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Brexit : pari réussi ?
C dans l'air- 1 h 6 min
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"The deal is done !" L'Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu hier un accord in extremis sur leurs futures relations commerciales, éloignant par là même la perspective d'un divorce chaotique. Les droits de pêche, notamment, ont été au cœur des ultimes tractations et une entente sur cette question a été un grand pas. Les négociations ont été très intenses et ce jusqu’à la dernière minute, dans un contexte particulier où d’interminables files de camions s’étirent à Douvres, où la frontière reste fermée à de nombreux routiers pour raisons sanitaires. Des deux côtés de la Manche, les acteurs politiques se félicitent de la signature de cet accord. De Boris Johnson à Emmanuel Macron et Angela Merkel, le soulagement est palpable tant ils estiment qu'un "no deal" aurait affaibli des économies déjà ébranlées par la crise sanitaire. Il aura fallu du temps. Et Britanniques comme Européens l’ont trouvé long. Quatre ans déjà que la population d’outre-Manche s’est prononcée, lors du référendum du 23 juin 2016, à 51,9%, pour une sortie du pays de l'Union européenne. David Cameron Premier Ministre qui avait proposé la votation, a été contraint à la démission. Théresa May n'est jamais parvenu à un accord. C'est finalement Boris Johnson qui s'est entendu avec ses homologues sur les termes du divorce. Ce feuilleton de négociations, comme un chemin de croix, fait de nombreux coups de mentons et marqué par de brusques revirements a porté un rude coup au projet d'unité européenne. Maintenant la page définitivement tournée, quel sera l’avenir pour l’économie britannique, déjà mise à mal par la crise née de la pandémie de Covid-19 ? Le célèbre motoriste Rolls-Royce est d’ores et déjà en grandes difficultés à cause de la chute brutale de la demande dans le secteur aérien. Le groupe a déjà pris une série de mesures pour tenter de traverser cette tempête, dont la plus vaste restructuration de son histoire dans cette branche, avec 9 000 suppressions emplois, dont plus de 3 000 au Royaume-Uni. À Barnoldswick, site historique où 550 personnes produisent des pales de moteurs, les emplois sont menacés et les syndicats vent debout. Pourquoi tant de temps aura-t-il été nécessaire pour trouver un terrain d'entente ? Malgré les discours publics, y a-t-il des perdants dans cet accord ? Comment les Britanniques vont-ils affronter, seuls, les défis imposés par la crise économique et la mondialisation ? Les invités : - Jean-Dominique Giuliani, président de la fondation Robert Schuman, et de l'ILERI - Anne-Élisabeth Moutet, journaliste à The Daily Telegraph - Patrick Martin-Genier, enseignant en droit public, spécialiste des affaires européennes - Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l'IRIS
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"The deal is done !" L'Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu hier un accord in extremis sur leurs futures relations commerciales, éloignant par là même la perspective d'un divorce chaotique. Les droits de pêche, notamment, ont été au cœur des ultimes tractations et une entente sur cette question a été un grand pas. Les négociations ont été très intenses et ce jusqu’à la dernière minute, dans un contexte particulier où d’interminables files de camions s’étirent à Douvres, où la frontière reste fermée à de nombreux routiers pour raisons sanitaires.
Des deux côtés de la Manche, les acteurs politiques se félicitent de la signature de cet accord. De Boris Johnson à Emmanuel Macron et Angela Merkel, le soulagement est palpable tant ils estiment qu'un "no deal" aurait affaibli des économies déjà ébranlées par la crise sanitaire.
Il aura fallu du temps. Et Britanniques comme Européens l’ont trouvé long. Quatre ans déjà que la population d’outre-Manche s’est prononcée, lors du référendum du 23 juin 2016, à 51,9%, pour une sortie du pays de l'Union européenne. David Cameron Premier Ministre qui avait proposé la votation, a été contraint à la démission. Théresa May n'est jamais parvenu à un accord. C'est finalement Boris Johnson qui s'est entendu avec ses homologues sur les termes du divorce. Ce feuilleton de négociations, comme un chemin de croix, fait de nombreux coups de mentons et marqué par de brusques revirements a porté un rude coup au projet d'unité européenne.
Maintenant la page définitivement tournée, quel sera l’avenir pour l’économie britannique, déjà mise à mal par la crise née de la pandémie de Covid-19 ? Le célèbre motoriste Rolls-Royce est d’ores et déjà en grandes difficultés à cause de la chute brutale de la demande dans le secteur aérien. Le groupe a déjà pris une série de mesures pour tenter de traverser cette tempête, dont la plus vaste restructuration de son histoire dans cette branche, avec 9 000 suppressions emplois, dont plus de 3 000 au Royaume-Uni. À Barnoldswick, site historique où 550 personnes produisent des pales de moteurs, les emplois sont menacés et les syndicats vent debout.
Pourquoi tant de temps aura-t-il été nécessaire pour trouver un terrain d'entente ?
Malgré les discours publics, y a-t-il des perdants dans cet accord ?
Comment les Britanniques vont-ils affronter, seuls, les défis imposés par la crise économique et la mondialisation ?
Les invités :
- Jean-Dominique Giuliani, président de la fondation Robert Schuman, et de l'ILERI
- Anne-Élisabeth Moutet, journaliste à The Daily Telegraph
- Patrick Martin-Genier, enseignant en droit public, spécialiste des affaires européennes
- Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l'IRIS