In Vivo - Bronchiolite : les urgences pédiatriques en première ligne (2/5)
Le magazine de la santé- 5 min 24 s
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Les urgences pédiatriques, saturées par une épidémie de bronchiolite plus précoce et plus sévère cette année, tiendront-elles le coup ?
Partout en France, des médecins dénoncent un manque de moyens et de personnel chroniques, affirment devoir trier les patients, les faire rentrer plus tôt chez eux.
Des bébés sont aussi régulièrement transférés dans d’autres hôpitaux, parfois à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux.
Ce manque de moyens fait-il courir des risques aux nourrissons déjà fragilisés par la bronchiolite ? Quelles sont les conséquences pour les autres patients ? Comment les soignants supportent-ils cette surcharge de travail inédite ?
En pleine épidémie, les urgences pédiatriques de Lille ont accepté de nous ouvrir leurs portes.
Nous suivrons le quotidien des soignants, l’inquiétude des parents impuissants face à leur bébé qui peine à respirer. Nous comprendrons comment la bronchiolite attaque les bronches, pourquoi elle nécessite une prise en charge hospitalière, parfois une mise sous oxygène en service de réanimation.
Et parce que 10 à 20% de ces consultations ne relèvent pas des urgences, mais de la médecine de ville, nous tenterons d’aider les parents à savoir quand il faut -ou pas- se déplacer aux urgences. Pour gérer ces cas plus légers et permettre aux urgentistes de se concentrer sur les plus sérieux, le service lillois vient d’obtenir le renfort d’un médecin généraliste deux soirs par semaine.
Et enfin, nous découvrirons le traitement qui pourrait bien changer les hivers des pédiatres : le Nirsevimab, un anticorps préventif, est actuellement à l’essai dans plusieurs dizaines de centres en France avec des résultats très prometteurs. Il réduirait de 75% les risques d’infections nécessitant une prise en charge médicale. C’est à Lille que se trouve la coordination nationale et des bébés participent à l’étude juste au-dessus des urgences.
Présenté par : Marina Carrère d'Encausse