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Sobriété : comment on fait ?
C dans l'air- 1 h 4 min
- Français
- indisponible
- tous publics
L'énergie s'impose plus que jamais comme le sujet de la rentrée. Et le maître mot est la sobriété. Devant le Medef, la Première ministre Elisabeth Borne a prôné, hier, la sobriété énergétique, demandant aux entreprises d’établir un plan d’économie d’énergie dès septembre. "Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées", a-t-elle prévenu. Invité ce matin sur France Info, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a, lui, appelé les Français à "changer leurs habitudes" pour éviter le "rationnement" de l'énergie cet hiver. "Nous voulons éviter les coupures (de gaz et d’électricité). Les entreprises seraient les premières concernées. Mais tout est possible", a-t-il indiqué. Olivier Véran a également tenu à préciser que celles et ceux "qui sont déjà en précarité énergétique ne sont pas ceux à qui on va demander des efforts, évidemment". Il a toutefois averti : "La Russie peut couper à tout moment le gaz. Cela nous impose collectivement de faire attention". Engie a en effet annoncé ce matin que le Russe Gazprom allait encore réduire ses livraisons de gaz en France. Olivier Véran s'est toutefois voulu rassurant : "On est en avance sur l’approvisionnement par rapport aux autres années. Nous aurons atteint notre objectif de remplir à 100 % nos stocks de gaz d’ici à la fin de l’été mais ça ne signifie pas qu’on en aura suffisamment." Dans l'opposition, notamment à gauche, le ton du gouvernement fait rire jaune. Dans les rangs de la NUPES, qui avait fait de la transition énergétique la colonne vertébrale de son programme lors des élections législatives, on pointe du doigt la majorité, qui semble découvrir en cette rentrée l'ampleur de la tâche. Surtout, ils affirment que sans changement profond de logiciel économique, l'exécutif ne pourra se limiter qu'à des mesures symboliques. Le dérèglement climatique s'invite aussi dans les angoisses des Français, notamment parmi les jeunes générations. Ce phénomène porte un nom : l'éco-anxiété. De nombreux psychiatres confirment voir arriver "des vagues de personnes qui ont du mal à se projeter dans un avenir qui paraît de plus en plus sombre". Sécheresse, canicule, incendies... Le futur apparaît à certains si menaçant qu'ils se posent la question d'avoir des enfants. D'autres parviennent à trouver la force de se mobiliser au sein d'association, pour essayer de faire changer les choses et éviter que le pire n'advienne. Au Pakistan, ce sont d’épouvantables pluies qui s'abattent sur la population. Elles emportent, depuis trois mois, d’innombrables maisons et détruisent des terres agricoles vitales. Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par ces inondations. Plus de 1 100 morts sont déjà à déplorer en raison de cette mousson "sans précédent depuis trente ans". Le gouvernement est-il prêt à amorcer la transition énergétique du pays ? L'éco-anxiété, par son ampleur, est-elle en train de devenir un problème de santé publique ? Quelle est la situation au Pakistan ? Invités : - Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1 - Nabil Wakim, journaliste - Le Monde, auteur du podcast "Chaleur humaine" - Nathalie Mauret, journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
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L'énergie s'impose plus que jamais comme le sujet de la rentrée. Et le maître mot est la sobriété. Devant le Medef, la Première ministre Elisabeth Borne a prôné, hier, la sobriété énergétique, demandant aux entreprises d’établir un plan d’économie d’énergie dès septembre. "Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées", a-t-elle prévenu.
Invité ce matin sur France Info, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a, lui, appelé les Français à "changer leurs habitudes" pour éviter le "rationnement" de l'énergie cet hiver. "Nous voulons éviter les coupures (de gaz et d’électricité). Les entreprises seraient les premières concernées. Mais tout est possible", a-t-il indiqué. Olivier Véran a également tenu à préciser que celles et ceux "qui sont déjà en précarité énergétique ne sont pas ceux à qui on va demander des efforts, évidemment".
Il a toutefois averti : "La Russie peut couper à tout moment le gaz. Cela nous impose collectivement de faire attention". Engie a en effet annoncé ce matin que le Russe Gazprom allait encore réduire ses livraisons de gaz en France. Olivier Véran s'est toutefois voulu rassurant : "On est en avance sur l’approvisionnement par rapport aux autres années. Nous aurons atteint notre objectif de remplir à 100 % nos stocks de gaz d’ici à la fin de l’été mais ça ne signifie pas qu’on en aura suffisamment." Dans l'opposition, notamment à gauche, le ton du gouvernement fait rire jaune. Dans les rangs de la NUPES, qui avait fait de la transition énergétique la colonne vertébrale de son programme lors des élections législatives, on pointe du doigt la majorité, qui semble découvrir en cette rentrée l'ampleur de la tâche. Surtout, ils affirment que sans changement profond de logiciel économique, l'exécutif ne pourra se limiter qu'à des mesures symboliques.
Le dérèglement climatique s'invite aussi dans les angoisses des Français, notamment parmi les jeunes générations. Ce phénomène porte un nom : l'éco-anxiété. De nombreux psychiatres confirment voir arriver "des vagues de personnes qui ont du mal à se projeter dans un avenir qui paraît de plus en plus sombre". Sécheresse, canicule, incendies... Le futur apparaît à certains si menaçant qu'ils se posent la question d'avoir des enfants. D'autres parviennent à trouver la force de se mobiliser au sein d'association, pour essayer de faire changer les choses et éviter que le pire n'advienne.
Au Pakistan, ce sont d’épouvantables pluies qui s'abattent sur la population. Elles emportent, depuis trois mois, d’innombrables maisons et détruisent des terres agricoles vitales. Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par ces inondations. Plus de 1 100 morts sont déjà à déplorer en raison de cette mousson "sans précédent depuis trente ans".
Le gouvernement est-il prêt à amorcer la transition énergétique du pays ?
L'éco-anxiété, par son ampleur, est-elle en train de devenir un problème de santé publique ?
Quelle est la situation au Pakistan ?
Invités :
- Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
- Nabil Wakim, journaliste - Le Monde, auteur du podcast "Chaleur humaine"
- Nathalie Mauret, journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé