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Dette, épargne, impôts : qui va payer la note ?
C dans l'air- 1 h 5 min
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Les jours passent et la dette "Covid" s’allonge. Elle s’élève désormais à près de 150 milliards d’euros. Chômage partiel, prêt garanti par l’État (PGE)… Le gouvernement français continue de soutenir les entreprises et les salariés, le fameux "quoi qu'il en coûte" d’Emmanuel Macron. Certains économistes comme Thomas Piketty demandent l’annulation de cette dette pendant que d’autres, comme François Bayrou, proposent de la rembourser plus tard. Une autre proposition s’immisce dans le débat : taxer l’épargne réalisée par les Français pendant la crise. Car selon la Banque de France, les Français auront épargné comme jamais en 2020 pour atteindre un total de 200 milliards d’euros. Habituellement, ils épargnent entre 100 et 130 milliards. Et les entreprises dans tout ça ? À l’instar des complémentaires santé, les entreprises de la grande distribution pourraient, elles aussi, être taxées pour faire face au coût de la pandémie. Sur BFMTV, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, s’est opposé à l’idée d’une contribution exceptionnelle, qu’il juge "malvenue". Quoiqu’il en soit, la question du remboursement risque d’être l’un des sujets majeures des prochaines élections présidentielles. En attendant la reprise économique, certaines entreprises ont recours au prêt de main d’oeuvre. Alors que certaines entreprises tournent au ralenti, d’autres manquent de bras. Des employeurs ont alors décidé de prêter leurs salariés plutôt que de recourir au chômage partiel. C’est le cas dans le transport routier : "une bourse d'échange de personnel" est disponible en ligne permettant ainsi à 400 chauffeurs poids lourds d’être mis à disposition pour des missions temporaires. De l’autre côté de l’Atlantique, le vaste plan de relance voulu par Biden et qui s’élève à 1 900 milliards de dollars, a été approuvé par la Chambre des représentants ce samedi 27 février. Il doit maintenant être examiné par le Sénat américain. Mais ce plan ne fait pas l’unanimité : les républicains dénoncent des mesures trop coûteuses et mal ciblées. Parmi elles, la hausse du salaire minimal horaire à 15 dollars a finalement été retirée du projet de loi. Certains économistes américains s’inquiètent d’une telle injection d’argent dans l’économie américaine. Ils craignent notamment le retour de l’inflation qui provoquerait en réaction une hausse des taux d’intérêt. Comment faire pour rembourser la dette "Covid" ? Comment les employeurs s’organisent-ils pour faire tourner leurs entreprises malgré la crise ? En quoi consiste le vaste plan de relance américain proposé par Joe Biden ? Invités : - Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos - Béatrice Mathieu, rédactrice en chef à L’Express - Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance - Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste au Bureau d'informations et de prévisions économiques
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Les jours passent et la dette "Covid" s’allonge. Elle s’élève désormais à près de 150 milliards d’euros. Chômage partiel, prêt garanti par l’État (PGE)… Le gouvernement français continue de soutenir les entreprises et les salariés, le fameux "quoi qu'il en coûte" d’Emmanuel Macron. Certains économistes comme Thomas Piketty demandent l’annulation de cette dette pendant que d’autres, comme François Bayrou, proposent de la rembourser plus tard. Une autre proposition s’immisce dans le débat : taxer l’épargne réalisée par les Français pendant la crise. Car selon la Banque de France, les Français auront épargné comme jamais en 2020 pour atteindre un total de 200 milliards d’euros. Habituellement, ils épargnent entre 100 et 130 milliards. Et les entreprises dans tout ça ? À l’instar des complémentaires santé, les entreprises de la grande distribution pourraient, elles aussi, être taxées pour faire face au coût de la pandémie. Sur BFMTV, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, s’est opposé à l’idée d’une contribution exceptionnelle, qu’il juge "malvenue". Quoiqu’il en soit, la question du remboursement risque d’être l’un des sujets majeures des prochaines élections présidentielles.
En attendant la reprise économique, certaines entreprises ont recours au prêt de main d’oeuvre. Alors que certaines entreprises tournent au ralenti, d’autres manquent de bras. Des employeurs ont alors décidé de prêter leurs salariés plutôt que de recourir au chômage partiel. C’est le cas dans le transport routier : "une bourse d'échange de personnel" est disponible en ligne permettant ainsi à 400 chauffeurs poids lourds d’être mis à disposition pour des missions temporaires.
De l’autre côté de l’Atlantique, le vaste plan de relance voulu par Biden et qui s’élève à 1 900 milliards de dollars, a été approuvé par la Chambre des représentants ce samedi 27 février. Il doit maintenant être examiné par le Sénat américain. Mais ce plan ne fait pas l’unanimité : les républicains dénoncent des mesures trop coûteuses et mal ciblées. Parmi elles, la hausse du salaire minimal horaire à 15 dollars a finalement été retirée du projet de loi. Certains économistes américains s’inquiètent d’une telle injection d’argent dans l’économie américaine. Ils craignent notamment le retour de l’inflation qui provoquerait en réaction une hausse des taux d’intérêt.
Comment faire pour rembourser la dette "Covid" ? Comment les employeurs s’organisent-ils pour faire tourner leurs entreprises malgré la crise ? En quoi consiste le vaste plan de relance américain proposé par Joe Biden ?
Invités :
- Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos
- Béatrice Mathieu, rédactrice en chef à L’Express
- Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance
- Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste au Bureau d'informations et de prévisions économiques
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé