Poutine fragilisé... et plus dangereux ?
C dans l'air- 1 h 2 min
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Tout juste annexée par la Russie, la ville de Lyman dans la région de Donetsk a été reconquise par l’armée ukrainienne ce week-end. Le président Zelensky l’a confirmé dimanche, et depuis des vidéos circulent montrant le drapeau ukrainien flottant à nouveau dans le centre de la ville, des prisonniers russes et du matériel détruit ou laissé dans la fuite. Des scènes déjà vues ces derniers jours à Izioum ou dans d’autres villes reconquises par les troupes de Kiev qui avancent depuis déjà un mois dans le nord-est de l’Ukraine, et qui suscitent des remous en Russie.
Nœud ferroviaire et nouveau symbole de la débande russe, la chute de la ville de Lyman n’était pas encore consommée samedi que des hauts responsables de "l’opération spéciale" russe en Ukraine ont commencé à désigner des responsables de cette nouvelle déroute. Ainsi le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov s’en est pris avec virulence au général Alexandre Lapine, maître des opérations dans la ville, qui "n’a pas fourni les communications, les renforts et le ravitaillement en munitions nécessaires" mais aussi "à ceux qui le couvrent au sein de l’état-major". Une référence claire au chef d’état-major, le général Valéri Guerassimov, et au ministre de la défense, Sergueï Choïgou qui sont de plus en plus ouvertement critiqués. Le dirigeant tchétchène en a profité aussi pour réclamer "des mesures plus radicales, comme l’utilisation d’une bombe nucléaire de faible puissance".
De son côté le ministre de la défense russe s’est félicité ce mardi que plus de 200 000 personnes ont été appelées au service militaire depuis que Vladimir Poutine a décrété une mobilisation partielle il y a deux semaines. Mais ces derniers jours des officiels de haut rang ont dénoncé les conditions dans lesquelles se déroule cette mobilisation partielle, et à la télévision russe, les deux plus ardents propagandistes de Vladimir Poutine se sont inquiétés publiquement des risques de mutinerie face aux désordres de la mobilisation, obligeant le Kremlin à reconnaître des ratés.
Alors que se passe-t-il au sein de l’armée russe ? Que va décider Vladimir Poutine ? La Russie pourrait-elle utiliser ses armes nucléaires tactiques dans la guerre en Ukraine ? Quelle est la situation dans les territoires ukrainiens annexés par Moscou ? Enfin que sait-on du tir de missile balistique nord-coréen qui a survolé le Japon, poussant Tokyo à activer son système d’alerte ?
Invités :
- François Clémenceau, rédacteur en chef international - Le Journal du Dimanche
- Général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- Annie Daubenton, journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance"
- Luka Aubin, directeur de recherche à l’IRIS – Auteur de "Géopolitique de la Russie"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé