COP26 : ceux qui avancent, ceux qui freinent
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Les négociations se poursuivent. Au lendemain de la clôture officielle de la COP26, les 197 pays rassemblés depuis deux semaines à Glasgow finalisent leur déclaration finale. La 26è conférence internationale sur le climat est particulièrement scrutée sur la question de la sortie des énergies fossiles ou de la solidarité entre les pays du Nord, responsables du réchauffement, et ceux du Sud, qui en subissent les effets.
Mais des points de blocage demeurent sur ces sujets, tout comme sur l'accélération de la réduction des gaz à effet de serre. Car six ans après l'accord de Paris, les objectifs sont loin d'être atteints. Le plus ambitieux était de limiter le réchauffement à +1,5°C. Pour cela, le dernier rapport du GIEC proposait une solution claire : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45% d'ici 2030. Ces experts prédisent un avenir catastrophique pour la planète si cet objectif n'est pas atteint, en estimant à +2,7°C le réchauffement si rien n'est fait.
Plusieurs accords ont cependant été signés lors de cette COP26, comme celui sur la fin de la déforestation d'ici à 2030 dans certainspays abritant des forêts tropicales. "On n'est pas au niveau de l'ambition nécessaire", déplore toutefois Laurence Tubiana. Le constat de la directrice de la Fondation européenne pour le climat est partagé par Greenpeace, l'ONG parle même d'un « fiasco ».
Dans ce contexte, la confiance des citoyens s'érode de plus en plus face à l'immobilisme des dirigeants politiques. D'autant que certains leaders affichent encore un climatoscepticisme décomplexé comme Jair Bolsonaro. Le président brésilien, évidemment absent à Glasgow, continue d'accuser les scientifiques de manipulations et nie par exemple la réalité de la déforestation dans son pays.
En conséquence, certaines entreprises n'attendent plus les décisions de ces sommets pour agir. Certains chefs de PME cherchent par eux-même des solutions pour limiter leur empreinte carbone. Conscients du défi et de l'urgence qu'impose le réchauffement climatique, ils démarrent comme tant bien que mal leur propre transition écologique.
Alors, quel est le bilan de la COP 26 ? Que faire face à l'inertie de certains dirigeants ? Quelles transformations les entreprises peuvent-elles déjà mettre en place ?
Invités :
- Frédéric Denhez, journaliste spécialiste des questions environnementales
- Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement, professeur associé à Paris 1
- Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’IRIS
- Lola Vallejo, directrice climat à l’IDDRI (Institut du développement durable et des Relations internationales)
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé