Macron : le Covid et la page blanche
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Le président Emmanuel Macron s’est rendu à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, vendredi 15 mai, où il s’est livré à un mea culpa sur la politique de la santé. “On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée” car elle ne “portait pas assez de sens” et avait une “ampleur” et un rapport au temps “pas du tout suffisants compte tenu de l'état où était l'hôpital”, a déclaré le chef de l’État après avoir été vivement interpellé par des soignants. “Oui, on va investir. (…) On sera au rendez-vous”, a-t-il promis.
Quelques jours plus tôt, il avait annoncé vouloir “récompenser tous ceux qui ont contribué à l’effort dans la lutte contre le coronavirus” avec la création d’une médaille de l’engagement. Cette annonce avait suscité moqueries et railleries de la part de nombreux soignants qui réclament notamment la revalorisation de leurs salaires et plus de moyens. De vives tensions continuent donc de peser dans le milieu de la santé mais aussi dans la société, obligeant le président à revoir sa copie.
La majorité est d’ailleurs secouée par l’arrivée, à l’Assemblée nationale, d’un groupe de macronistes frondeurs. Ces “marcheurs” dissidents, piloté par deux ex-LREM, Matthieu Orphelin, écologiste proche de Nicolas Hulot, et Paula Forteza, issue de l’aile gauche et spécialiste du numérique, souhaitent créer un nouveau groupe davantage axé sur les enjeux sociaux et environnementaux. Son lancement officiel est prévu mardi 19 mai, selon une information de LCP. Après les Gilets jaunes, la réforme des retraites, et la pandémie de Covid-19, le président de la République est dans une position difficile et a lui-même reconnu qu’il allait falloir se réinventer.
Et le flou persiste toujours concernant le report du deuxième tour des élections municipales. Dans les quelques 30 000 villes où les candidats ont obtenu la majorité absolue dès le premier tour, les conseils municipaux ont pris leur fonction ce lundi 18 mai et les maires seront officiellement investis avant la fin du mois. Pour les autres, la situation est en stand-by, paralysant ainsi le bon fonctionnement des villes. C’est le cas à Biarritz, dans le Pays basque, où les chantiers sont toujours à l’arrêt, dans l’attente de l’élection définitive du nouveau maire.
Comment le président va-t-il réformer le milieu de la santé ? À quoi va ressembler la suite de son mandat après une crise sanitaire sans précédent ? Comment les mairies s’organisent-elles alors que les élections municipales de 2020 ont été complètement bouleversées par le coronavirus ?
Invités :
- Roland Cayrol, politologue - Cetan
- Nathalie Mauret, journaliste politique au groupe de presse quotidienne régionale Ebra (Est-Bourgogne-Rhône Alpes)
- Jérôme Fourquet (par Skype), directeur du département Opinion de l'Institut de sondages Ifop
- Anne Rosencher (par Skype), directrice déléguée de la rédaction de L'Express
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé