S9 : Une maison de retraite pour les artistes
Les docs du magazine de la santé- 54 min 13 s
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Marina Carrère d'Encausse propose chaque jour aux téléspectateurs deux documentaires "In vivo" de 26' chacun. Ces immersions dans le quotidien des professionnels de la médecine et de leurs patients permettent de suivre le combat des malades et de leur famille. Chaque documentaire montre le travail de pointe des médecins, des chirurgiens ou encore des services d'urgences. "In vivo" : - Une maison de retraite pour les artistes. - Un internat pour jeunes épileptiques.
- Une maison de retraite pour les artistes
La maison nationale des artistes est un lieu unique en son genre. Cet Ehpad accueille, sans condition de revenus, des artistes à la retraite ou des personnes dépendantes. Les équipes les encouragent et les accompagnent à poursuivre leur travail artistique au sein de l'établissement.
- Un internat pour jeunes épileptiques
Les crises imprévisibles et parfois très spectaculaires de l'épilepsie peuvent entièrement bouleverser la vie quotidienne. Lorsqu'elles touchent les enfants, elles peuvent rendre la scolarité impossible. Un internat les accueille alors au coeur du Finistère. Cet établissement créé il y a soixante ans par deux parents concernés comprend toute une équipe médicale pour accompagner des jeunes de 8 à 20 ans.
70 élèves font partie de l'établissement, où tout est conçu pour s'adapter à leur épilepsie. Il s'agit du seul établissement en France à intégrer un collège dans ses murs avec des projets pédagogiques particuliers.
Les petits effectifs facilitent l'adaptation au rythme de chacun, sans le rejet souvent provoqué par les crises d'épilepsie dans les autres établissements. "Nous accueillons des enfants démunis face aux multiples échecs qu'ils ont vécus : échec de la maladie, échec scolaire… À l'institut, il nous faut en moyenne deux ans et demi pour leur permettre de remettre le pied à l'étrier sur le plan scolaire, de reprendre confiance en eux et trouver un traitement qui permette que l'épilepsie les laisse en paix", explique Frédéric Canevet-Jézéquel, directeur de l'Institut spécialisé Toul Ar C'hoat.
L'âge moyen d'arrivée dans l'établissement est de 14 ans, après souvent plusieurs années d'errance pour les familles. Certains enfants n'ont jamais eu de bilan précis de leur maladie, ni de véritables explications sur ces crises si déstabilisantes et leurs conséquences. La pédagogie autour de la pathologie et de ses traitements est au coeur de cette prise en charge. Car le seul fait d'avoir moins peur des crises contribue à réduire leur nombre. Un ensemble qui change la vie de ces enfants.