S9 : Abilympics, qui sera le meilleur ?

Les docs du magazine de la santé

Magazine produit par 17 Juin Media, avec la participation de France Télévisions. 2024. Marina Carrère d'Encausse propose chaque jour aux téléspectateurs deux documentaires \" In Vivo \" de 26' chacun. Ces immersions dans le quotidien des professionnels de la médecine et de leurs patients permettent de suivre le combat des malades et de leur famille. Chaque documentaire montre le travail de pointe des médecins, des chirurgiens ou encore des services d'urgence. Abilympics, qui sera le meilleur ? Jeux Olympiques, Jeux Paralympiques… Ces compétitions sont connues de tous. Mais connaissez-vous les Abilympics ? Il ne s’agit pas de sport mais d’une compétition des métiers, réservée aux personnes en situation de handicap. Fleuristes, boulangers, soudeurs, coiffeurs, qu’importe le handicap, on valorise avant tout les compétences. Pour la 10e édition, 400 compétiteurs internationaux, issus de 27 pays, se sont retrouvés à Metz (Moselle) en mars dernier. Nous avons suivi quatre femmes dans cette aventure exceptionnelle, de leur préparation jusqu’au podium. Sylvaine, 30 ans, est formatrice en art floral dans le Maine-et-Loire. Sa main gauche est atrophiée depuis sa naissance. Un handicap dont elle a fait une force. Au quotidien, elle a trouvé des astuces pour gommer cette fragilité. Aux Abilympics, elle participera à trois épreuves nécessitant créativité et dextérité. La musculature de sa main devra être préservée de la première à la dernière minute. A Paris, Corinne, 26 ans, suit une formation en alternance pour devenir serveuse en salle. Son plus grand défi : gérer son stress ! Atteinte d’un trouble cognitif, la pression du concours peut la déstabiliser à tout moment, entraînant notamment des oublis. La maitrise de son service passe par la confiance en elle. Marie et Sophie se connaissent depuis peu. La première est cuisinière, la seconde pâtissière. Elles ont formé leur duo en vue de la compétition. Marie a eu un accident de plongée en 2007, entraînant aujourd’hui vertiges et douleurs chroniques. Sophie a été percutée par une voiture et se déplace désormais en fauteuil roulant. Elles maîtrisent parfaitement leur sujet, mais vont devoir se surpasser pour tenir l’épreuve jusqu’au bout. Cancers du sein, les femmes sur le front Rencontre de femmes qui luttent contre un cancer du sein. En France, une femme sur huit est touchée par cette maladie au cours de sa vie. C’est le premier des cancers féminins. À 34 ans, Clémentine apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Elle s’était inquiétée de douleurs auprès de médecins, mais n’a pas été entendue. Après une errance diagnostique, elle débute enfin sa chimiothérapie. Le début d’un long traitement qui va durer un ou deux ans. Face à ce combat qui s’annonce difficile, Clémentine lutte de toutes ses forces. Pour Latifa, le cancer est une histoire de famille. Elle est porteuse du gêne BRCA1, un gène muté qui augmente le risque de cancer du sein de 60 %. À 45 ans, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein, comme deux de ses sœurs. Elle a déjà subi six mois de chimiothérapie et s’apprête à franchir une nouvelle étape importante : une double mastectomie avec reconstruction. Son sein gauche, malade, est enlevé. Son sein droit, lui, est retiré à titre préventif. Deux prothèses seront posées : Latifa se réveillera avec une nouvelle poitrine. Un réel bénéfice psychologique pour Latifa, mais un challenge pour les chirurgiens. En effet, cette lourde intervention présente un risque infectieux assez important : Latifa sera surveillée de près. Clémentine et Latifa sont suivies au Centre du sein de l’Est parisien, un service expert de l’hôpital Diaconesses Croix Saint-Simon. Une équipe pluridisciplinaire accompagne les femmes tout au long de leur parcours de soins. L’hôpital propose notamment un service “urgences sein” : toute femme qui ressent une douleur suspecte aux seins, est reçue dans un délai très rapide pour réaliser — en urgence — des examens approfondis.