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Reconfinement : l'alerte niçoise
C dans l'air- 1 h 5 min
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La nouvelle est tombée en fin de matinée. À Nice et sur toute la bande côtière des Alpes-Maritimes, un confinement va être instauré pour les deux prochains week-ends, de vendredi 18h au lundi matin 6h, a annoncé le préfet ce lundi 22 février. C’est une première en France métropolitaine. Alors que la situation se tend dans les Alpes-Maritimes, avec un taux d’incidence près de 4 fois supérieur à la moyenne nationale, de nouvelles restrictions sanitaires ont été annoncées pour ses résidents. Depuis quelques semaines, l’épidémie flambe dans la région avec notamment un taux de variant britannique supérieur à 50 %. Le 18 février, le taux de positivité des tests y atteignait 10,4 % contre 6 % en moyenne dans l’Hexagone. Ce samedi, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est rendu sur place pour faire le point sur la situation sanitaire et a demandé au préfet et aux élus du département de mener une concertation. Résultat : en plus du confinement local le week-end, les commerces et les galeries marchandes de plus de 5 000 mètres carrés, à l’exception des commerces alimentaires et des pharmacies, vont aussi fermer. Le port du masque va être rendu obligatoire "dans toutes les zones à forte fréquentation" et des contrôles vont être renforcés aux frontières, a ajouté le préfet. Sur Twitter, le maire de Nice, Christian Estrosi, s’est félicité de ces nouvelles annonces. Ailleurs, dans le monde, plusieurs pays ont déjà opté pour un confinement localisé avec des résultats différents. La Chine a été le premier pays à instaurer des confinements locaux, notamment à Wuhan, foyer épidémique du Covid-19. Les mesures strictes ont fonctionné et le pays n’enregistre presque plus de nouveaux cas. Idem pour l’Australie : la ville de Melbourne a été mise sous cloche pendant 3 mois au printemps dernier. La ville de Perth, elle, vient d’être reconfinée au mois de janvier après la découverte de nouveaux cas de contamination. L’Australie est d’ailleurs souvent pris en exemple dans sa gestion de l’épidémie. Mais, pour d’autres pays, tout ne se passe pas aussi bien : c’est le cas de l’Angleterre, avec la ville de Leicester, l’Allemagne avec la Bavière, ou encore l’Espagne. Pour ces pays, le confinement localisé n’a pas véritablement porté ses fruits et a posé des problèmes entre les régions. Et avec l’arrivée des beaux jours, l’acceptabilité des mesures sanitaires devient de plus en plus difficile à obtenir. Certains n’hésitent pas à enfreindre les règles. Selon un sondage de l’institut Elabe, publié mercredi 27 janvier, seulement 48 % de la population approuve le principe d’un confinement similaire à celui du printemps 2020. A l’époque, 93 % des Français y étaient favorables. L’Élysée cherche donc à trouver la bonne formule, mêlant acceptabilité et efficacité. La France se dirige-t-elle vers des confinements locaux comme à Nice ? Quelle est la stratégie choisie par les autres pays ? La situation est-elle tenable avec l’arrivée du printemps ? Invités : - Patrick Pelloux, médecin-urgentiste, président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUF) - Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris - Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève - Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match
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La nouvelle est tombée en fin de matinée. À Nice et sur toute la bande côtière des Alpes-Maritimes, un confinement va être instauré pour les deux prochains week-ends, de vendredi 18h au lundi matin 6h, a annoncé le préfet ce lundi 22 février.
C’est une première en France métropolitaine. Alors que la situation se tend dans les Alpes-Maritimes, avec un taux d’incidence près de 4 fois supérieur à la moyenne nationale, de nouvelles restrictions sanitaires ont été annoncées pour ses résidents. Depuis quelques semaines, l’épidémie flambe dans la région avec notamment un taux de variant britannique supérieur à 50 %. Le 18 février, le taux de positivité des tests y atteignait 10,4 % contre 6 % en moyenne dans l’Hexagone. Ce samedi, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est rendu sur place pour faire le point sur la situation sanitaire et a demandé au préfet et aux élus du département de mener une concertation. Résultat : en plus du confinement local le week-end, les commerces et les galeries marchandes de plus de 5 000 mètres carrés, à l’exception des commerces alimentaires et des pharmacies, vont aussi fermer. Le port du masque va être rendu obligatoire "dans toutes les zones à forte fréquentation" et des contrôles vont être renforcés aux frontières, a ajouté le préfet. Sur Twitter, le maire de Nice, Christian Estrosi, s’est félicité de ces nouvelles annonces.
Ailleurs, dans le monde, plusieurs pays ont déjà opté pour un confinement localisé avec des résultats différents. La Chine a été le premier pays à instaurer des confinements locaux, notamment à Wuhan, foyer épidémique du Covid-19. Les mesures strictes ont fonctionné et le pays n’enregistre presque plus de nouveaux cas. Idem pour l’Australie : la ville de Melbourne a été mise sous cloche pendant 3 mois au printemps dernier. La ville de Perth, elle, vient d’être reconfinée au mois de janvier après la découverte de nouveaux cas de contamination. L’Australie est d’ailleurs souvent pris en exemple dans sa gestion de l’épidémie. Mais, pour d’autres pays, tout ne se passe pas aussi bien : c’est le cas de l’Angleterre, avec la ville de Leicester, l’Allemagne avec la Bavière, ou encore l’Espagne. Pour ces pays, le confinement localisé n’a pas véritablement porté ses fruits et a posé des problèmes entre les régions.
Et avec l’arrivée des beaux jours, l’acceptabilité des mesures sanitaires devient de plus en plus difficile à obtenir. Certains n’hésitent pas à enfreindre les règles. Selon un sondage de l’institut Elabe, publié mercredi 27 janvier, seulement 48 % de la population approuve le principe d’un confinement similaire à celui du printemps 2020. A l’époque, 93 % des Français y étaient favorables. L’Élysée cherche donc à trouver la bonne formule, mêlant acceptabilité et efficacité.
La France se dirige-t-elle vers des confinements locaux comme à Nice ? Quelle est la stratégie choisie par les autres pays ? La situation est-elle tenable avec l’arrivée du printemps ?
Invités :
- Patrick Pelloux, médecin-urgentiste, président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUF)
- Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris
- Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé