose avec elle. L’idée a fait son chemin dans ma tête. C’est ainsi que l’on a proposé, pour la troisième année, un projet de création avec mon trio.Airelle Besson sur sa rencontre avec Clémence Colin pour Culturebox Regardez le concert au Festival Jazz sous les pommiers en intégralité sur Culturebox ! En partenariat avec
En savoir plus Pour sa dernière année en résidence à Coutances, la trompettiste Airelle Besson a cherché à faire vivre la musique à travers le langage des signes. Ce projet a pris la forme d’un concert-création élaboré par la trompettiste et son trio allemand, accompagnés du pianiste Sebastian Sternal et du batteur Jonas Burgwinkel en collaboration avec la comédienne sourde Clémence Colin. Cette pratique du « chansigne » consiste à retranscrire sur scène en live les paroles de chanson et les ressentis musicaux par le langage des signes. Clémence est un exemple parfait des nombreuses rencontres rendues possibles par une résidence au long cours comme celle de Coutances. Je l’ai connue lors de ma première année. Un soir, au théâtre municipal, j’ai assisté presque par hasard au spectacle « L’Empereur c’est moi ». Clémence ne faisait pas partie de la mise en scène, mais elle « signait », c’est-à-dire qu’elle s’y exprimait dans la langue des signes à l’attention des sourds et malentendants présents dans la salle. Quand j’ai vu ce petit bout de femme si rayonnant, lumineux, je me suis dit que j’adorerais réaliser quelque chose avec elle. L’idée a fait son chemin dans ma tête. C’est ainsi que l’on a proposé, pour la troisième année, un projet de création avec mon trio.Airelle Besson sur sa rencontre avec Clémence Colin pour Culturebox Regardez le concert au Festival Jazz sous les pommiers en intégralité sur Culturebox ! En partenariat avec