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1er Mai : La colère s'installe... La violence aussi
C dans l'air- 1 h 4 min
- Français
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- tous publics
Un 1er mai historique ? C'est en tout cas la promesse des organisations syndicales. Deux semaines après la promulgation de la loi sur la réforme des retraites, la journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs sera l’occasion d’une nouvelle mobilisation à travers toute la France. Jusqu’à 1,5 million de personnes sont attendues dans les rues et 300 rassemblements sont prévus dans tout le pays. Une mobilisation qui risque d’être « inédite et exceptionnelle », selon la nouvelle secrétaire nationale de la CGT Sophie Binet. De nombreux cortèges se sont élancés dans le calme ce matin. De sérieux incidents se produisent depuis le début du défilé à Lyon ce matin. Un black block, constitué de plusieurs centaines de personnes, s'est formé en tête du cortège. Depuis vendredi 14 avril et la promulgation de la loi sur la réforme des retraites, qu'il s'agisse d'Emmanuel Macron ou d'un ministre du gouvernement, plus aucun membre de l’exécutif ne peut sortir en public sans être chahuté. Le programme de chacun est soigneusement étudié et la mobilisation des manifestants s’organise notamment sur les réseaux sociaux. Quand Pap Ndiaye se déplace à Lyon, il est attendu par des manifestants équipés de casseroles. À son retour à Paris, il est accueilli à la gare par… des manifestants équipés de casseroles. Et le ministre doit être exfiltré. Si Elisabeth Borne visite un supermarché en Eure-et-Loir, c’est sous les cris d’opposants qui scandent : « 49.3, on n’en veut pas ! » Rima Abdul-Malak assiste à la cérémonie de la Nuit des Molières, elle est aussitôt interpellée par deux militantes. Face à cette situation, l'exécutif bouscule emploi du temps et protocole. Dernier exemple en date samedi soir. Lors de la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse, Emmanuel Macron, qui avait ces dernières années pris l’habitude de venir saluer les joueurs sur la pelouse avant le coup d'envoi de la rencontre, a dû faire modifier le protocole. Le rendez-vous a donc eu lieu en catimini dans les couloirs du Stade de France. Sur fond de tension sociale et de haute vigilance sécuritaire, jamais le président de la République n’est apparu sur les écrans géants du Stade de France. Sans doute pour éviter d'être sifflé par une partie du public. Les nombreux cartons rouges dont étaient munis les supporters ont dus être confisqués lors de leur entrée dans l'enceinte sportive. Dans cette situation de crise politique, le Rassemblement national semble remporter la mise. Cette année, le parti d’extrême droite délaisse sa traditionnelle réunion au pied d’une statue de Jeanne d’Arc à Paris pour une « fête de la nation » tournée « vers la paix sociale » en Seine-Maritime. Environ 1 400 militants du RN sont attendus au Carré des docks du Havre, où se tient l’événement, présenté comme un banquet. Le parti a également lancé son école de cadre. Face à cette situation, Renaissance s'active et prépare la riposte. Qu'attendre de ce 1er mai ? Les membres de l'exécutif pourront-ils bientôt remettre le nez dehors sans être chahutés ? Qu'est-ce qui peut encore freiner la progression du RN ?
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Un 1er mai historique ? C'est en tout cas la promesse des organisations syndicales. Deux semaines après la promulgation de la loi sur la réforme des retraites, la journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs sera l’occasion d’une nouvelle mobilisation à travers toute la France. Jusqu’à 1,5 million de personnes sont attendues dans les rues et 300 rassemblements sont prévus dans tout le pays. Une mobilisation qui risque d’être « inédite et exceptionnelle », selon la nouvelle secrétaire nationale de la CGT Sophie Binet. De nombreux cortèges se sont élancés dans le calme ce matin. De sérieux incidents se produisent depuis le début du défilé à Lyon ce matin. Un black block, constitué de plusieurs centaines de personnes, s'est formé en tête du cortège.
Depuis vendredi 14 avril et la promulgation de la loi sur la réforme des retraites, qu'il s'agisse d'Emmanuel Macron ou d'un ministre du gouvernement, plus aucun membre de l’exécutif ne peut sortir en public sans être chahuté. Le programme de chacun est soigneusement étudié et la mobilisation des manifestants s’organise notamment sur les réseaux sociaux. Quand Pap Ndiaye se déplace à Lyon, il est attendu par des manifestants équipés de casseroles. À son retour à Paris, il est accueilli à la gare par… des manifestants équipés de casseroles. Et le ministre doit être exfiltré. Si Elisabeth Borne visite un supermarché en Eure-et-Loir, c’est sous les cris d’opposants qui scandent : « 49.3, on n’en veut pas ! » Rima Abdul-Malak assiste à la cérémonie de la Nuit des Molières, elle est aussitôt interpellée par deux militantes. Face à cette situation, l'exécutif bouscule emploi du temps et protocole. Dernier exemple en date samedi soir. Lors de la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse, Emmanuel Macron, qui avait ces dernières années pris l’habitude de venir saluer les joueurs sur la pelouse avant le coup d'envoi de la rencontre, a dû faire modifier le protocole. Le rendez-vous a donc eu lieu en catimini dans les couloirs du Stade de France. Sur fond de tension sociale et de haute vigilance sécuritaire, jamais le président de la République n’est apparu sur les écrans géants du Stade de France. Sans doute pour éviter d'être sifflé par une partie du public. Les nombreux cartons rouges dont étaient munis les supporters ont dus être confisqués lors de leur entrée dans l'enceinte sportive.
Dans cette situation de crise politique, le Rassemblement national semble remporter la mise. Cette année, le parti d’extrême droite délaisse sa traditionnelle réunion au pied d’une statue de Jeanne d’Arc à Paris pour une « fête de la nation » tournée « vers la paix sociale » en Seine-Maritime. Environ 1 400 militants du RN sont attendus au Carré des docks du Havre, où se tient l’événement, présenté comme un banquet. Le parti a également lancé son école de cadre. Face à cette situation, Renaissance s'active et prépare la riposte.
Qu'attendre de ce 1er mai ? Les membres de l'exécutif pourront-ils bientôt remettre le nez dehors sans être chahutés ? Qu'est-ce qui peut encore freiner la progression du RN ?
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé