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Poutine : ses dernières armes...
C dans l'air- 1 h 4 min
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Les contre-offensives ukrainiennes se poursuivent et les lignes continuent de bouger. Après la reconquête de la ville de Lyman dans le Donbass, l’armée de Kyiv s’enfonce toujours plus au nord-est dans la région de Kharkiv et de Louhansk, tandis que dans le Sud, une percée des blindés a libéré plusieurs localités en direction de Kherson. L’armée ukrainienne réalise des avancées "assez rapides et puissantes dans le sud de notre pays" s’est félicité le président ukrainien dans son adresse quotidienne publiée sur les réseaux sociaux. "Des dizaines de localités ont été libérées rien que cette semaine" dans les quatre régions annexées en fin de semaine dernière par la Russie, a poursuivi Volodymyr Zelensky. De son côté, l’armée russe n’a pas annoncé de retrait, mais une carte militaire présentée mardi par le ministère russe de la Défense lors de son briefing quotidien fait état d’un recul important des forces russes. Par ailleurs le chef de l’administration russe à Kherson, Vladimir Saldo, a reconnu une "percée ukrainienne" et a appelé à ne pas paniquer. Alors que se passe-t-il ? Si Vladimir Poutine attendait de sa décision de mobilisation partielle une sorte d’électrochoc côté russe qui allait ralentir les contre-offensives ukrainiennes, sur le terrain il semblerait que ce soit l’inverse qui se passe. Forts de ces succès, les soldats ukrainiens continuent d’avancer et peuvent pour cela compter sur le matériel militaire des pays occidentaux. Le président américain vient d’ailleurs d’annoncer un nouvel envoi d’équipements militaires, pour une valeur totale de 625 millions de dollars. La France, elle, envisagerait également de nouvelles livraisons de matériels militaires, notamment six à douze canons Caesar prélevés sur une commande destinée au Danemark. Pendant ce temps, Moscou a indiqué que 200 000 hommes mobilisés sont prêts au combat, tandis que l’hémorragie continue aux frontières. Selon les données officielles russes et celles des services d’immigration des pays limitrophes, entre 300 000 et un million de personnes auraient fui la Russie, depuis l’annonce de la mobilisation le 21 septembre. Mais cette vague d’exilés, la deuxième après celle de février et mars, commence à inquiéter dans certains pays. En Géorgie où les citoyens russes seraient au nombre de 200 000 pour environ 3,7 millions d’habitants, la crainte d’une déstabilisation politique gagne le pays. Alors que va faire Poutine ? Quelles sont ses dernières armes ? La Russie pourrait-elle utiliser ses armes nucléaires tactiques dans la guerre en Ukraine ? Invités : - Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - Alain Bauer, professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - " RFI " - Maryse Burgot, Grand Reporter – France Télévision
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Les contre-offensives ukrainiennes se poursuivent et les lignes continuent de bouger. Après la reconquête de la ville de Lyman dans le Donbass, l’armée de Kyiv s’enfonce toujours plus au nord-est dans la région de Kharkiv et de Louhansk, tandis que dans le Sud, une percée des blindés a libéré plusieurs localités en direction de Kherson.
L’armée ukrainienne réalise des avancées "assez rapides et puissantes dans le sud de notre pays" s’est félicité le président ukrainien dans son adresse quotidienne publiée sur les réseaux sociaux. "Des dizaines de localités ont été libérées rien que cette semaine" dans les quatre régions annexées en fin de semaine dernière par la Russie, a poursuivi Volodymyr Zelensky. De son côté, l’armée russe n’a pas annoncé de retrait, mais une carte militaire présentée mardi par le ministère russe de la Défense lors de son briefing quotidien fait état d’un recul important des forces russes. Par ailleurs le chef de l’administration russe à Kherson, Vladimir Saldo, a reconnu une "percée ukrainienne" et a appelé à ne pas paniquer.
Alors que se passe-t-il ? Si Vladimir Poutine attendait de sa décision de mobilisation partielle une sorte d’électrochoc côté russe qui allait ralentir les contre-offensives ukrainiennes, sur le terrain il semblerait que ce soit l’inverse qui se passe. Forts de ces succès, les soldats ukrainiens continuent d’avancer et peuvent pour cela compter sur le matériel militaire des pays occidentaux. Le président américain vient d’ailleurs d’annoncer un nouvel envoi d’équipements militaires, pour une valeur totale de 625 millions de dollars. La France, elle, envisagerait également de nouvelles livraisons de matériels militaires, notamment six à douze canons Caesar prélevés sur une commande destinée au Danemark.
Pendant ce temps, Moscou a indiqué que 200 000 hommes mobilisés sont prêts au combat, tandis que l’hémorragie continue aux frontières. Selon les données officielles russes et celles des services d’immigration des pays limitrophes, entre 300 000 et un million de personnes auraient fui la Russie, depuis l’annonce de la mobilisation le 21 septembre. Mais cette vague d’exilés, la deuxième après celle de février et mars, commence à inquiéter dans certains pays. En Géorgie où les citoyens russes seraient au nombre de 200 000 pour environ 3,7 millions d’habitants, la crainte d’une déstabilisation politique gagne le pays.
Alors que va faire Poutine ? Quelles sont ses dernières armes ? La Russie pourrait-elle utiliser ses armes nucléaires tactiques dans la guerre en Ukraine ?
Invités :
- Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- Alain Bauer, professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - " RFI "
- Maryse Burgot, Grand Reporter – France Télévision
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé