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Pass sanitaire : la France sur la ligne dure
C dans l'air- 1 h 6 min
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Après les annonces d’Emmanuel Macron sur l’extension du pass sanitaire dans les restaurants, dans les trains, les centres commerciaux, beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes s’expriment parmi les Français. Le ministre de la Santé, Olivier Véran a tenté de rassurer, ce mardi dans le JT de France 2. Pour les 12-17 ans, le pass sanitaire s’appliquera à compter du 30 août. Cette dérogation a été mise en place pour "ne pas gâcher les vacances des familles", a indiqué le ministre. Elle est possible également pour les salariés des établissements qui reçoivent du public : ils "devront avoir reçu leur première dose de vaccination au plus tard le 1er août, sans quoi à compter du 30 août ça sera un test tous les deux jours s’ils veulent continuer à travailler", a prévenu Olivier Véran. Autre changement annoncé par le ministre : la vaccination reconnue comme complète une semaine après l’injection de la deuxième dose. Il a aussi annoncé la possible levée de la contrainte du port du masque dans les lieux où le pass sanitaire est exigé, sans donner de date précise. Pendant ce temps là, la Tunisie fait face à une vague inédite des nouveaux cas de contamination. La France a décidé de placer, à partir du 16 juillet, le pays en zone rouge. Les voyageurs arrivant de Tunisie devront respecter une période d’isolement de 10 jours, sous peine d’amende, et devront montrer un test PCR négatif de moins de 48 heures avant d’embarquer. Les personnes n'ayant pas "un schéma vaccinal complet" ne pourront pas se rendre dans le pays sans un motif impérieux. Plus tôt dans la journée, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur le fait que la Tunisie avait le taux de mortalité lié au Covid-19 "le plus élevé" de la région. Le pays, qui n'a connu qu'une cinquantaine de morts de mars à août 2020, en dénombre aujourd’hui 16.000. Le tour de vis d’Emmanuel Macron risque-t-il de favoriser un trafic d’attestations ou de certificats de vaccination ? Après le discours du président, les recherches sur Google des mots clés "faux vaccin" ou "faux pass sanitaire" ont connu un pic. En réalité, ces combines sont en vogue depuis plusieurs mois : moyennant 150 à 300 euros, vous pouvez vous procurer une attestation de l’Assurance maladie sans passer par la case vaccin. Comment vont être mises en place les procédures de contrôle dans les restaurants, les bars, les trains ou encore les centres commerciaux ? Quelle est la situation en Tunisie ? Comment lutter contre la multiplication des fausses attestations ? Invités : - Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique à Paris Match - Benjamin Davido, infectiologue, directeur de la médecine de crise du Covid-19 à l'hôpital Raymond-Poincaré - Patrick Martin-Genier, enseignant en droit public, spécialiste des questions européennes - Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique à Mariann - Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève (Suisse)
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Après les annonces d’Emmanuel Macron sur l’extension du pass sanitaire dans les restaurants, dans les trains, les centres commerciaux, beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes s’expriment parmi les Français. Le ministre de la Santé, Olivier Véran a tenté de rassurer, ce mardi dans le JT de France 2.
Pour les 12-17 ans, le pass sanitaire s’appliquera à compter du 30 août. Cette dérogation a été mise en place pour "ne pas gâcher les vacances des familles", a indiqué le ministre. Elle est possible également pour les salariés des établissements qui reçoivent du public : ils "devront avoir reçu leur première dose de vaccination au plus tard le 1er août, sans quoi à compter du 30 août ça sera un test tous les deux jours s’ils veulent continuer à travailler", a prévenu Olivier Véran. Autre changement annoncé par le ministre : la vaccination reconnue comme complète une semaine après l’injection de la deuxième dose. Il a aussi annoncé la possible levée de la contrainte du port du masque dans les lieux où le pass sanitaire est exigé, sans donner de date précise.
Pendant ce temps là, la Tunisie fait face à une vague inédite des nouveaux cas de contamination. La France a décidé de placer, à partir du 16 juillet, le pays en zone rouge. Les voyageurs arrivant de Tunisie devront respecter une période d’isolement de 10 jours, sous peine d’amende, et devront montrer un test PCR négatif de moins de 48 heures avant d’embarquer. Les personnes n'ayant pas "un schéma vaccinal complet" ne pourront pas se rendre dans le pays sans un motif impérieux. Plus tôt dans la journée, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur le fait que la Tunisie avait le taux de mortalité lié au Covid-19 "le plus élevé" de la région. Le pays, qui n'a connu qu'une cinquantaine de morts de mars à août 2020, en dénombre aujourd’hui 16.000.
Le tour de vis d’Emmanuel Macron risque-t-il de favoriser un trafic d’attestations ou de certificats de vaccination ? Après le discours du président, les recherches sur Google des mots clés "faux vaccin" ou "faux pass sanitaire" ont connu un pic. En réalité, ces combines sont en vogue depuis plusieurs mois : moyennant 150 à 300 euros, vous pouvez vous procurer une attestation de l’Assurance maladie sans passer par la case vaccin.
Comment vont être mises en place les procédures de contrôle dans les restaurants, les bars, les trains ou encore les centres commerciaux ? Quelle est la situation en Tunisie ? Comment lutter contre la multiplication des fausses attestations ?
Invités :
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique à Paris Match
- Benjamin Davido, infectiologue, directeur de la médecine de crise du Covid-19 à l'hôpital Raymond-Poincaré
- Patrick Martin-Genier, enseignant en droit public, spécialiste des questions européennes
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique à Mariann
- Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève (Suisse)
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé