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Affaire Benalla : à qui la faute ?
C dans l'air- 1 h 5 min
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Cinq jours de tourmente et un Président toujours muet. Emmanuel Macron, sous le feu des critiques de l’opposition, ne s’est pas exprimé au sujet de son désormais ex-chef de cabinet adjoint, Alexandre Benalla. Aujourd’hui, c’est son ministre de l’Intérieur qui a été auditionné par la commission d’enquête parlementaire, alors que l’Assemblée Nationale est paralysée par cette affaire. Du côté judiciaire, Alexandre Benalla a été mis en examen après un week-end de garde à vue, aux côtés du gendarme réserviste Vincent Crase et de trois policiers. Ce lundi matin, c’est Gérard Collomb qui a répondu le premier, sous serment, aux questions des députés. Une audition sous pression, alors qu’une partie de l’opposition appelle à sa démission. Le ministre se défend de toute faute personnelle et renvoie la balle du côté de l’Elysée et du préfet de police, entendu dans l’après-midi par la commission d’enquête. De son côté, Emmanuel Macron "parlera quand il le jugera utile", assure l’Elysée, mais promet qu’il "n’y aura pas d’impunité" dans cette affaire. Ce week-end, le Président de la République a multiplié les réunions de crise. Quelle est sa stratégie pour se sortir d’une affaire inédite ? Emmanuel Macron finira-t-il par s’exprimer sur une affaire qui entache cette "République exemplaire" qui avait été l’une de ses promesses de campagne ? Si cette crise est sans précédent pour Emmanuel Macron, ça n’est pas la première fois qu’un président français a recours à des "fidèles" au profil atypique pour assurer sa sécurité. Sous la Ve république, le Service d’Action Civile, à la botte du pouvoir gaullien, s’apparentait à une véritable police secrète. Peut-on parler d’un système similaire avec l’affaire Benalla ? Qui sera le "fusible" devant sauter pour protéger le gouvernement ? Jusqu’où ira cette "affaire d’Etat" qui ébranle l’exécutif ? Invités : Bruno JEUDY, Rédacteur en chef du service politique de Paris Match Tugdual DENIS, Grand reporter au service politique du Point Elise VINCENT, Journaliste spécialiste des questions Police - Justice du Monde Edouard LECERF, Directeur général adjoint de BVA
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Cinq jours de tourmente et un Président toujours muet. Emmanuel Macron, sous le feu des critiques de l’opposition, ne s’est pas exprimé au sujet de son désormais ex-chef de cabinet adjoint, Alexandre Benalla. Aujourd’hui, c’est son ministre de l’Intérieur qui a été auditionné par la commission d’enquête parlementaire, alors que l’Assemblée Nationale est paralysée par cette affaire. Du côté judiciaire, Alexandre Benalla a été mis en examen après un week-end de garde à vue, aux côtés du gendarme réserviste Vincent Crase et de trois policiers.
Ce lundi matin, c’est Gérard Collomb qui a répondu le premier, sous serment, aux questions des députés. Une audition sous pression, alors qu’une partie de l’opposition appelle à sa démission. Le ministre se défend de toute faute personnelle et renvoie la balle du côté de l’Elysée et du préfet de police, entendu dans l’après-midi par la commission d’enquête.
De son côté, Emmanuel Macron "parlera quand il le jugera utile", assure l’Elysée, mais promet qu’il "n’y aura pas d’impunité" dans cette affaire. Ce week-end, le Président de la République a multiplié les réunions de crise. Quelle est sa stratégie pour se sortir d’une affaire inédite ? Emmanuel Macron finira-t-il par s’exprimer sur une affaire qui entache cette "République exemplaire" qui avait été l’une de ses promesses de campagne ?
Si cette crise est sans précédent pour Emmanuel Macron, ça n’est pas la première fois qu’un président français a recours à des "fidèles" au profil atypique pour assurer sa sécurité. Sous la Ve république, le Service d’Action Civile, à la botte du pouvoir gaullien, s’apparentait à une véritable police secrète. Peut-on parler d’un système similaire avec l’affaire Benalla ? Qui sera le "fusible" devant sauter pour protéger le gouvernement ? Jusqu’où ira cette "affaire d’Etat" qui ébranle l’exécutif ?
Invités :
Bruno JEUDY, Rédacteur en chef du service politique de Paris Match
Tugdual DENIS, Grand reporter au service politique du Point
Elise VINCENT, Journaliste spécialiste des questions Police - Justice du Monde
Edouard LECERF, Directeur général adjoint de BVA
Présenté par : Axel de Tarlé