François Lenglet - 2023, l’année qui peut nous sauver ?
L'invité de C dans l'air- 10 min 58 s
- Français
- indisponible
- tous publics
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“En apparence, rien ne va”, affirme François Lenglet dès les premières pages de son livre.
La guerre en Ukraine, le Covid, l’appel à la sobriété, les désordres climatiques… François Lenglet explique que certains de ces événements se ramènent à une cause unique, la transition d’un modèle à l’autre, comme le monde en connaît à intervalles réguliers, selon lui “une fois par siècle”.
Dans son livre, il fait un état des lieux des grandes puissances que sont les États-Unis et la Chine. Selon lui, si l’épidémie du Covid-19 est un événement contingent, l'invasion de l’Ukraine n’avait, elle, rien de contingent. “C’est la conséquence directe de l’affaiblissement des États-Unis (...) plus divisée que jamais”
Il explique que “si la cause première de la guerre d’Ukraine réside dans l’affaiblissement des États-Unis, la cause de la cause nous conduit en Chine et à son formidable envol à la fin du XXe siècle”. Pourtant il affirme que “la Chine est en train de se refermer”, d’abord à cause de son PIB, et de la forte chute de la natalité.
François Lenglet se veut pourtant optimiste. “Dans ce nouveau monde qui émerge, la situation de l’Europe ne sera plus du tout la même. Les chocs de la guerre et de l’épidémie ont porté là aussi, fort heureusement. Face à l’adversité, ou plutôt face à l’adversaire, nous savons davantage qui nous sommes.”
Pourtant, il se pose cette question “Quand arriverons-nous à ce nouveau régime de croissance plus équilibré ? Quand cette accumulation de catastrophes va-t-elle cesser ?”
Pour lui, “la mauvaise nouvelle, c’est que si l’on se fie à l’histoire, la transition dure en moyenne une génération, c’est-à-dire une vingtaine d’années." Mais "La bonne nouvelle, c’est que nous en avons fait la plus grosse partie, puisque notre transition a commencé avec la crise financière, il y a une quinzaine d’années.”
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé