Jeanne Benameur : Le récit d'une renaissance La vidéo n'est pas disponible

Jeanne Benameur : Le récit d'une renaissance

La grande librairie

  • francetv
  • Arts & spectacles
  • 8 min 21 s
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  • tous publics
Après "Les demeurées", "Profanes" ou encore "Ceux qui partent", la romancière à succès Jeanne Benameur signe "La patience des traces" aux éditions des Actes du Sud. Véritable quête initiatique d’un psychanalyste hanté par un cas qu’il n’a pas pu résoudre, notre invitée nous livre un roman d’apprentissage gorgé de variations autour de la disparition.    Après avoir longtemps tenu la place de "celui qui se tait" et incarné le rôle de l’audiophile contre celui du parleur, ce psychanalyste ressent le besoin irrépressible de s’écouter à son tour. Pour réaliser ce voyage intérieur, il décide de s’exiler au Japon. Promesse d’une "nouvelle vie" ? Certainement pas ! Pour Jeanne Benameur, "on ne peut pas changer la vie mais regarder les traces et y lire quelque chose de neuf" précise notre invitée.    La romancière décrit un envol et l’accomplissement d’un être qui chemine progressivement vers sa liberté. Pour colmater une brèche dans le quotidien comme celle d’un objet cassé, elle sublime les traces des vestiges du passé et offre la possibilité d’une nouvelle existence. À l’image du Kintsugi, elle souligne les fragilités. Serait-ce les prémisses d’une résilience palpable et accessible ?

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Après "Les demeurées", "Profanes" ou encore "Ceux qui partent", la romancière à succès Jeanne Benameur signe "La patience des traces" aux éditions des Actes du Sud. Véritable quête initiatique d’un psychanalyste hanté par un cas qu’il n’a pas pu résoudre, notre invitée nous livre un roman d’apprentissage gorgé de variations autour de la disparition. 

 

Après avoir longtemps tenu la place de "celui qui se tait" et incarné le rôle de l’audiophile contre celui du parleur, ce psychanalyste ressent le besoin irrépressible de s’écouter à son tour. Pour réaliser ce voyage intérieur, il décide de s’exiler au Japon. Promesse d’une "nouvelle vie" ? Certainement pas ! Pour Jeanne Benameur, "on ne peut pas changer la vie mais regarder les traces et y lire quelque chose de neuf" précise notre invitée. 

 

La romancière décrit un envol et l’accomplissement d’un être qui chemine progressivement vers sa liberté. Pour colmater une brèche dans le quotidien comme celle d’un objet cassé, elle sublime les traces des vestiges du passé et offre la possibilité d’une nouvelle existence. À l’image du Kintsugi, elle souligne les fragilités. Serait-ce les prémisses d’une résilience palpable et accessible ?

Présenté par : François Busnel