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Poutine : la stratégie de la dévastation
C dans l'air- 1 h 5 min
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24ème jour de guerre en Ukraine et les images hier d'une démonstration de force à Moscou. Celle de Vladimir Poutine galvanisant plus de 80 000 personnes dans le stade de Loujniki, la plus grande enceinte sportive de Russie. Devant une banderole où on pouvait lire "Non au nazisme", le chef du Kremlin a utilisé une fois encore la thèse d’un génocide en cours par les forces ukrainiennes pour justifier son "opération militaire spéciale". Pendant ce temps-là, à Marioupol, le drame continue. Après vingt jours de bombardement et de siège, l’armée russe a pénétré dans cette ville portuaire ukrainienne. Une prise importante pour la Russie puisqu'elle lui permet d’assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de Crimée au sud et les troupes du Donbass à l'est. Face à la l'enlisement de la situation, et alors que Moscou déclare aujourd'hui avoir utilisé des missiles supersoniques, Vladimir Zelensky a jugé samedi qu'il était temps pour le Kremlin d'accepter de se réunir pour "discuter" sérieusement. "Des négociations sont la seule chance pour la Russie de minimiser les dégâts causés par ses propres erreurs", a déclaré le président ukrainien. Joe Biden, de son côté, hausse lui aussi le ton. Après avoir qualifié Vladimir Poutine de "criminel de guerre" il y a quelques jours, ce sont ses propos avec le président chinois Xi Jinping qui n'ont pas manqué d'être rapportés. Lors d'une conversation téléphonique hier, le président américain a tenu à souligner à son homologue les conséquences qu'auraient pour la Chine une aide matérielle à la Russie. Mais l'empire du Milieu joue l’ambiguïté et continue de se dire prêt à "œuvrer pour la paix". Les sanctions économiques enfin, continuent d'étouffer la Russie. Si de très nombreuses entreprises occidentales ont décidé de quitter le pays de Poutine, certaines ont fait le choix de rester. C'est le cas d'entreprises françaises, et pas des moindre. Total est l'exemple le plus éloquent. Face à des enjeux trop importants, le géant de l'énergie a décidé ne fera pas ses valises. D'autres enseignes ont fait le même choix, c'est le cas de plusieurs noms du groupe Mulliez, comme Decathlon, Auchan ou Leroy Merlin. Et la question de la sauvegarde de milliers d'emplois est souvent avancée pour se justifier. Alors, peut-on encore espérer une résolution du conflit par la voie diplomatique ? La Chine pourrait-elle soutenir la Russie malgré les menaces américaines ? Les entreprises françaises restant en Russie vont-elles saper durablement leur image en ne boycottant pas le pays de Poutine ? Invités : - Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) - Elena Volochine, journaliste franco-russe à France 24 - Benjamin Haddad, politologue - Directeur Europe du Think Tank Atlantic Council - Dorothée Olieric, Grand ReporterEnvoyée spéciale de France Télévisions en Ukraine
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24ème jour de guerre en Ukraine et les images hier d'une démonstration de force à Moscou. Celle de Vladimir Poutine galvanisant plus de 80 000 personnes dans le stade de Loujniki, la plus grande enceinte sportive de Russie. Devant une banderole où on pouvait lire "Non au nazisme", le chef du Kremlin a utilisé une fois encore la thèse d’un génocide en cours par les forces ukrainiennes pour justifier son "opération militaire spéciale".
Pendant ce temps-là, à Marioupol, le drame continue. Après vingt jours de bombardement et de siège, l’armée russe a pénétré dans cette ville portuaire ukrainienne. Une prise importante pour la Russie puisqu'elle lui permet d’assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de Crimée au sud et les troupes du Donbass à l'est.
Face à la l'enlisement de la situation, et alors que Moscou déclare aujourd'hui avoir utilisé des missiles supersoniques, Vladimir Zelensky a jugé samedi qu'il était temps pour le Kremlin d'accepter de se réunir pour "discuter" sérieusement. "Des négociations sont la seule chance pour la Russie de minimiser les dégâts causés par ses propres erreurs", a déclaré le président ukrainien.
Joe Biden, de son côté, hausse lui aussi le ton. Après avoir qualifié Vladimir Poutine de "criminel de guerre" il y a quelques jours, ce sont ses propos avec le président chinois Xi Jinping qui n'ont pas manqué d'être rapportés. Lors d'une conversation téléphonique hier, le président américain a tenu à souligner à son homologue les conséquences qu'auraient pour la Chine une aide matérielle à la Russie. Mais l'empire du Milieu joue l’ambiguïté et continue de se dire prêt à "œuvrer pour la paix".
Les sanctions économiques enfin, continuent d'étouffer la Russie. Si de très nombreuses entreprises occidentales ont décidé de quitter le pays de Poutine, certaines ont fait le choix de rester. C'est le cas d'entreprises françaises, et pas des moindre. Total est l'exemple le plus éloquent. Face à des enjeux trop importants, le géant de l'énergie a décidé ne fera pas ses valises. D'autres enseignes ont fait le même choix, c'est le cas de plusieurs noms du groupe Mulliez, comme Decathlon, Auchan ou Leroy Merlin. Et la question de la sauvegarde de milliers d'emplois est souvent avancée pour se justifier.
Alors, peut-on encore espérer une résolution du conflit par la voie diplomatique ? La Chine pourrait-elle soutenir la Russie malgré les menaces américaines ? Les
entreprises françaises restant en Russie vont-elles saper durablement leur image en ne boycottant pas le pays de Poutine ?
Invités :
- Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques)
- Elena Volochine, journaliste franco-russe à France 24
- Benjamin Haddad, politologue - Directeur Europe du Think Tank Atlantic Council
- Dorothée Olieric, Grand Reporter
Envoyée spéciale de France Télévisions en Ukraine
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé