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Remaniement : qui entre ? qui sort ?
C dans l'air- 1 h 4 min
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Les tractations se poursuivent. Gabriel Attal et Emmanuel Macron continuent de plancher sur la composition du nouveau gouvernement, deux jours après la nomination du ministre de l’Éducation au poste de Premier ministre. En attendant, le nouveau Premier ministre multiplie les déplacements et le rencontres : mardi dans le Pas-de-Calais avec des Français sinistrés par les inondations, mercredi dans un commissariat du Val-d’Oise avec Gérald Darmanin ministre de l’Intérieur et ce jeudi à Matignon pour recevoir les organisations syndicales et patronales. Il avait annoncé mardi, lors de la passation des pouvoirs, son intention d'inviter rapidement à Matignon les "forces vives" du pays. Alors pourquoi l’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale tarde-t-elle ? Se dirige-t-on vers une équipe resserrée ? L'Élysée aurait pour objectif de nommer entre 10 et 15 ministres. Mais la promesse d'un gouvernement "resserré", faite à plusieurs reprises sous la Ve République, est rarement tenue. Dans un contexte d'intempéries, de grand froid et d'alerte attentat, l’exécutif souhaiterai également mettre rapidement sur pied une équipe opérationnelle et ne pas laisser la gestion des affaires courantes à un gouvernement en sursis. Mais pour l’heure, il se fait toujours attendre alors que de nombreuses décisions vont devoir être prises notamment en matière d’énergie. Les prix n’augmentent plus sur les marchés et la Commission de régulation de l’énergie a dévoilé ce jeudi sa proposition d’évolution des tarifs réglementés de l’électricité au 1er février 2024. Elle propose de baisser les prix du tarif règlementé. Or, le gouvernement sortant avait annoncé, en novembre dernier, une progression de 10 %, notamment par le biais d’une hausse des taxes. Le bouclier énergie mis en place pour limiter la facture des consommateurs après l’invasion de la Russie en Ukraine en 2022 ayant généré un gros manque à gagner pour les finances publiques (cinq milliards d’euros l’an dernier). Alors que va décider le gouvernement Attal ? Autre dossier sur le bureau du nouveau Premier ministre : les salaires. Chez EDF, les négociations salariales annuelles pour 2024 ont échoué lundi, lors d'une ultime réunion avec la direction et les quatre organisations syndicales ont déposé un préavis de grève. Alors que l’inflation continue d’impacter fortement le budget des Français, la question de l’augmentation des salaires est au cœur des discussions et des débats politiques en ce début d’année. Le secrétaire national du PCF a annoncé sur TF1 mardi le lancement par son parti d'une "opération vérité" sur les salaires "dans les jours qui viennent" pour "montrer au Premier ministre la réalité des salaires dans notre pays."Fabien Roussel qui parle de "smicardisation de la France" a par ailleurs réitéré son appel à "augmenter les salaires et les pensions de retraite". "ll faut faire en sorte que le travail paie. Nous avons besoin de remettre le travail au cœur du projet France", a affirmé le dirigeant communiste qui a rappelé sa proposition d'indexation des salaires sur l'inflation. Attendu sur le sujet du pouvoir d’achat, le Premier ministre va également devoir gérer la réforme de l’AME promise par Élisabeth Borne et les suites de la loi immigration. Dès l'adoption du texte, l'exécutif avait reconnu que certaines dispositions pouvaient être contraire à la Constitution. Lors de ses vœux, le président du Conseil constitutionnel a indiqué que la décision des Sages sur le projet de loi sera rendue le 25 janvier prochain. Il en a profité pour rappeler que l’institution "n’était ni une chambre d’écho des tendances de l’opinion, ni une chambre d’appel des choix du Parlement". Le tout en insistant sur la nécessité de "toujours veiller à respecter l’État de droit" quand on souhaite changer les lois. Plusieurs dispositions jugées inconstitutionnelles pourraient être censurées. Nos invités : - Christophe Barbier, Éditorialiste politique, Conseiller de la rédaction - "Franc-Tireur" - Alix Bouilhaguet, Éditorialiste politique - France Télévisions - Caroline Vigoureux, Journaliste politique - "La Tribune Dimanche" - Jean Garrigues, Historien, Président du Comité d’histoire parlementaire et politique
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Les tractations se poursuivent. Gabriel Attal et Emmanuel Macron continuent de plancher sur la composition du nouveau gouvernement, deux jours après la nomination du ministre de l’Éducation au poste de Premier ministre. En attendant, le nouveau Premier ministre multiplie les déplacements et le rencontres : mardi dans le Pas-de-Calais avec des Français sinistrés par les inondations, mercredi dans un commissariat du Val-d’Oise avec Gérald Darmanin ministre de l’Intérieur et ce jeudi à Matignon pour recevoir les organisations syndicales et patronales. Il avait annoncé mardi, lors de la passation des pouvoirs, son intention d'inviter rapidement à Matignon les "forces vives" du pays.
Alors pourquoi l’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale tarde-t-elle ? Se dirige-t-on vers une équipe resserrée ? L'Élysée aurait pour objectif de nommer entre 10 et 15 ministres. Mais la promesse d'un gouvernement "resserré", faite à plusieurs reprises sous la Ve République, est rarement tenue. Dans un contexte d'intempéries, de grand froid et d'alerte attentat, l’exécutif souhaiterai également mettre rapidement sur pied une équipe opérationnelle et ne pas laisser la gestion des affaires courantes à un gouvernement en sursis. Mais pour l’heure, il se fait toujours attendre alors que de nombreuses décisions vont devoir être prises notamment en matière d’énergie.
Les prix n’augmentent plus sur les marchés et la Commission de régulation de l’énergie a dévoilé ce jeudi sa proposition d’évolution des tarifs réglementés de l’électricité au 1er février 2024. Elle propose de baisser les prix du tarif règlementé. Or, le gouvernement sortant avait annoncé, en novembre dernier, une progression de 10 %, notamment par le biais d’une hausse des taxes. Le bouclier énergie mis en place pour limiter la facture des consommateurs après l’invasion de la Russie en Ukraine en 2022 ayant généré un gros manque à gagner pour les finances publiques (cinq milliards d’euros l’an dernier). Alors que va décider le gouvernement Attal ?
Autre dossier sur le bureau du nouveau Premier ministre : les salaires. Chez EDF, les négociations salariales annuelles pour 2024 ont échoué lundi, lors d'une ultime réunion avec la direction et les quatre organisations syndicales ont déposé un préavis de grève. Alors que l’inflation continue d’impacter fortement le budget des Français, la question de l’augmentation des salaires est au cœur des discussions et des débats politiques en ce début d’année. Le secrétaire national du PCF a annoncé sur TF1 mardi le lancement par son parti d'une "opération vérité" sur les salaires "dans les jours qui viennent" pour "montrer au Premier ministre la réalité des salaires dans notre pays."Fabien Roussel qui parle de "smicardisation de la France" a par ailleurs réitéré son appel à "augmenter les salaires et les pensions de retraite". "ll faut faire en sorte que le travail paie. Nous avons besoin de remettre le travail au cœur du projet France", a affirmé le dirigeant communiste qui a rappelé sa proposition d'indexation des salaires sur l'inflation.
Attendu sur le sujet du pouvoir d’achat, le Premier ministre va également devoir gérer la réforme de l’AME promise par Élisabeth Borne et les suites de la loi immigration. Dès l'adoption du texte, l'exécutif avait reconnu que certaines dispositions pouvaient être contraire à la Constitution. Lors de ses vœux, le président du Conseil constitutionnel a indiqué que la décision des Sages sur le projet de loi sera rendue le 25 janvier prochain. Il en a profité pour rappeler que l’institution "n’était ni une chambre d’écho des tendances de l’opinion, ni une chambre d’appel des choix du Parlement". Le tout en insistant sur la nécessité de "toujours veiller à respecter l’État de droit" quand on souhaite changer les lois. Plusieurs dispositions jugées inconstitutionnelles pourraient être censurées.
Nos invités :
- Christophe Barbier, Éditorialiste politique, Conseiller de la rédaction - "Franc-Tireur"
- Alix Bouilhaguet, Éditorialiste politique - France Télévisions
- Caroline Vigoureux, Journaliste politique - "La Tribune Dimanche"
- Jean Garrigues, Historien, Président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions