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Laurent Berger - Carburants : la pénurie et la colère

L'invité de C dans l'air

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Le mouvement de grève initié il y a une dizaine de jours a été reconduit dans la matinée de dimanche chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, dans la matinée de dimanche chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, a indiqué la CGT, interrogée par l'Agence France-Presse.    Selon le ministère de la Transition écologique, la proportion de stations-service privées de tout ou partie de leur carburant ne cesse de grimper, pour s’établir à 29,7 % ce dimanche, contre 21 % samedi.    Dans un communiqué publié ce dimanche, la direction de TotalEnergies s'est dite prête à négocier sur les salaires si les blocages cessent. Le groupe a proposé d'avancer au mois d'octobre ses négociations annuelles sur les salaires, à condition que les grèves dans plusieurs raffineries et dépôts de carburants, qui génèrent des ruptures d'approvisionnement, prennent fin.  De son côté, Éric Sellini, coordinateur CGT chez TotalEnergies a précisé que "Si on entame des négociations, ce sera sur la base de nos revendications : on demande 10% d'augmentation sur les salaires".   Alors que la CGT "réitère" sa demande de négociations salariales dans une lettre ouverte au PDG du groupe, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a indiqué au micro de France Inter ce samedi que les employés de TotalEnergies "ont raison de revendiquer des augmentations salariales", mais “qu'on n'avait pas besoin" de cette grève notamment chez Total.    Laurent Berger reviendra également sur la réforme des retraites, la réforme de l'assurance-chômage et sur le changement de rapport de force dans le monde du travail. Il a affirmé que “on va discuter, mais on sera ferme”.

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Le mouvement de grève initié il y a une dizaine de jours a été reconduit dans la matinée de dimanche chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, dans la matinée de dimanche chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, a indiqué la CGT, interrogée par l'Agence France-Presse. 

 

Selon le ministère de la Transition écologique, la proportion de stations-service privées de tout ou partie de leur carburant ne cesse de grimper, pour s’établir à 29,7 % ce dimanche, contre 21 % samedi. 

 

Dans un communiqué publié ce dimanche, la direction de TotalEnergies s'est dite prête à négocier sur les salaires si les blocages cessent. Le groupe a proposé d'avancer au mois d'octobre ses négociations annuelles sur les salaires, à condition que les grèves dans plusieurs raffineries et dépôts de carburants, qui génèrent des ruptures d'approvisionnement, prennent fin. 

De son côté, Éric Sellini, coordinateur CGT chez TotalEnergies a précisé que "Si on entame des négociations, ce sera sur la base de nos revendications : on demande 10% d'augmentation sur les salaires".

 

Alors que la CGT "réitère" sa demande de négociations salariales dans une lettre ouverte au PDG du groupe, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a indiqué au micro de France Inter ce samedi que les employés de TotalEnergies "ont raison de revendiquer des augmentations salariales", mais “qu'on n'avait pas besoin" de cette grève notamment chez Total. 

 

Laurent Berger reviendra également sur la réforme des retraites, la réforme de l'assurance-chômage et sur le changement de rapport de force dans le monde du travail. Il a affirmé que “on va discuter, mais on sera ferme”.

Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé