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Otage libérée : à 85 ans... "J'ai traversé l'enfer"
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Deux femmes israéliennes, kidnappées le 7 octobre dernier avec leurs maris au sein d’un kibboutz, ont été libérées lundi soir par le Hamas. Le groupe palestinien dit avoir relâché les deux octogénaires “pour des raisons humanitaires pressantes” grâce à une médiation du Qatar et de l’Égypte. L’une d’entre elles a raconté avoir vécu pendant dix-huit jours dans pièces dans les tunnels sous Gaza. Au moins 220 personnes sont encore retenues par le Hamas. Parmi elles, neufs Français. Emmanuel Macron a rencontré ce matin à Tel-Aviv leurs familles ainsi que celles des victimes françaises. Trente Français ont été assassinés lors de l’attaque du 7 octobre. C’est "une page noire de notre propre histoire", a déploré ce matin le chef de l'État aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le président de la République - qui a assuré la population israélienne de "la solidarité" de la France – a ensuite proposé que la coalition internationale déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’État islamique "puisse lutter aussi contre le Hamas". "Je propose à nos partenaires internationaux" que "nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous", a-t-il expliqué. Le chef de l’Etat a également appelé "à une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens". "Le Hamas doit être combattu mais la cause palestinienne doit être entendue avec raison", a plaidé Emmanuel Macron avant de rencontrer dans l'après-midi à Ramallah le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, puis se rendre dans la soirée en Jordanie. Alors quels sont les enjeux du déplacement d’Emmanuel Macron au Proche-Orient ? Comment relancer le processus de paix entre Israël et la Palestine ? Que signifie "bâtir une coalition internationale" contre le Hamas ? Comment cette proposition est-elle reçue dans la région ? Quel est le traitement médiatique du déplacement d’Emmanuel Macron et plus largement de la guerre entre Israël et le Hamas dans le monde arabe ? Enfin à l’heure où l’information est un champ de bataille dans cette guerre entre Israël et le Hamas, comment parvenir à informer sur la situation à Gaza ? Depuis le 7 octobre, Israël bombarde sans discontinuer Gaza, dont l’entrée est impossible pour les journalistes étrangers. Le travail des correspondants est la seule source d’information indépendante disponible pour les rédactions du monde entier. Mais il est devenu extrêmement dangereux. En deux semaines de combats, vingt-trois sont morts, selon un décompte tenu par le Committee to Protect Journalists, une ONG américaine. La plupart sont palestiniens. Le dernier, le journaliste Roshdi Sarraj, 31 ans, qui était par ailleurs "fixeur" pour plusieurs médias français dont Radio France ou Mediapart, a été tué dimanche par une frappe israélienne. Nos experts : Vincent Hugeux, journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction - "Libération" Alain Bauer, professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement Hasni Abidi, politologue - directeur du CERMAM, Centre d’Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen
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Deux femmes israéliennes, kidnappées le 7 octobre dernier avec leurs maris au sein d’un kibboutz, ont été libérées lundi soir par le Hamas. Le groupe palestinien dit avoir relâché les deux octogénaires “pour des raisons humanitaires pressantes” grâce à une médiation du Qatar et de l’Égypte. L’une d’entre elles a raconté avoir vécu pendant dix-huit jours dans pièces dans les tunnels sous Gaza.
Au moins 220 personnes sont encore retenues par le Hamas. Parmi elles, neufs Français. Emmanuel Macron a rencontré ce matin à Tel-Aviv leurs familles ainsi que celles des victimes françaises. Trente Français ont été assassinés lors de l’attaque du 7 octobre. C’est "une page noire de notre propre histoire", a déploré ce matin le chef de l'État aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le président de la République - qui a assuré la population israélienne de "la solidarité" de la France – a ensuite proposé que la coalition internationale déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’État islamique "puisse lutter aussi contre le Hamas". "Je propose à nos partenaires internationaux" que "nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous", a-t-il expliqué. Le chef de l’Etat a également appelé "à une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens". "Le Hamas doit être combattu mais la cause palestinienne doit être entendue avec raison", a plaidé Emmanuel Macron avant de rencontrer dans l'après-midi à Ramallah le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, puis se rendre dans la soirée en Jordanie.
Alors quels sont les enjeux du déplacement d’Emmanuel Macron au Proche-Orient ? Comment relancer le processus de paix entre Israël et la Palestine ? Que signifie "bâtir une coalition internationale" contre le Hamas ? Comment cette proposition est-elle reçue dans la région ? Quel est le traitement médiatique du déplacement d’Emmanuel Macron et plus largement de la guerre entre Israël et le Hamas dans le monde arabe ? Enfin à l’heure où l’information est un champ de bataille dans cette guerre entre Israël et le Hamas, comment parvenir à informer sur la situation à Gaza ?
Depuis le 7 octobre, Israël bombarde sans discontinuer Gaza, dont l’entrée est impossible pour les journalistes étrangers. Le travail des correspondants est la seule source d’information indépendante disponible pour les rédactions du monde entier. Mais il est devenu extrêmement dangereux. En deux semaines de combats, vingt-trois sont morts, selon un décompte tenu par le Committee to Protect Journalists, une ONG américaine. La plupart sont palestiniens. Le dernier, le journaliste Roshdi Sarraj, 31 ans, qui était par ailleurs "fixeur" pour plusieurs médias français dont Radio France ou Mediapart, a été tué dimanche par une frappe israélienne.
Nos experts :
Vincent Hugeux, journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction - "Libération"
Alain Bauer, professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
Hasni Abidi, politologue - directeur du CERMAM, Centre d’Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions