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Taubira va-t-elle réveiller la gauche ?
C dans l'air- 1 h 9 min
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C’est désormais officiel, Christiane Taubira est candidate à l’élection présidentielle. L’ancienne garde des Sceaux l’a annoncé ce matin à l’issue d’un discours à Lyon, mettant fin à un vrai-faux suspense. Lors de sa déclaration de candidature, elle a égrené les premières mesures de son programme, notamment la hausse du smic à 1 400 euros net, le revenu mensuel de 800 euros pour les étudiants, ou encore recrutement de 100 000 soignants. Surtout, elle a confirmé qu’elle se pliera bien aux "règles de la Primaire populaire" et en reconnaîtra "le résultat". Ce qui signifie qu’elle ne maintiendra sa candidature que si elle sort gagnante de ce scrutin citoyen, qui doit avoir lieu en ligne du 27 au 30 janvier, pour désigner un candidat unique d'une gauche, aujourd’hui toujours éparpillée et au plus mal dans les sondages. Les noms des sept candidats retenus pour cette Primaire populaire ont, eux, été annoncés en ce début d’après-midi par les fondateurs de l’initiative citoyenne. Les électeurs auront donc le choix entre Anna Agueb-Porterie, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Pierre Larrouturou, Charlotte Marchandise, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira. La fin de l’incompréhension à gauche ? Non, car le processus ne fait pas consensus, loin s’en faut. Ni Jean-Luc Mélenchon, ni Yannick Jadot, ni même Anne Hidalgo, qui avait pourtant reconnu sa légitimité, n’acceptent de se soumettre à son résultat. C’est pourtant peut-être un de ces trois candidats qui sera désigné par le vote citoyen… Une situation que nombreux jugent ubuesque. Parmi les noms des candidats de la primaire de la gauche, Charlotte Marchandise est loin d’être le plus connu. Pourtant cette consultante en santé publique, qui travaille notamment pour l’OMS, s'était déjà présentée en 2017. Cette année encore, elle s’est engagée pour "remettre les citoyens au cœur du débat politique", la "première urgence", selon elle. Une candidature dont le but n’est donc pas tant de prétendre à la victoire que de porter un témoignage. Comme elle, le philosophe libéral Gaspard Koenig a décidé de franchir le pas de l’engagement politique. Avec son parti, baptisé "Simple", il fait de la simplification des normes son cheval de bataille. Farouche adversaire de la bureaucratie, il veut "simplifier" la vie des Français. Alors que le profil varié des candidats sur la ligne de départ de la course à l’Élysée se précise chaque jour un peu plus, un petit village des Cévennes résiste encore et toujours à l’alternance politique : Le Martinet. Le PCF obtient en effet 92,13 % des suffrages exprimés dans cette commune du Gard. Le maire déclare qu’on y est communiste de naissance : intrigué par cent ans de règne ininterrompu du parti. Première municipalité communiste librement élue de France, c’est un village où il n’y a pas de sonnerie de cloches à Noël ni de portrait du chef de l’État à la mairie. Comment la vie politique du pays aujourd'hui est-elle vue depuis ce petit village du Gard ? Les candidats dits "de témoignage" parviendront-ils à faire entendre leur voix ? Un candidat de gauche est-il, malgré l’éparpillement de ce camp, en capacité de se qualifier pour le second tour ? Invités : - Cécile Cornudet, éditorialiste politique - Les Échos - Frédéric Dabi, directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP. auteur de "La fracture" - Laurent Telo, journaliste – Le Monde - Caroline Vigoureux, journaliste - l’Opinion, auteure de "Le mystère Taubira"
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C’est désormais officiel, Christiane Taubira est candidate à l’élection présidentielle. L’ancienne garde des Sceaux l’a annoncé ce matin à l’issue d’un discours à Lyon, mettant fin à un vrai-faux suspense.
Lors de sa déclaration de candidature, elle a égrené les premières mesures de son programme, notamment la hausse du smic à 1 400 euros net, le revenu mensuel de 800 euros pour les étudiants, ou encore recrutement de 100 000 soignants. Surtout, elle a confirmé qu’elle se pliera bien aux "règles de la Primaire populaire" et en reconnaîtra "le résultat". Ce qui signifie qu’elle ne maintiendra sa candidature que si elle sort gagnante de ce scrutin citoyen, qui doit avoir lieu en ligne du 27 au 30 janvier, pour désigner un candidat unique d'une gauche, aujourd’hui toujours éparpillée et au plus mal dans les sondages.
Les noms des sept candidats retenus pour cette Primaire populaire ont, eux, été annoncés en ce début d’après-midi par les fondateurs de l’initiative citoyenne. Les électeurs auront donc le choix entre Anna Agueb-Porterie, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Pierre Larrouturou, Charlotte Marchandise, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira. La fin de l’incompréhension à gauche ? Non, car le processus ne fait pas consensus, loin s’en faut. Ni Jean-Luc Mélenchon, ni Yannick Jadot, ni même Anne Hidalgo, qui avait pourtant reconnu sa légitimité, n’acceptent de se soumettre à son résultat. C’est pourtant peut-être un de ces trois candidats qui sera désigné par le vote citoyen… Une situation que nombreux jugent ubuesque.
Parmi les noms des candidats de la primaire de la gauche, Charlotte Marchandise est loin d’être le plus connu. Pourtant cette consultante en santé publique, qui travaille notamment pour l’OMS, s'était déjà présentée en 2017. Cette année encore, elle s’est engagée pour "remettre les citoyens au cœur du débat politique", la "première urgence", selon elle. Une candidature dont le but n’est donc pas tant de prétendre à la victoire que de porter un témoignage.
Comme elle, le philosophe libéral Gaspard Koenig a décidé de franchir le pas de l’engagement politique.
Avec son parti, baptisé "Simple", il fait de la simplification des normes son cheval de bataille. Farouche adversaire de la bureaucratie, il veut "simplifier" la vie des Français.
Alors que le profil varié des candidats sur la ligne de départ de la course à l’Élysée se précise chaque jour un peu plus, un petit village des Cévennes résiste encore et toujours à l’alternance politique : Le Martinet. Le PCF obtient en effet 92,13 % des suffrages exprimés dans cette commune du Gard. Le maire déclare qu’on y est communiste de naissance : intrigué par cent ans de règne ininterrompu du parti. Première municipalité communiste librement élue de France, c’est un village où il n’y a pas de sonnerie de cloches à Noël ni de portrait du chef de l’État à la mairie.
Comment la vie politique du pays aujourd'hui est-elle vue depuis ce petit village du Gard ?
Les candidats dits "de témoignage" parviendront-ils à faire entendre leur voix ?
Un candidat de gauche est-il, malgré l’éparpillement de ce camp, en capacité de se qualifier pour le second tour ?
Invités :
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique - Les Échos
- Frédéric Dabi, directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP. auteur de "La fracture"
- Laurent Telo, journaliste – Le Monde
- Caroline Vigoureux, journaliste - l’Opinion, auteure de "Le mystère Taubira"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé