S9 : Biscarosse, un été sous haute surveillance

Les docs du magazine de la santé

Magazine produit par 17 Juin Media, avec la participation de France Télévisions. 2024. Marina Carrère d'Encausse propose chaque jour aux téléspectateurs deux documentaires " In Vivo " de 26 minutes chacun. Ces immersions dans le quotidien des professionnels de la médecine et de leurs patients permettent de suivre le combat des malades et de leur famille. Chaque documentaire montre le travail de pointe des médecins, des chirurgiens ou encore des services d'urgence. Biscarosse, un été sous haute surveillance  Du soleil, des vagues, de grandes plages... le littoral atlantique attire chaque été des centaines de milliers de touristes. À Biscarrosse, la ville voit sa population multipliée par dix en juillet et août. Mais sur la côte, entre tempêtes, coups de chaud et baïnes, les accidents sont nombreux : noyades, chutes de vélo, malaises et blessures dans l’eau. Biscarrosse, prisée des touristes, se trouve à une heure de route des Urgences de Mont de Marsan ou d’Arcachon dans le département voisin. Pour intervenir au plus vite, le Samu des Landes a mis sur pied des dispositifs spéciaux, en coopération avec le service départemental d’incendie et de secours (le SDIS). La caserne de pompiers de Biscarrosse abrite tout l’été un véhicule du Samu, avec à son bord un médecin urgentiste, un infirmier et un ambulancier. Les urgentistes ont aussi instauré des gardes d’infirmiers pompiers protocolés, une première à Biscarrosse cet été. L’infirmière pompier protocolée peut prodiguer des soins d’urgence. Elle peut agir en cas de graves traumatismes, injecter de la morphine ou faire un électrocardiogramme. Le troisième dispositif est un dispensaire de plage : le Caps (Centre d’accueil et de premier secours). Ouvert uniquement en été, c’est un cabinet médical unique en son genre. Deux médecins généralistes se relaient tout l’été pour prendre en charge toutes les urgences non vitales. Ils assureront également des consultations jusque tard dans la nuit. In Vivo - Zoo de Thoiry : soigner les animaux sauvages Les vétérinaires et soigneurs du zoo de Thoiry sont des spécialistes de la faune sauvage. À plumes, à poils, avec des écailles, ils s’occupent quotidiennement de 1200 animaux issus d’espèces très diverses. Le parc abrite de grands enclos, des écosystèmes naturels sur plus de 200 hectares. Pour accompagner au mieux les animaux, les soigneurs ont recours au “medical training”. Cette semaine, c’est Ben, l’un des éléphants, qui suit cet entraînement. Objectif : apprendre à l’animal à se laisser peser, à lui faire une prise de sang, sans anesthésie. Dans l’enclos des hyènes, une femelle est victime du reste du groupe. Elle est constamment harcelée par ses congénères. Le vétérinaire est inquiet. Pour savoir si elle peut rester dans la meute, les soigneurs ont préparé un test grandeur nature. Un œil sur les hyènes, l’autre sur les primates. Une femelle hapalémur, de la famille des lémuriens, doit recevoir un implant contraceptif. L’équipe doit veiller sur la reproduction des animaux dont elle a la charge, et éviter à tout prix la consanguinité. Pour les vétérinaires, soigneurs et éthologue, dans le zoo, les journées ne se ressemblent jamais.