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Comment le virus a changé nos vies
C dans l'air- 1 h 7 min
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La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, qui dure depuis presque 1 an maintenant, a drastiquement bouleversé nos vies et nos habitudes. Elle a favorisé un changement significatif dans notre façon de manger, de consommer et de vivre. Mais a-t-elle changé en profondeur nos sociétés ? En mars dernier, quelques 4 milliards de personnes, soit la moitié de l’Humanité, ont été obligés de rester chez elles afin d’enrayer la propagation du virus, apparu quelques mois plus tôt en Chine, à Wuhan. Un confinement qui a perturbé notre quotidien et nos modes de consommation. Click and collect, services à domicile, circuits-court, paiement sans contact… Ces nouveaux comportements d’achats, qui pointaient déjà à l’horizon, se sont développés massivement dans le quotidien des Français. Par exemple, le e-commerce, soit l’achat en ligne, a été boosté par la situation sanitaire : à défaut de pouvoir se déplacer, les achats se font désormais davantage sur Internet. Autre changement important, l’explosion des commerces de proximité. Même si les consommateurs se sont rués vers les grandes surfaces en début de crise, ils se sont également tournés vers les petits commerçants, proches de leurs lieux de résidence. La revanche des villes moyennes ? La crise du Covid a aussi poussé certains à changer de vie. Franciliens en tête, les Français seraient de plus en plus nombreux à souhaiter quitter les grandes villes : plus d’espace, plus de nature, une meilleure qualité de vie… Des villes comme Tours, Dijon, Pau ou encore Angoulême ont vu leur attractivité renforcée ces derniers mois. C’est notamment le recours au télétravail qui a permis l’exode de nombreux Français vers des villes plus petites. Selon un sondage réalisé par l’Ifop, après le déconfinement, en juillet 2020, 23% des actifs habitant des grandes villes envisageraient de déménager. Et, à la question de savoir où ils pourraient vivre idéalement, 50% des habitants des grandes villes répondent vouloir habiter en priorité dans une ville moyenne (entre 10 000 et 100 000 habitants). Pour eux, la crise aura aussi eu des conséquences désastreuses, notamment chez les jeunes. Isolement, chômage, études en suspens… Pour ces derniers, la crise du Covid-19 est souvent synonyme de privations et de restrictions. Selon un sondage effectué sur les 18-24 ans par l'institut Elabe, et publié en décembre dernier, ils sont 29% à se dire inquiets et près d'un quart (23%) à se sentir las. Pour près de six personnes interrogées sur dix, il s’agit d’une période de grande angoisse, et d'un moment d’isolement. Selon ce même sondage, les projets professionnels ont eux aussi été bousculés : trois quarts des jeunes (76%) qui projetaient de chercher du travail, un contrat d’alternance ou un stage déclarent n’avoir pas réussi, et huit sur dix parmi ceux qui prévoyaient de terminer leurs études n’ont pu le faire. Comme l’a si bien dit le président Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 15 octobre, "C'est dur d'avoir 20 ans en 2020"… Quels sont ces changements significatifs observés dans nos modes de vie ? Les villes moyennes sont-elles devenues plus attractives que les grandes villes ? Les jeunes sont-ils la génération sacrifiée de cette crise sanitaire ? Invités : - Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOP - Sophie Peters, psychanalyste - Jean Viard, sociologue, auteur de "La page blanche" chez L'aube - Pascale Hébel, économiste, directrice du pôle Consommation et entreprises au CRÉDOC
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La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, qui dure depuis presque 1 an maintenant, a drastiquement bouleversé nos vies et nos habitudes. Elle a favorisé un changement significatif dans notre façon de manger, de consommer et de vivre. Mais a-t-elle changé en profondeur nos sociétés ?
En mars dernier, quelques 4 milliards de personnes, soit la moitié de l’Humanité, ont été obligés de rester chez elles afin d’enrayer la propagation du virus, apparu quelques mois plus tôt en Chine, à Wuhan. Un confinement qui a perturbé notre quotidien et nos modes de consommation. Click and collect, services à domicile, circuits-court, paiement sans contact… Ces nouveaux comportements d’achats, qui pointaient déjà à l’horizon, se sont développés massivement dans le quotidien des Français. Par exemple, le e-commerce, soit l’achat en ligne, a été boosté par la situation sanitaire : à défaut de pouvoir se déplacer, les achats se font désormais davantage sur Internet. Autre changement important, l’explosion des commerces de proximité. Même si les consommateurs se sont rués vers les grandes surfaces en début de crise, ils se sont également tournés vers les petits commerçants, proches de leurs lieux de résidence.
La revanche des villes moyennes ? La crise du Covid a aussi poussé certains à changer de vie. Franciliens en tête, les Français seraient de plus en plus nombreux à souhaiter quitter les grandes villes : plus d’espace, plus de nature, une meilleure qualité de vie… Des villes comme Tours, Dijon, Pau ou encore Angoulême ont vu leur attractivité renforcée ces derniers mois. C’est notamment le recours au télétravail qui a permis l’exode de nombreux Français vers des villes plus petites. Selon un sondage réalisé par l’Ifop, après le déconfinement, en juillet 2020, 23% des actifs habitant des grandes villes envisageraient de déménager. Et, à la question de savoir où ils pourraient vivre idéalement, 50% des habitants des grandes villes répondent vouloir habiter en priorité dans une ville moyenne (entre 10 000 et 100 000 habitants).
Pour eux, la crise aura aussi eu des conséquences désastreuses, notamment chez les jeunes. Isolement, chômage, études en suspens… Pour ces derniers, la crise du Covid-19 est souvent synonyme de privations et de restrictions. Selon un sondage effectué sur les 18-24 ans par l'institut Elabe, et publié en décembre dernier, ils sont 29% à se dire inquiets et près d'un quart (23%) à se sentir las. Pour près de six personnes interrogées sur dix, il s’agit d’une période de grande angoisse, et d'un moment d’isolement. Selon ce même sondage, les projets professionnels ont eux aussi été bousculés : trois quarts des jeunes (76%) qui projetaient de chercher du travail, un contrat d’alternance ou un stage déclarent n’avoir pas réussi, et huit sur dix parmi ceux qui prévoyaient de terminer leurs études n’ont pu le faire. Comme l’a si bien dit le président Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 15 octobre, "C'est dur d'avoir 20 ans en 2020"…
Quels sont ces changements significatifs observés dans nos modes de vie ? Les villes moyennes sont-elles devenues plus attractives que les grandes villes ? Les jeunes sont-ils la génération sacrifiée de cette crise sanitaire ?
Invités :
- Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOP
- Sophie Peters, psychanalyste
- Jean Viard, sociologue, auteur de "La page blanche" chez L'aube
- Pascale Hébel, économiste, directrice du pôle Consommation et entreprises au CRÉDOC
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé