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Macron : faire campagne … en temps de guerre
C dans l'air- 1 h 6 min
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C'est la fin d'un faux suspens. Emmanuel Macron s'est déclaré candidat à sa réélection jeudi soir, avec une lettre adressée au Français dans la presse quotidienne régionale. "Je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat", pouvait-on lire. Le lendemain, dans un clip de campagne façon série Netflix, le président-candidat a évoqué la crise sanitaire et la crise ukrainienne, et a assuré que rien n'est joué pour lui. Les sondages, pourtant, le placent désormais à près de 30% d'intentions de vote au premier tour. "Cela fait des mois que le président Macron est au service du candidat Macron", a fustigé Anne Hidalgo, première candidate à réagir à la lettre du président de la République. "Emmanuel Macron doit rendre des comptes", a affirmé de son côté Valérie Pécresse, qui souhaite un débat avec tous les candidats, y compris le chef de l'Etat. Enfin, Marine Le Pen voit dans cette lettre un candidat qui "entend rester en retrait de cette campagne". Il est surtout urgent pour elle comme pour ses concurrents que cette campagne démarre véritablement car, selon les sondages, les Français s'intéressent moins à cette présidentielle qu'aux précédentes. Et la guerre en Ukraine n'arrange rien, avec une campagne qui semble être mise sous cloche depuis dix jours. Interlocuteur de Vladimir Poutine comme de Volodymyr Zelenski, la guerre renforce inévitablement Emmanuel Macron dans son rôle de chef des armées et de protecteur de la nation. Alors qu'il est aussi le président du Conseil de l'Union européen, il a gagné jusqu'à trois points dans certains sondages depuis le début du conflit. Du côté de Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon, dont les discours passés ont parfois paru complaisants envers le chef du Kremlin, la situation actuelle est au contraire compliquée pour eux, car elle les oblige à clarifier leurs positions, voire à les modifier. Enfin, passée presque inaperçue cette semaine au vu de l'actualité internationale, la candidature de Christiane Taubira a définitivement fait "pschitt". Avec seulement 181 parrainages recueillis, la candidate désignée par la primaire populaire a reconnu son impossibilité de se présenter à l'élection suprême, sans rallier quiconque pour le moment. Yannick Jadot lui a alors tendu les bras, lui qui plafonne autour des 5% dans les sondages et qui subit quelques remous dans sa campagne, avec l'éviction notamment de Sandrine Rousseau de son équipe. De son côté, Jean-Luc Mélenchon continue sa lente progression dans les sondages, talonnant maintenant de près Valérie Pécresse et Eric Zemmour, et se posant de plus en plus comme le vote utile à gauche. Alors, l'officialisation de la candidature d'Emmanuel Macron va-t-elle bousculer la campagne présidentielle ? La guerre en Ukraine assure-t-elle sa réélection ? La gauche peut-elle encore se faire une place au second tour ? Invités : - Roland Cayrol, politologue, directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN) - Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique - Paris Match - Cécile Cornudet, éditorialiste politique - Les Echos - Nathalie Mauret, journaliste politique pour le groupe de presse régionale - Ebra
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C'est la fin d'un faux suspens. Emmanuel Macron s'est déclaré candidat à sa réélection jeudi soir, avec une lettre adressée au Français dans la presse quotidienne régionale. "Je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat", pouvait-on lire. Le lendemain, dans un clip de campagne façon série Netflix, le président-candidat a évoqué la crise sanitaire et la crise ukrainienne, et a assuré que rien n'est joué pour lui. Les sondages, pourtant, le placent désormais à près de 30% d'intentions de vote au premier tour.
"Cela fait des mois que le président Macron est au service du candidat Macron", a fustigé Anne Hidalgo, première candidate à réagir à la lettre du président de la République. "Emmanuel Macron doit rendre des comptes", a affirmé de son côté Valérie Pécresse, qui souhaite un débat avec tous les candidats, y compris le chef de l'Etat. Enfin, Marine Le Pen voit dans cette lettre un candidat qui "entend rester en retrait de cette campagne". Il est surtout urgent pour elle comme pour ses concurrents que cette campagne démarre véritablement car, selon les sondages, les Français s'intéressent moins à cette présidentielle qu'aux précédentes. Et la guerre en Ukraine n'arrange rien, avec une campagne qui semble être mise sous cloche depuis dix jours.
Interlocuteur de Vladimir Poutine comme de Volodymyr Zelenski, la guerre renforce inévitablement Emmanuel Macron dans son rôle de chef des armées et de protecteur de la nation. Alors qu'il est aussi le président du Conseil de l'Union européen, il a gagné jusqu'à trois points dans certains sondages depuis le début du conflit. Du côté de Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon, dont les discours passés ont parfois paru complaisants envers le chef du Kremlin, la situation actuelle est au contraire compliquée pour eux, car elle les oblige à clarifier leurs positions, voire à les modifier.
Enfin, passée presque inaperçue cette semaine au vu de l'actualité internationale, la candidature de Christiane Taubira a définitivement fait "pschitt". Avec seulement 181 parrainages recueillis, la candidate désignée par la primaire populaire a reconnu son impossibilité de se présenter à l'élection suprême, sans rallier quiconque pour le moment. Yannick Jadot lui a alors tendu les bras, lui qui plafonne autour des 5% dans les sondages et qui subit quelques remous dans sa campagne, avec l'éviction notamment de Sandrine Rousseau de son équipe. De son côté, Jean-Luc Mélenchon continue sa lente progression dans les sondages, talonnant maintenant de près Valérie Pécresse et Eric Zemmour, et se posant de plus en plus comme le vote utile à gauche.
Alors, l'officialisation de la candidature d'Emmanuel Macron va-t-elle bousculer la campagne présidentielle ? La guerre en Ukraine assure-t-elle sa réélection ? La gauche peut-elle encore se faire une place au second tour ?
Invités :
- Roland Cayrol, politologue, directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique - Paris Match
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique - Les Echos
- Nathalie Mauret, journaliste politique pour le groupe de presse régionale - Ebra
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé