Virginie Despentes confronte sa violence
La grande librairie- Arts & spectacles
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Virginie Despentes est l’invitée d’Augustin Trapenard pour son dernier ouvrage “Cher connard”, publié aux éditions Grasset. L’un des événements de la rentrée littéraire. Cinq ans après la trilogie “Vernon Subutex”, elle met en scène une correspondance entre un écrivain alcoolique accusé de harcèlement et une légende du cinéma. A travers cette relation, elle évoque des questions de société, le confinement, le mouvement Metoo, le cyberharcèlement, l’addiction. La violence traverse aussi cet ouvrage. Une question qui l’interroge depuis son premier roman “Baise-moi”, paru en 1994. “Ma violence me pose problème”, explique t-elle. “J’ai l'impression d’avoir passé des décennies à m’en éloigner.” L’écriture est alors un moyen de comprendre et de donner la parole aux personnes violentes. La correspondance, le genre adopté dans ce dernier livre, est une "intimité particulière" à travers laquelle Virginie Despentes s'est construite.
Présenté par : Augustin Trapenard