Européennes : Macron à quitte ou double
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C'est un record pour une élection européenne : 34 listes ont été validées par le ministère de l’Intérieur après un avis du Conseil d’État. De Lutte ouvrière au Rassemblement national, les formations politiques habituelles représentent à elles seules une petite quinzaine de listes, déjà régulièrement prises en compte par les instituts de sondage dans leurs enquêtes d'intentions de vote. Trois listes sont issues du mouvement social des Gilets jaunes.
Désormais, la campagne s’accélère pour les partis en quête de financement et les 2 686 candidats qui vont devoir mener campagne pour espérer convaincre les électeurs le 26 mai prochain. D’autant que le scrutin peine à intéresser les Français et que la bataille s’annonce serrée pour la première place, avec des listes LREM et RN au coude à coude dans les sondages.
Alors dans cette dernière ligne droite, l’exécutif a décidé de reprendre en main la campagne, avec un premier déplacement à Caen du Premier ministre Édouard Philippe lundi et l’intervention ce jeudi du chef de l’Etat. Depuis le sommet européen de Sibiu en Roumanie, Emmanuel Macron a évoqué « un choix absolument crucial » le 26 mai prochain. Se posant en leader du camp de ceux qui « veulent encore construire l’Europe », il a promis de « mettre toute son énergie » pour empêcher le Rassemblement national d’arriver en tête du scrutin. Car a-t-il expliqué, il n’y a « pas de mystère » : « Moi je suis patriote français et européen. Ils sont nationalistes » et veulent « la déconstruction de l’Europe ». Le même jour, après moult tergiversations, le programme de la liste LREM, qui consacre un volet important à l’écologie, a été présenté officiellement.
Un retard à l'allumage exploité par ses adversaires. C’est le signe de « l’impréparation » du camp présidentiel a ainsi déclaré François-Xavier Bellamy, candidat des Républicains. Portée par des sondages encourageants, la tête de liste LR a réussi à faire taire les critiques des ténors de son parti et rêve désormais de doubler celle de la majorité présidentielle. De son côté, Marine le Pen a estimé jeudi que cette élection devenait « un référendum pour ou contre Emmanuel Macron ». « J’accepte cela, mais dans ces conditions, il faut qu'il fasse comme le général De Gaulle : s'il perd alors il devra partir », a déclaré la leader d’extrême droite.
À moins de deux semaines du scrutin, les élections européennes ressemblent de plus en plus à un match retour entre LREM et RN. Bien qu'ils ne soient pas tête de liste, Marine Le Pen et Emmanuel Macron comptent faire de ce scrutin un nouveau duel politique, ce que dénoncent les autres formations politiques. Alors quels sont les enjeux de ce scrutin ? Quels sont les programmes des différents candidats ? Enfin comment comptent-ils financer la campagne pour le scrutin ?
Invités :
- Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.
- Roland Cayrol, politologue et directeur du Centre d’études et d’analyses (Cetan).
- Bernard Sananes, politologue et président de l’institut de sondages ELABE.
- Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L’Express.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé