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"Confrontation" : Pékin met en garde Washington
C dans l'air- 1 h 3 min
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"Un risque de conflit et de confrontation". C'est en ces termes que Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, a qualifié lundi soir la situation de plus en plus tendue entre son pays et Washington. Une déclaration sous forme de blâme, et où les États-Unis sont accusés de vouloir "endiguer" l'Empire du Milieu. Sur le conflit ukrainien, la Chine estime également que Washington est une "main invisible" alimentant la guerre dans le but de "servir un certain agenda géopolitique". Ces affirmations font craindre le pire sur le plan diplomatique, surtout que Pékin refuse toujours de décrire l’offensive en Ukraine comme une agression de la Russie. Tout ceci advient après une multiplication des frictions entre les États-Unis et la Chine : ouïghours, déséquilibre de la balance commerciale, Taïwan... la tension diplomatique a même atteint son paroxysme récemment avec la controverse autour d’un ballon chinois ayant survolé le territoire américain. Washington a abattu le mois dernier l’appareil en le présentant comme un ballon espion, ce qu’ont nié les autorités chinoises. Face à cela, Donald Trump assure qu'une troisième guerre mondiale pourra être évitée s'il revient au pouvoir. Xi Jinping s'apprête en tout cas à obtenir un troisième mandat présidentiel dans quelques jours. Le parlement chinois se réunit actuellement pour officialiser sa prolongation à ses fonctions. À 69 ans, le leader continue donc d'exercer un pouvoir qu'il souhaite garder à vie. Actée en octobre dernier, cette reconduction avait reçu les "chaleureuses félicitations" des dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un. En Corée du Nord justement, le ton monte aussi avec les États-Unis. Kim Yo-Jong, la puissante sœur de Kim Jong-Un, a averti ce mardi que toute interception des missiles que la Corée du Nord testera au-dessus du Pacifique durant les prochains exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, "sera considérée comme une claire déclaration de guerre" contre son pays. Une manière de plus de montrer les muscles face à l'Occident, après la parade militaire du 9 février dernier, qui a présenté en grandes pompes l'arsenal et les armes les plus avancés du pays. Alors, le risque de confrontation entre Pékin et Washington est-il réel ? Qu'attendre du nouveau mandat de Xi Jinping ? Les menaces de la Corée du Nord envers les États-Unis sont-elles à prendre au sérieux ? Nos experts : - Pierre Haski, Chroniqueur international "France Inter" et "L’Obs" - Frédéric Encel, Docteur en géopolitique et auteur de "Les voies de la puissance" - Alice Ekman, Analyste responsable de l’Asie, Institut des études de sécurité de l’Union européenne - Alain Wang, Sinologue, Enseignant à CentraleSupélec
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"Un risque de conflit et de confrontation". C'est en ces termes que Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, a qualifié lundi soir la situation de plus en plus tendue entre son pays et Washington. Une déclaration sous forme de blâme, et où les États-Unis sont accusés de vouloir "endiguer" l'Empire du Milieu.
Sur le conflit ukrainien, la Chine estime également que Washington est une "main invisible" alimentant la guerre dans le but de "servir un certain agenda géopolitique". Ces affirmations font craindre le pire sur le plan diplomatique, surtout que Pékin refuse toujours de décrire l’offensive en Ukraine comme une agression de la Russie.
Tout ceci advient après une multiplication des frictions entre les États-Unis et la Chine : ouïghours, déséquilibre de la balance commerciale, Taïwan... la tension diplomatique a même atteint son paroxysme récemment avec la controverse autour d’un ballon chinois ayant survolé le territoire américain. Washington a abattu le mois dernier l’appareil en le présentant comme un ballon espion, ce qu’ont nié les autorités chinoises. Face à cela, Donald Trump assure qu'une troisième guerre mondiale pourra être évitée s'il revient au pouvoir.
Xi Jinping s'apprête en tout cas à obtenir un troisième mandat présidentiel dans quelques jours. Le parlement chinois se réunit actuellement pour officialiser sa prolongation à ses fonctions. À 69 ans, le leader continue donc d'exercer un pouvoir qu'il souhaite garder à vie. Actée en octobre dernier, cette reconduction avait reçu les "chaleureuses félicitations" des dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un.
En Corée du Nord justement, le ton monte aussi avec les États-Unis. Kim Yo-Jong, la puissante sœur de Kim Jong-Un, a averti ce mardi que toute interception des missiles que la Corée du Nord testera au-dessus du Pacifique durant les prochains exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, "sera considérée comme une claire déclaration de guerre" contre son pays.
Une manière de plus de montrer les muscles face à l'Occident, après la parade militaire du 9 février dernier, qui a présenté en grandes pompes l'arsenal et les armes les plus avancés du pays.
Alors, le risque de confrontation entre Pékin et Washington est-il réel ? Qu'attendre du nouveau mandat de Xi Jinping ? Les menaces de la Corée du Nord envers les États-Unis sont-elles à prendre au sérieux ?
Nos experts :
- Pierre Haski, Chroniqueur international "France Inter" et "L’Obs"
- Frédéric Encel, Docteur en géopolitique et auteur de "Les voies de la puissance"
- Alice Ekman, Analyste responsable de l’Asie, Institut des études de sécurité de l’Union européenne
- Alain Wang, Sinologue, Enseignant à CentraleSupélec
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé