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David Sanborn "Electric band" à Jazz sous les pommiers 2016
Jazz sous les pommiers- Arts & spectacles
- 1 h 19 min
- indisponible
- tous publics
Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est pour des raisons médicales que David Sanborn s'initie, alors enfant, au saxophone. Les médecins lui diagnostiquent en effet une poliomyélite et lui conseillent la pratique de l'instrument (le saxophone alto) pour fortifier ses poumons et soulager sa cage thoracique. Un mal pour bien, en quelque sorte. Passionné de blues, David Sanborn arpente les clubs de Chicago dans les années 1960, enchaîne les jams et finit par se faire remarquer. En 1967, il participe au cultissime festival Woodstock, et la décennie suivante, il collabore avec les plus grands du blues, de la soul, du rock et de la pop : Eagles, B.B. King (sur "Guess Who"), Stevie Wonder (sur "Talking Book"), Eric Clapton, David Bowie (sur "Young Americans"), James Brown, Bruce Springsteen (sur "Born to Run"), Paul Simon ou encore Elton John. David Sanborn accompagne Eric Clapton et Sheryl Crow à New York en 1999 : [[asset:video:255799 {"mode":"in_body","align":"none"}]] Dès la fin des années 1970, il se concentre sur ses propres projets et plafonne régulièrement en tête des ventes jazz. Il a depuis 1976 publié plus de 25 albums solos. Ces dernières années, David Sanborn a tissé avec le producteur et bassiste Marcus Miller une complicité musicale forte, que les deux musiciens ont mis à profit sur l'album "Time And the River" (Okeh Records), que le saxophoniste présente à Coutances. George Duke, Marcus Miller et David Sanborn au Tokyo Jazz festival en 2011 [[asset:video:255801 {"mode":"in_body","align":"none"}]] Le grain du son de l’alto de Sanborn, sa maîtrise des styles (afro-funk pour débuter, des ballades dans lesquelles son phrasé va chercher dans les circonvolutions free, le blues…), qui dit aussi son parcours depuis la fin des années 1960, les compositions, le choix des reprises et les arrangements… tout cela se révèle de belle facture. Avec de l’énergie, des idées et plus de complexité qu’il n’y paraît.Le Monde
En savoir plus Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est pour des raisons médicales que David Sanborn s'initie, alors enfant, au saxophone. Les médecins lui diagnostiquent en effet une poliomyélite et lui conseillent la pratique de l'instrument (le saxophone alto) pour fortifier ses poumons et soulager sa cage thoracique. Un mal pour bien, en quelque sorte. Passionné de blues, David Sanborn arpente les clubs de Chicago dans les années 1960, enchaîne les jams et finit par se faire remarquer. En 1967, il participe au cultissime festival Woodstock, et la décennie suivante, il collabore avec les plus grands du blues, de la soul, du rock et de la pop : Eagles, B.B. King (sur "Guess Who"), Stevie Wonder (sur "Talking Book"), Eric Clapton, David Bowie (sur "Young Americans"), James Brown, Bruce Springsteen (sur "Born to Run"), Paul Simon ou encore Elton John. David Sanborn accompagne Eric Clapton et Sheryl Crow à New York en 1999 : [[asset:video:255799 {"mode":"in_body","align":"none"}]] Dès la fin des années 1970, il se concentre sur ses propres projets et plafonne régulièrement en tête des ventes jazz. Il a depuis 1976 publié plus de 25 albums solos. Ces dernières années, David Sanborn a tissé avec le producteur et bassiste Marcus Miller une complicité musicale forte, que les deux musiciens ont mis à profit sur l'album "Time And the River" (Okeh Records), que le saxophoniste présente à Coutances. George Duke, Marcus Miller et David Sanborn au Tokyo Jazz festival en 2011 [[asset:video:255801 {"mode":"in_body","align":"none"}]] Le grain du son de l’alto de Sanborn, sa maîtrise des styles (afro-funk pour débuter, des ballades dans lesquelles son phrasé va chercher dans les circonvolutions free, le blues…), qui dit aussi son parcours depuis la fin des années 1960, les compositions, le choix des reprises et les arrangements… tout cela se révèle de belle facture. Avec de l’énergie, des idées et plus de complexité qu’il n’y paraît.Le Monde