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Émission spéciale : L'OTAN dans la guerre
C dans l'air- 1 h 4 min
- Français
- indisponible
- tous publics
La contre-offensive se poursuit en Ukraine. Mais l'avancée des soldats ukrainiens est lente, très difficile. Il faut percer les épaisses lignes des forces russes : champs de mines, tranchées, fortifications, aviations… Les combats sont très intenses et les pertes importantes. Une bataille mètre par mètre. La contre-attaque ukrainienne sera longue et progressive. Elle prendra des semaines, voire des mois. C’est la conviction des états-majors occidentaux et des ministres de la défense des pays de l’OTAN qui se réunissent, ce jeudi 15 et ce vendredi 16 juin, à Bruxelles pour préparer le sommet qui se tiendra en juillet prochain à Vilnius. Au menu des discussions : l'intensification du soutien à l'Ukraine et le renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l'Alliance. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a plaidé ainsi mercredi pour un soutien militaire accru de l'Alliance aux forces ukrainiennes afin de leur permettre de poursuivre leur contre-offensive contre la Russie malgré les pertes subies. "La chose la plus évidente à faire est de s'assurer qu'ils aient des armes et des approvisionnements pour continuer à mener l'offensive", a-t-il déclaré. Jens Stoltenberg a également estimé au micro de C dans l’air que " l’armée russe manque de tout. Elle a une mauvaise logistique, elle a du mal à équiper ses soldats. Elle a un mauvais commandement et le moral est au plus bas." "plus les Ukrainiens repousseront les forces russes (…) plus il est probable que le président Poutine se rendra compte qu’il ne peut pas gagner cette guerre, qu’il doit s’assoir et négocier". D’ici là, les combats font rage en Ukraine et l’OTAN entend se doter de divers mécanismes pour se renforcer. L’objectif étant pout l’alliance de pouvoir défendre à n’importe quel moment tous les membres de l’organisation transatlantique en cas d’agression. C’est dans ce cadre que l’OTAN a lancé lundi et jusqu’au 23 juin, un vaste exercice militaire de défense aérienne. Baptisé "Air Defender 23", l’exercice, coordonné par l’Allemagne, est le plus important de l’histoire de l’alliance nord Atlantique. Ces manœuvres militaires sont destinées à renforcer notamment la coordination des opérations et la protection contre les drones et missiles de croisière en cas d’attaque contre des villes, aéroports ou ports situés sur le territoire de l’OTAN. Quelque 250 avions militaires de 25 pays membres dont la Finlande et jusqu’à 10 000 soldats participeront à l’exercice censé montrer, par une démonstration de force en Europe centrale et orientale, l’unité de l’Alliance face aux menaces potentielles de la Russie qui vient elle aussi de réaliser une démonstration de force au large de la mer Baltique. Sur cette mer entourée de pays membres de l'OTAN, la marine russe a effectué de vastes exercices militaires : 25 avions, 40 navires de guerre et 3500 soldats ont simulé des scénarios de combat jusqu’à ce 15 juin. Nos invités : - Guillaume Ancel, Ancien officier de l’armée française – Écrivain - Peer de Jong, Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, auteur de "Agir entre les lignes" - Elsa Vidal, Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI- Pierre Haroche, Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres - Dominique De Villepin, Ancien Premier Ministre
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La contre-offensive se poursuit en Ukraine. Mais l'avancée des soldats ukrainiens est lente, très difficile. Il faut percer les épaisses lignes des forces russes : champs de mines, tranchées, fortifications, aviations… Les combats sont très intenses et les pertes importantes. Une bataille mètre par mètre. La contre-attaque ukrainienne sera longue et progressive. Elle prendra des semaines, voire des mois. C’est la conviction des états-majors occidentaux et des ministres de la défense des pays de l’OTAN qui se réunissent, ce jeudi 15 et ce vendredi 16 juin, à Bruxelles pour préparer le sommet qui se tiendra en juillet prochain à Vilnius. Au menu des discussions : l'intensification du soutien à l'Ukraine et le renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l'Alliance.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a plaidé ainsi mercredi pour un soutien militaire accru de l'Alliance aux forces ukrainiennes afin de leur permettre de poursuivre leur contre-offensive contre la Russie malgré les pertes subies. "La chose la plus évidente à faire est de s'assurer qu'ils aient des armes et des approvisionnements pour continuer à mener l'offensive", a-t-il déclaré. Jens Stoltenberg a également estimé au micro de C dans l’air que " l’armée russe manque de tout. Elle a une mauvaise logistique, elle a du mal à équiper ses soldats. Elle a un mauvais commandement et le moral est au plus bas." "plus les Ukrainiens repousseront les forces russes (…) plus il est probable que le président Poutine se rendra compte qu’il ne peut pas gagner cette guerre, qu’il doit s’assoir et négocier".
D’ici là, les combats font rage en Ukraine et l’OTAN entend se doter de divers mécanismes pour se renforcer. L’objectif étant pout l’alliance de pouvoir défendre à n’importe quel moment tous les membres de l’organisation transatlantique en cas d’agression. C’est dans ce cadre que l’OTAN a lancé lundi et jusqu’au 23 juin, un vaste exercice militaire de défense aérienne. Baptisé "Air Defender 23", l’exercice, coordonné par l’Allemagne, est le plus important de l’histoire de l’alliance nord Atlantique. Ces manœuvres militaires sont destinées à renforcer notamment la coordination des opérations et la protection contre les drones et missiles de croisière en cas d’attaque contre des villes, aéroports ou ports situés sur le territoire de l’OTAN. Quelque 250 avions militaires de 25 pays membres dont la Finlande et jusqu’à 10 000 soldats participeront à l’exercice censé montrer, par une démonstration de force en Europe centrale et orientale, l’unité de l’Alliance face aux menaces potentielles de la Russie qui vient elle aussi de réaliser une démonstration de force au large de la mer Baltique. Sur cette mer entourée de pays membres de l'OTAN, la marine russe a effectué de vastes exercices militaires : 25 avions, 40 navires de guerre et 3500 soldats ont simulé des scénarios de combat jusqu’à ce 15 juin.
Nos invités :
- Guillaume Ancel, Ancien officier de l’armée française – Écrivain
- Peer de Jong, Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, auteur de "Agir entre les lignes"
- Elsa Vidal, Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
- Pierre Haroche, Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres
- Dominique De Villepin, Ancien Premier Ministre
Présenté par : Caroline Roux