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JO : La tension monte
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 7 min
- Français
- indisponible
- tous publics
A trois jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, la sécurité est au centre de toutes les attentions de l'appareil d'Etat. "Rien ne doit pouvoir nous échapper", a affirmé le Premier ministre Gabriel Attal ce matin. Le locataire de Matignon a également tenu à rappeler l’interdiction de faire voler des drones près des sites des Jeux olympiques, indiquant que depuis une dizaine de jours, les forces de l’ordre interceptent en moyenne six drones quotidiennement. "Nous sommes prêts", assurait quant à lui Emmanuel Macron hier, saluant le dispositif de sécurité. Hier également, Gérald Darmanin adressait une lettre manuscrite à tous les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents de préfectures ainsi qu'aux secours. "Les yeux du monde seront fixés sur vous. Votre tâche ne sera pas facile", a-t-il déclaré. Le ministre de l'Intérieur a aussi demandé à tous les agents de son ministère de "présenter le plus beau visage de la France".Alors que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques approche à grands pas, les rues de Paris sont déjà métamorphosées, afin d'assurer la sécurité des participants et des spectateurs tout au long de l'événement. Ce sont ainsi plus de 44 000 barrières qui ont été installées sur les trottoirs de la capitale. Entre ces barrières et les QR codes, sésame d'accès aux zones olympiques, le désarroi s'empare des commerçants parisiens.C'est que le durcissement des dispositifs de sécurité dans certains quartiers centraux de la capitale dissuade touristes et locaux de s’y rendre. La situation s'est donc brutalement dégradée. Certains voit leur chiffre d'affaire fondre de 30% à 70%.Les hôteliers et les restaurateurs, font particulièrement grise mine. Leurs établissements sont en effet loin de faire le plein. La plupart étaient en ordre de bataille, espérant profiter de la manne touristique offerte par les JO, mais l'heure est au désenchantement.Une équipe de C dans l'air est allé en rencontré plusieurs. Entre grande difficulté et petites astuces pour attirer la clientèle, ils vivent tous la peur de ne pas voir arriver de clients.Parallèlement à la mise en place du dispositif de sécurité, les autorités accélèrent le démantèlement, dans et autour de Paris, de campements illégaux très majoritairement peuplés de migrants. Ces évacuations ont rapidement interpellé les acteurs qui viennent en aide aux personnes en situation de précarité. Au point que de nombreuses associations dénoncent aujourd'hui un "sprint final du nettoyage social" en cours dans les rues franciliennes. Les autorités se défendent de se livrer à de telle pratique.Toujours est-il que ces populations sans-abri sont envoyées en régions, où rien n'a été prévu pour encaisser cette arrivée massive et annoncée comme provisoire. A Bordeaux, où se sont rendus des journalistes de C dans l'air, les associations voient le nombre de leurs bénéficiaires exploser, alors que les places disponibles n'ont, elles, pas augmenté.La sécurisation des zones olympiques ne va-t-elle pas devenir étouffante pour les commerçants et restaurateurs dont les établissements sont désertés ? Un "nettoyage social" est-il en cours en Ile-de-France comme le dénoncent les associations ?Nos invités : Yves Thréard, Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - "Le Figaro"Pierre Rondeau, Économiste du sport, Codirecteur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean JaurèsAudrey Goutard, Grand reporter - France Télévisions, Spécialiste des faits de sociétéSandra Hoibian, Directrice générale du CRÉDOC
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A trois jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, la sécurité est au centre de toutes les attentions de l'appareil d'Etat. "Rien ne doit pouvoir nous échapper", a affirmé le Premier ministre Gabriel Attal ce matin. Le locataire de Matignon a également tenu à rappeler l’interdiction de faire voler des drones près des sites des Jeux olympiques, indiquant que depuis une dizaine de jours, les forces de l’ordre interceptent en moyenne six drones quotidiennement. "Nous sommes prêts", assurait quant à lui Emmanuel Macron hier, saluant le dispositif de sécurité. Hier également, Gérald Darmanin adressait une lettre manuscrite à tous les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents de préfectures ainsi qu'aux secours. "Les yeux du monde seront fixés sur vous. Votre tâche ne sera pas facile", a-t-il déclaré. Le ministre de l'Intérieur a aussi demandé à tous les agents de son ministère de "présenter le plus beau visage de la France".
Alors que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques approche à grands pas, les rues de Paris sont déjà métamorphosées, afin d'assurer la sécurité des participants et des spectateurs tout au long de l'événement. Ce sont ainsi plus de 44 000 barrières qui ont été installées sur les trottoirs de la capitale. Entre ces barrières et les QR codes, sésame d'accès aux zones olympiques, le désarroi s'empare des commerçants parisiens.
C'est que le durcissement des dispositifs de sécurité dans certains quartiers centraux de la capitale dissuade touristes et locaux de s’y rendre. La situation s'est donc brutalement dégradée. Certains voit leur chiffre d'affaire fondre de 30% à 70%.
Les hôteliers et les restaurateurs, font particulièrement grise mine. Leurs établissements sont en effet loin de faire le plein. La plupart étaient en ordre de bataille, espérant profiter de la manne touristique offerte par les JO, mais l'heure est au désenchantement.
Une équipe de C dans l'air est allé en rencontré plusieurs. Entre grande difficulté et petites astuces pour attirer la clientèle, ils vivent tous la peur de ne pas voir arriver de clients.
Parallèlement à la mise en place du dispositif de sécurité, les autorités accélèrent le démantèlement, dans et autour de Paris, de campements illégaux très majoritairement peuplés de migrants. Ces évacuations ont rapidement interpellé les acteurs qui viennent en aide aux personnes en situation de précarité. Au point que de nombreuses associations dénoncent aujourd'hui un "sprint final du nettoyage social" en cours dans les rues franciliennes. Les autorités se défendent de se livrer à de telle pratique.
Toujours est-il que ces populations sans-abri sont envoyées en régions, où rien n'a été prévu pour encaisser cette arrivée massive et annoncée comme provisoire. A Bordeaux, où se sont rendus des journalistes de C dans l'air, les associations voient le nombre de leurs bénéficiaires exploser, alors que les places disponibles n'ont, elles, pas augmenté.
La sécurisation des zones olympiques ne va-t-elle pas devenir étouffante pour les commerçants et restaurateurs dont les établissements sont désertés ? Un "nettoyage social" est-il en cours en Ile-de-France comme le dénoncent les associations ?
Nos invités :
Yves Thréard, Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - "Le Figaro"
Pierre Rondeau, Économiste du sport, Codirecteur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès
Audrey Goutard, Grand reporter - France Télévisions, Spécialiste des faits de société
Sandra Hoibian, Directrice générale du CRÉDOC
Présenté par : Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions