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In Vivo - Réparer les corps blessés, un combat sans relâche (1/5)

Le magazine de la santé

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À Berck-Sur-Mer, l'Institut Jean Calvé répare les corps meurtris. Accidents de la route, amputations ou blessures graves, les 360 patients du centre de rééducation ont affronté des épreuves difficiles. Mais le chemin est souvent encore long. Dans ce centre, accompagnés de professionnels de santé, ils mettent toutes les chances de leur côté pour se relever. Pierre, 45 ans, a été amputé du bras gauche suite à un accident du travail. Sa main a été broyée par une machine. C'est son 3ème séjour à l'Institut Calvé. Il a une toute nouvelle prothèse, myoélectrique, qui fonctionne grâce à la contraction des muscles. Un petit bijou technologique qui pourrait l'aider à retrouver une vie presque normale. Mais il doit apprendre à l’utiliser. Hippolyte n'a que 19 ans et il doit affronter aujourd'hui le combat de sa vie : se remettre debout et remarcher. Il est devenu paraplégique à la suite d’un grave accident au volant d’un engin agricole. Après plusieurs tonneaux, il est placé dans le coma. Il souffre de multiples traumatismes dont une lésion à la moëlle épinière. « Ça ne s'est pas joué à grand-chose », explique-t-il calmement. À l'institut Jean Calvé il repart de zéro et doit réapprendre à marcher. Mais après huit mois de rééducation, Hippolyte est à un moment charnière. C’est le moment où l’on sait si des évolutions sont encore possibles. Jacqueline a 70 ans. C'est la quatrième fois qu'elle vient à l'Institut. Elle a été amputée de la jambe droite il y a six ans, à la suite d’une maladie des artères. Depuis plusieurs jours, des douleurs dans le bas du dos l'empêchent de marcher correctement, sa prothèse n'est plus adaptée. Les soignants vont tout faire pour l'aider à retrouver son autonomie.

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À Berck-Sur-Mer, l'Institut Jean Calvé répare les corps meurtris. Accidents de la route, amputations ou blessures graves, les 360 patients du centre de rééducation ont affronté des épreuves difficiles. Mais le chemin est souvent encore long.

Dans ce centre, accompagnés de professionnels de santé, ils mettent toutes les chances de leur côté pour se relever.

Pierre, 45 ans, a été amputé du bras gauche suite à un accident du travail. Sa main a été broyée par une machine. C'est son 3ème séjour à l'Institut Calvé. Il a une toute nouvelle prothèse, myoélectrique, qui fonctionne grâce à la contraction des muscles. Un petit bijou technologique qui pourrait l'aider à retrouver une vie presque normale. Mais il doit apprendre à l’utiliser.

Hippolyte n'a que 19 ans et il doit affronter aujourd'hui le combat de sa vie : se remettre debout et remarcher. Il est devenu paraplégique à la suite d’un grave accident au volant d’un engin agricole. Après plusieurs tonneaux, il est placé dans le coma. Il souffre de multiples traumatismes dont une lésion à la moëlle épinière. « Ça ne s'est pas joué à grand-chose », explique-t-il calmement.

À l'institut Jean Calvé il repart de zéro et doit réapprendre à marcher. Mais après huit mois de rééducation, Hippolyte est à un moment charnière. C’est le moment où l’on sait si des évolutions sont encore possibles.

Jacqueline a 70 ans. C'est la quatrième fois qu'elle vient à l'Institut. Elle a été amputée de la jambe droite il y a six ans, à la suite d’une maladie des artères. Depuis plusieurs jours, des douleurs dans le bas du dos l'empêchent de marcher correctement, sa prothèse n'est plus adaptée. Les soignants vont tout faire pour l'aider à retrouver son autonomie.

Présenté par : Marina Carrère d'Encausse