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Wauquiez / Calmels : deux droites irréconciliables ?

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Cette fois, la rupture est actée. Après deux semaines de conflit ouvert entre le patron des Républicains et sa numéro 2, Laurent Wauquiez a tranché, hier soir, en limogeant sa vice-présidente Virginie Calmels, aussitôt remplacée par Jean Leonetti, maire d'Antibes-Juan Les Pins. Depuis quinze jours, celle dont la carrière politique a débuté en 2014 à Bordeaux aux côtés d'Alain Juppé et qui avait rejoint Laurent Wauquiez à l'été 2017 lors de sa campagne pour la présidence de LR, multipliait les critiques sur la ligne jugée trop à droite du parti. Elle avait ainsi récemment refusé de distribuer un tract de LR intitulé « Pour que la France reste la France » expliquant qu’il était « inutilement anxiogène ». Elle avait également évoqué un « dysfonctionnement » au sommet du parti. L'ancienne directrice générale d'Endemol monde avait réitéré sa position mardi dernier lors d'une réunion de direction houleuse ainsi que ce week-end dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France. Dans cet entretien, elle s’est livrée à une violente remise en cause du chef, assurant notamment que Laurent Wauquiez « veut imposer sa seule ligne ». Quelques heures plus tard, elle était donc débarquée. Un départ qui s’il était attendu chez les cadres LR, il soulève aujourd’hui de nombreuses réactions. L'ex-Président Nicolas Sarkozy est sorti publiquement de son silence politique ce lundi pour rappeler à ses anciennes troupes que « sans le rassemblement rien n'est possible », alors que ce divorce à quelques mois des élections européennes suscite de nombreuses interrogations sur l’avenir de la droite : le parti peut-il imploser sur fond de discorde entre Laurent Wauquiez et Virginie Calmels ? Y a-t-il deux droites irréconciliables au sein de LR ?     Invités :     - Roland Cayrol, politologue - directeur du Centre d’études et d’analyses (Cetan)   - Catherine Nay, éditorialiste politique à Europe 1   - Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match   - Bernard Sananes, politologue – président de l’institut de sondages ELABE

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Cette fois, la rupture est actée. Après deux semaines de conflit ouvert entre le patron des Républicains et sa numéro 2, Laurent Wauquiez a tranché, hier soir, en limogeant sa vice-présidente Virginie Calmels, aussitôt remplacée par Jean Leonetti, maire d'Antibes-Juan Les Pins.

Depuis quinze jours, celle dont la carrière politique a débuté en 2014 à Bordeaux aux côtés d'Alain Juppé et qui avait rejoint Laurent Wauquiez à l'été 2017 lors de sa campagne pour la présidence de LR, multipliait les critiques sur la ligne jugée trop à droite du parti. Elle avait ainsi récemment refusé de distribuer un tract de LR intitulé « Pour que la France reste la France » expliquant qu’il était « inutilement anxiogène ». Elle avait également évoqué un « dysfonctionnement » au sommet du parti. L'ancienne directrice générale d'Endemol monde avait réitéré sa position mardi dernier lors d'une réunion de direction houleuse ainsi que ce week-end dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France. Dans cet entretien, elle s’est livrée à une violente remise en cause du chef, assurant notamment que Laurent Wauquiez « veut imposer sa seule ligne ».

Quelques heures plus tard, elle était donc débarquée. Un départ qui s’il était attendu chez les cadres LR, il soulève aujourd’hui de nombreuses réactions. L'ex-Président Nicolas Sarkozy est sorti publiquement de son silence politique ce lundi pour rappeler à ses anciennes troupes que « sans le rassemblement rien n'est possible », alors que ce divorce à quelques mois des élections européennes suscite de nombreuses interrogations sur l’avenir de la droite : le parti peut-il imploser sur fond de discorde entre Laurent Wauquiez et Virginie Calmels ? Y a-t-il deux droites irréconciliables au sein de LR ?

 

 

Invités :

 

 

- Roland Cayrol, politologue - directeur du Centre d’études et d’analyses (Cetan)

 

- Catherine Nay, éditorialiste politique à Europe 1

 

- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match

 

- Bernard Sananes, politologue – président de l’institut de sondages ELABE

Présenté par : Caroline Roux, Bruce Toussaint