In Vivo - En immersion avec le Samu de Toulouse (1/5)

Le magazine de la santé

L’activité du Samu de Toulouse est très intense. Avec quatre équipes pour un bassin de 1,5 million d’habitants, les interventions s’enchaînent à un rythme effréné.   Coralie, une jeune femme de 26 ans a chuté de cheval. La prise en charge est complexe car Coralie souffre d’une pathologie rare : la maladie de Willebrand. Chez elle, le moindre petit saignement peut se transformer en hémorragie incontrôlable.   Viorel, 59 ans, est victime d’un infarctus. Son fils a eu le bon réflexe d’appeler rapidement les secours : grâce à une action très rapide des équipes médicales, Viorel va recevoir un traitement moins de 30 minutes après l’apparition des symptômes.   Les soignants sont aussi confrontés à des situations sociales difficiles. A la suite d’une agression, une femme a sauté d’un pont dans sa fuite. Les urgentistes découvrent peu à peu un contexte de violences conjugales.  Face à l’explosion du nombre d’interventions dans une région qui ne cesse de gagner des habitants, le Samu 31 a créé un dispositif unique : une équipe supplémentaire composée uniquement d’un ambulancier et d’un infirmier. Depuis trois ans, cette équipe intervient pour des cas moins graves, comme les hypoglycémies ou les traumatismes légers. Laetitia, infirmière depuis 20 ans, vit cette autonomie comme une reconnaissance de son expérience.  Enfin, une équipe médicale vit une expérience inédite. En plein match de rugby, elle prend en charge un joueur professionnel. Son genou s’est luxé lors d’un plaquage. Cette blessure, impressionnante, pourrait mettre fin à sa carrière.