2022, c'est parti !
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Emmanuel Macron s’est plié hier soir à la traditionnelle coutume des vœux aux Français pour l’année à venir. L’occasion pour le président pas encore officiellement candidat de dresser le bilan du quinquennat. Résolument optimiste sur le sanitaire et l’économie, il a souhaité que 2022, “année décisive” soit aussi “l’année de sortie de l’épidémie”, alors que la France a enregistré un record de 230 000 nouveau cas de Covid.
Sans surprise, l’opposition n’a pas été convaincue et a dénoncer l’autosatisfaction du président. “Mon vœu : que ce soit la dernière fois.” Ce message de Jean-Luc Mélenchon résume en grande partie les réactions de l’opposition aux vœux d’Emmanuel Macron hier soir. Même tonalité du côté du candidat PCF à la présidentielle, Fabien Roussel : “Une chose est sûre : Macron n’est pas vacciné contre la déconnexion. Il vit dans un monde parallèle. Le Président des riches oublie les dégâts de la vie chère, des bas salaires et qu’un nombre record de nos concitoyens se serrent la ceinture pour la fin de son quinquennat.”
Marine Le Pen a quant à elle appelé à rompre en 2022 avec une “politique d’échecs qui entraîne la France et les Français dans la faillite”.
La droite n’a pas non plus été convaincue par le président de la République. Pour Geoffroy Didier, le directeur de la communication de la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse, ce sont “des vœux décalés et des vœux propagande alors que la situation de la France exige lucidité et humilité”.
Sa candidate devra ces prochaines semaines relever un défi : ramener vers elle une partie des 44 000 militants ayant voté pour Éric Ciotti lors du congrès du parti début décembre. Car certains d’entre eux pourraient bien aller voir ailleurs après la défaite de leur champion. Et Éric Zemmour l’a bien compris. Dans une lettre adressée aux militants Les Républicains à l’issue du congrès LR, il les a assurés qu’ils pourraient compter sur lui pour “hisser de nouveau très haut le drapeau de notre patrie”. A moins de quatre mois du premier tour, chaque camp affute sa stratégie.
Au-delà de la crise sanitaire un thème s’impose chez les Français en cette année électorale : le pouvoir d’achat. Plusieurs centaines de salariés de l’enseigne d’hypermarchés Cora, sont en grève depuis jeudi matin pour protester contre la surcharge de travail et pour obtenir 50 euros brut mensuels d’augmentation. Ils veulent pouvoir “vivre dignement”. Ce mouvement est loin d’être isolé, notamment dans la grande distribution. Il y a quelques semaines, les salariés d'une trentaine de magasins de la marque Auchan réclamait eux aussi des hausses de salaires.
Quand Emmanuel Macron va-t-il officiellement se déclarer candidat à sa succession ?
Valérie Pécresse parviendra-t-elle à ramener à elle les électeurs d’Éric Ciotti ?
Le pouvoir d’achat va-t-il s’imposer comme un thème majeur du débat de la présidentielle ?
Invités :
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique - Paris Match
- Jérôme Fourquet, irecteur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
- Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction – Libération
- Anne Bourse, Grand reporter au service politique – France Télévisions
Présenté par : Bruno Duvic