Christiane Taubira revient, Marion Maréchal aussi...
C dans l'air- 1 h 5 min
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Christiane Taubira est arrivée en tête ce dimanche de la primaire populaire qui a réuni plus de 390 000 votants. Elle a devancé Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo qui termine cinquième derrière Pierre Larrouturou. L’ancienne ministre de la Justice et candidate à l'élection présidentielle a immédiatement appelé à l’union ses concurrents de gauche. Mais ces derniers ont fermé la porte, l’un après l’autre.
Invité à réagir après l’annonce des résultats, Yannick Jadot a affirmé sur TF1 hier soir qu'il n'avait "rien" à répondre. Arrivé deuxième de l'initiative citoyenne, le candidat écologiste à la présidentielle estime que "c'est une candidature de plus, je crois que c'est exactement l'inverse de ce que souhaitait la Primaire populaire". Dans C dans l’air sur France 5, le candidat de la France insoumis s'est dit lui aussi "pas concerné" par cette primaire¸ "j'ai été inscrit d'office dans une élection à laquelle je ne voulais pas participer. C’est leur affaire" a-t-il tranché. Peu après Anne Hidalgo a estimé également ne pas se sentir "engagée par ce résultat. Ça aurait pu être un moment de rassemblement de toute la gauche, c'est une candidature de plus", a jugé la candidate socialiste qui entend continuer sa campagne.
Néanmoins au sein des formations politiques des voix dissonantes se font entendre. Alors une primaire pour quoi faire ? À soixante-dix jours de l’élection présidentielle l’union de la gauche est-elle encore possible ? Et derrière qui ?
Une dernière question qui agite également les rangs du Rassemblement national de plus en plus sous pression depuis les dernières déclarations de Marion Maréchal. Jeudi, la nièce de Marine Le Pen a confié au Parisien qu’elle hésitait encore entre se rallier à Éric Zemmour pour la campagne présidentielle ou s’en tenir tout simplement éloignée. Écartant donc, de fait, un quelconque soutien à sa tante qui a vu ces dernières semaines plusieurs membres du RN se rallier à l’ancien polémiste. Marine Le Pen parviendra-t-elle à retenir ses troupes ? Alors que de plus en plus d'adhérents du RN sont tentés par l'option Zemmour, la candidate d’extrême droite les presse désormais à partir le plus vite possible pour éviter d'interminables défections : "Que ceux qui veulent partir partent, mais qu'ils le fassent maintenant" a-t-elle déclaré.
Entre divisions, rumeurs et ralliements de dernière minute, la campagne présidentielle peine pour l’instant à mobiliser les électeurs et les instituts de sondage pointent le risque d’une abstention record au premier tour. Selon une dernière étude Odoxa - Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro, près de 3 Français sur 10 ne s’intéresseraient pas à ce scrutin, et 2 sur 3 (65%) anticiperaient une abstention plus importante à cette élection qu’aux précédentes. Les isoloirs vont-ils être boudés par les Français en avril prochain ?
Invités :
- Pascal Perrineau, politologue - Professeur des universités à Sciences Po, auteur de Le populisme
- Nathalie Mauret, journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Astrid de Villaines, cheffe du service politique - Huffington Post
- Olivier Beaumont, Grand reporter politique - Le Parisien - Aujourd’hui en France Scandale dans les Ehpad : elle lance une action groupée contre Orpea
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé