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4 enfants dans l'enfer de l'Amazonie...
C dans l'air- 1 h 4 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Ils avaient disparu depuis le crash de l'avion dans lequel ils voyageaient en Amazonie. 4 enfants, âgés de 1 à 13 ans, ont été retrouvés vivants après quarante jours dans la jungle colombienne, à quelques kilomètres de l’épave de l'avion. Le 1er mai dernier, l’engin s'était écrasé dans le sud de Caqueta, en Colombie. Depuis, une centaine de militaires et des dizaines d'indigènes tentaient de remonter leur piste grâce aux précieuses traces qu'ils pouvaient laisser dans l'épaisse végétation. Les trois adultes du vol, dont la mère des enfants, étant décédés, ils ont dû survivre par leurs propres moyens. Très amaigris et déshydratés, ils ont été découverts vendredi dernier et immédiatement transférés dans un hôpital de Bogota. Globalement, ces enfants ne présentent pas un état de santé particulièrement dégradé. Ils sont très faibles, mais ils sont désormais hors de danger. Le médecin militaire qui les a pris en charge a relevé des signes de malnutrition, quelques lésions cutanées et piqûres. Un état de santé général qui relève presque du miracle, après quarante jours passés dans la forêt amazonienne. Alors comment ces enfants, membres d'une communauté indigène, ont-ils pu survivre aussi longtemps dans la jungle, sans nourriture ni eau ? D’autant que l’un d’eux n’avait qu’un an, ce qui nécessite une attention particulière. Comment parvenir à vivre dans un milieu aussi hostile ? Cette question, nombre de scientifiques se la posent également aujourd’hui à l’heure du réchauffement climatique qui nous expose à des conditions extrêmes et changeantes. L’humain saura-t-il s’adapter ? Dans ce but, vingt Français, menés par l’explorateur-chercheur Christian Clot, se sont envolés ces derniers mois vers la forêt équatoriale de Guyane et sa chaleur humide, les terres glacées au-delà du cercle polaire arctique finlandais et le désert aride du Rub Al-Khali d’Arabie dépassant les 50 °C, pour les trois premiers volets de la mission Deep Climate. En immersion totale pendant quarante jours à chaque fois, l’équipe a conduit un vaste protocole d’études dans le cadre du Human Adaptation Institute pour comprendre l'adaptation du corps humain à des conditions extrêmes. Car Deep Climate est bien une expédition scientifique et non la version extrême de "Koh- Lanta". Un seul point commun tout de même avec l’émission de téléréalité : celui d’embarquer dans l’aventure Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Ces "climatonautes" volontaires, dix hommes et dix femmes âgés de 25 à 62 ans, sont joaillières, psychologue, auteur-conférencier, agent de sécurité, ingénieur spatial… En décembre, ils avaient embarqué dans une première mission en immersion en Amazonie française, pour descendre le long de la rivière Mataroni. Quarante jours au cours desquels ils ont découvert la nécessaire adaptation aux éléments environnants et pu observer quelques espèces de la faune et la flore de la forêt amazonienne. Car l’Amazonie héberge une biodiversité phénoménale : environ 2,5 millions d’espèces d’insectes et actuellement, au moins 40 000 espèces de plantes, 3 000 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 427 amphibiens et 378 reptiles, soit une espèce sur dix connues sur Terre. À cette biodiversité s’ajoute les 550 millions d’hectares de forêts denses, le tiers des forêts tropicales humides restantes de la planète et 6 762 km de rivières sinueuses… Autant d’éléments qui expliquent l’importance de l’Amazonie pour l’ensemble de la planète. Mais en l’espace de seulement dix ans, la surface de forêt perdue en Amazonie atteint entre 415 000 et 587 000 km² - la France a une superficie totale (sans les territoires d’outre-mer) de 547 030 km2 – avec la majeure partie de forêt perdue servant à produire de la nourriture pour le bétail. Nos Invités : - Commandant Henri, Officier de légion de l’armée de terre - Patrick Deshayes, Anthropologue - professeur émérite de l’université Lyon 2 - Anne Senequier, Médecin pédopsychiatre - directrice de l'observatoire Santé et Environnement à l’IRIS- David Manise, Instructeur de survie - auteur de “Manuel de Survie en milieu naturel” (éditions Amphora)
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Ils avaient disparu depuis le crash de l'avion dans lequel ils voyageaient en Amazonie. 4 enfants, âgés de 1 à 13 ans, ont été retrouvés vivants après quarante jours dans la jungle colombienne, à quelques kilomètres de l’épave de l'avion. Le 1er mai dernier, l’engin s'était écrasé dans le sud de Caqueta, en Colombie. Depuis, une centaine de militaires et des dizaines d'indigènes tentaient de remonter leur piste grâce aux précieuses traces qu'ils pouvaient laisser dans l'épaisse végétation. Les trois adultes du vol, dont la mère des enfants, étant décédés, ils ont dû survivre par leurs propres moyens. Très amaigris et déshydratés, ils ont été découverts vendredi dernier et immédiatement transférés dans un hôpital de Bogota. Globalement, ces enfants ne présentent pas un état de santé particulièrement dégradé. Ils sont très faibles, mais ils sont désormais hors de danger. Le médecin militaire qui les a pris en charge a relevé des signes de malnutrition, quelques lésions cutanées et piqûres. Un état de santé général qui relève presque du miracle, après quarante jours passés dans la forêt amazonienne.
Alors comment ces enfants, membres d'une communauté indigène, ont-ils pu survivre aussi longtemps dans la jungle, sans nourriture ni eau ? D’autant que l’un d’eux n’avait qu’un an, ce qui nécessite une attention particulière. Comment parvenir à vivre dans un milieu aussi hostile ? Cette question, nombre de scientifiques se la posent également aujourd’hui à l’heure du réchauffement climatique qui nous expose à des conditions extrêmes et changeantes. L’humain saura-t-il s’adapter ? Dans ce but, vingt Français, menés par l’explorateur-chercheur Christian Clot, se sont envolés ces derniers mois vers la forêt équatoriale de Guyane et sa chaleur humide, les terres glacées au-delà du cercle polaire arctique finlandais et le désert aride du Rub Al-Khali d’Arabie dépassant les 50 °C, pour les trois premiers volets de la mission Deep Climate. En immersion totale pendant quarante jours à chaque fois, l’équipe a conduit un vaste protocole d’études dans le cadre du Human Adaptation Institute pour comprendre l'adaptation du corps humain à des conditions extrêmes. Car Deep Climate est bien une expédition scientifique et non la version extrême de "Koh- Lanta". Un seul point commun tout de même avec l’émission de téléréalité : celui d’embarquer dans l’aventure Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Ces "climatonautes" volontaires, dix hommes et dix femmes âgés de 25 à 62 ans, sont joaillières, psychologue, auteur-conférencier, agent de sécurité, ingénieur spatial…
En décembre, ils avaient embarqué dans une première mission en immersion en Amazonie française, pour descendre le long de la rivière Mataroni. Quarante jours au cours desquels ils ont découvert la nécessaire adaptation aux éléments environnants et pu observer quelques espèces de la faune et la flore de la forêt amazonienne. Car l’Amazonie héberge une biodiversité phénoménale : environ 2,5 millions d’espèces d’insectes et actuellement, au moins 40 000 espèces de plantes, 3 000 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 427 amphibiens et 378 reptiles, soit une espèce sur dix connues sur Terre. À cette biodiversité s’ajoute les 550 millions d’hectares de forêts denses, le tiers des forêts tropicales humides restantes de la planète et 6 762 km de rivières sinueuses… Autant d’éléments qui expliquent l’importance de l’Amazonie pour l’ensemble de la planète. Mais en l’espace de seulement dix ans, la surface de forêt perdue en Amazonie atteint entre 415 000 et 587 000 km² - la France a une superficie totale (sans les territoires d’outre-mer) de 547 030 km2 – avec la majeure partie de forêt perdue servant à produire de la nourriture pour le bétail.
Nos Invités :
- Commandant Henri, Officier de légion de l’armée de terre
- Patrick Deshayes, Anthropologue - professeur émérite de l’université Lyon 2
- Anne Senequier, Médecin pédopsychiatre - directrice de l'observatoire Santé et Environnement à l’IRIS
- David Manise, Instructeur de survie - auteur de “Manuel de Survie en milieu naturel” (éditions Amphora)
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé