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In vivo - Épilepsie résistante, l'espoir d'une guérison (2/5)
Le magazine de la santé- 5 min 59 s
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L’épilepsie touche plus de 600 000 Français. C’est la troisième maladie neurologique la plus fréquente après la migraine et la démence. Dans la majorité des cas, les médicaments suffisent à stabiliser les anomalies, réduire l’intensité et le nombre de crises. Mais pour 30% des patients, les médicaments n’ont aucun effet. Que faire pour soulager ces malades dits pharmaco-résistants ? La seule solution c’est d’avoir recours à la neurochirurgie. Pour les patients, c’est le début d’un long parcours de plusieurs mois voire plusieurs années et pour les médecins d’une minutieuse enquête : une exploration dans le cerveau de leurs malades. L’objectif : localiser la ou les zones cérébrales défectueuses pour ensuite leur proposer cette ultime solution. Ces explorateurs du cerveau, ce sont les neurologues et la neurochirurgienne du service d'épileptologie et rythmologie cérébrale du CHRU de Nancy. Un centre de référence qui accueille chaque année 5.000 patients. Nous suivrons Audrey, 46 ans. La vie de cette mère de famille est “en pause” depuis sa première crise il y a trois ans, au volant. Elle a failli perdre la vie. Elle ne peut plus travailler, plus conduire et ne s’occupe jamais seule de son petit garçon. Des électrodes vont être implantées dans son cerveau. Une intervention capitale dans son parcours. Les médecins devront cartographier son cerveau et tenter de délimiter la zone de son épilepsie. Audrey pourra alors peut-etre bénéficier d’un traitement par chirurgie. Jean-Christophe, 40 ans, est déjà passé par cette étape. Pour lui, c’est le grand jour, il va être opéré. La neurochirurgienne va procéder à l’ablation d’une zone bien précise de son cerveau responsable de son épilepsie. Le geste est minutieux car la zone visée est proche de celle du langage et de la mémoire. Dans 75% des cas, un an après ce geste opératoire, les patients n’ont plus de crises. Cette chirurgie sera-t-elle un succès ? Sabrina, 40 ans, fait partie de ces patients pour qui la chirurgie est une réussite. La zone du cerveau à retirer était située à proximité de celle du langage. Sabrina a bégayé un temps. Même si le bégaiement a cessé, le suivi à l’hôpital continue. Sabrina ne peut toujours pas arrêter les médicaments.
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L’épilepsie touche plus de 600 000 Français. C’est la troisième maladie neurologique la plus fréquente après la migraine et la démence. Dans la majorité des cas, les médicaments suffisent à stabiliser les anomalies, réduire l’intensité et le nombre de crises. Mais pour 30% des patients, les médicaments n’ont aucun effet. Que faire pour soulager ces malades dits pharmaco-résistants ? La seule solution c’est d’avoir recours à la neurochirurgie. Pour les patients, c’est le début d’un long parcours de plusieurs mois voire plusieurs années et pour les médecins d’une minutieuse enquête : une exploration dans le cerveau de leurs malades. L’objectif : localiser la ou les zones cérébrales défectueuses pour ensuite leur proposer cette ultime solution. Ces explorateurs du cerveau, ce sont les neurologues et la neurochirurgienne du service d'épileptologie et rythmologie cérébrale du CHRU de Nancy. Un centre de référence qui accueille chaque année 5.000 patients. Nous suivrons Audrey, 46 ans. La vie de cette mère de famille est “en pause” depuis sa première crise il y a trois ans, au volant. Elle a failli perdre la vie. Elle ne peut plus travailler, plus conduire et ne s’occupe jamais seule de son petit garçon. Des électrodes vont être implantées dans son cerveau. Une intervention capitale dans son parcours. Les médecins devront cartographier son cerveau et tenter de délimiter la zone de son épilepsie. Audrey pourra alors peut-etre bénéficier d’un traitement par chirurgie. Jean-Christophe, 40 ans, est déjà passé par cette étape. Pour lui, c’est le grand jour, il va être opéré. La neurochirurgienne va procéder à l’ablation d’une zone bien précise de son cerveau responsable de son épilepsie. Le geste est minutieux car la zone visée est proche de celle du langage et de la mémoire. Dans 75% des cas, un an après ce geste opératoire, les patients n’ont plus de crises. Cette chirurgie sera-t-elle un succès ? Sabrina, 40 ans, fait partie de ces patients pour qui la chirurgie est une réussite. La zone du cerveau à retirer était située à proximité de celle du langage. Sabrina a bégayé un temps. Même si le bégaiement a cessé, le suivi à l’hôpital continue. Sabrina ne peut toujours pas arrêter les médicaments.
Présenté par : Marina Carrère d'Encausse, Jimmy Mohamed