Tous masqués... Tous protégés ?
C dans l'air- 1 h 4 min
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Les vacances touchent à leur fin et le retour au travail s'annonce compliqué. Demain, porter un masque devient obligatoire en entreprise dès lors qu'on se trouve en présence de collègues. Des dérogations ont cependant été évoquées par la ministre du travail Élisabeth Borne ce dimanche, admettant qu'il existe des "activités qui, par nature, sont difficilement compatibles avec le port du masque". Le protocole sanitaire, encore flou, devrait être adapté en fonction de l'espace, de la ventilation, des protections en plexiglas... L'épidémie conduit aussi à trépigner jusqu'à cinq heures devant les laboratoires d'analyses médicales, débordés par les demandes de tests de dépistages. La France a en effet franchi cette semaine "la barre historique" des 900.000 tests Covid hebdomadaires, a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Du côté des écoles, les craintes mêlées des élèves, de leurs parents et des syndicats de professeurs rendent ce début septembre particulièrement tendu.
Ce lundi, 800 000 enseignants masqués font leur pré-rentrée dans les établissements scolaires. Pour les enfants, le masque sera obligatoire dès la 6ème. Cette "fourniture comme une autre" selon le gouvernement sera prise en charge par certains départements et des régions. "L'école n'est pas prête" s'alarment des professionnels de santé sur le site du Parisien. À part sur le port du masque dès six ans, "nous sommes en réalité en conformité avec ce que cette tribune demande, avec des procédures prêtes en cas de situation de fermeture" a voulu rassurer le ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer.
L'antidote à ces situations exceptionnelles et anxiogènes pourrait voir le jour début 2021. Dans la course au vaccin que se livrent les laboratoires du monde, cinq commencent des essais à grande échelle.
Cette phase 3 cherche à vérifier l'efficacité du sérum sur 30 000 à 40 000 personnes avant sa mise en circulation sur le marché. Et après nos capacités médicales, ce sont nos capacités de production qu'il faudra largement mobiliser.
Toutefois, ce vaccin n'a même pas vu le jour que certains, déjà, s'en méfient : entre 20 et 32% des Français se disent réfractaires à l'idée de se faire vacciner contre le Covid-19.
Comment éviter de nouveaux clusters dans les écoles ? Quelles sont les professions qui pourraient avoir des dérogations au port du masque ? Quels sont les arguments de ceux qui s'opposent à la vaccination ?
Invités :
- Fanny Guinochet, journaliste spécialiste des questions économiques et sociales et chroniqueuse à France Info
- Patrick Berche, professeur émérite en microbiologie, membre de l’Académie nationale de médecine
- Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président d’honneur de la Fédération des médecins de France.
- Sophie Aurenche, journaliste à RTL chargée du suivi de l’épidémie de Covid-19
- Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale de l'université de Genève
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé