La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Brexit : Johnson triomphe, l'Europe s'inquiète
C dans l'air- 1 h 6 min
- indisponible
- tous publics
Plus d'atermoiements et d'incertitudes "nous quitterons l’Union européenne le 31 janvier prochain" a déclaré ce matin Boris Johnson au lendemain de la très nette victoire des conservateurs aux élections législatives au Royaume-Uni. Selon les résultats officiels, le parti du Premier ministre a obtenu 364 sièges sur 650 à la Chambre des communes quand le parti travailliste enregistre son plus faible score depuis 1935. Après trois ans et demi d’hésitations et douze votes perdus ces dernières semaines par Boris Johnson, le Premier ministre s’impose ce vendredi comme l’homme fort du Royaume-Uni. Le slogan "Réalisons le Brexit !", qu’il a répété tout au long de sa campagne, a fait mouche auprès des électeurs lassés par des années de psychodrame. Désormais doté d'une majorité écrasante, les conservateurs n'avaient plus exercé un tel contrôle sur le Parlement britannique depuis Margaret Thatcher - Boris Johnson va pouvoir présenter aux députés son accord négocier avec Bruxelles dès la semaine prochaine et lancer le Brexit fin janvier. "Nous allons réunifier ce pays et le faire avancer, en nous concentrant sur les priorités des Britanniques, et avant tout sur le système de santé" a affirmé le Premier ministre britannique. Néanmoins Boris Johnson va aussi devoir préciser quel type de relation il veut nouer avec l'Union européenne. Car le Brexit est en réalité un long processus qui ne sera pas clos à cette date. Dès le Royaume-Uni sorti de l'UE, vont s’ouvrir de difficiles négociations sur ce sujet, censées être conclues d'ici la fin 2020. Au cours de cette période de transition, où dans les faits, rien ne changera réellement, Boris Johnson et les 27 Etats membres de l'UE vont devoir se mettre d'accord sur un nouveau "deal", sous la forme cette fois d'un "accord commercial". Enfin au-delà de la victoire écrasante des conservateurs, cette élection met aussi en lumière la rupture entre le gouvernement britannique et l’Écosse. Les indépendantistes écossais qui ont fait campagne contre le Brexit ont, eux aussi, obtenu un score historique. "Boris Johnson n’a pas le droit de retirer l’Écosse de l’UE. Il faudra laisser l’Écosse choisir" a lancé Nicola Sturgeon, leader du Parti national écossais SNP et Première ministre de l’Écosse, bien décidée à mettre à l’agenda un second référendum sur l’indépendance de sa nation. Alors comment analyser ce succès de Boris Johnson ? Après cette large victoire, le feuilleton du Brexit prend-il fin ? Quelle sera la relation entre le Royaume-Uni et l’UE ? Le Brexit annonce-t-il l’indépendance de l’Écosse ? Invités : • Patrick Martin-Genier, enseignant en droit public spécialiste des affaires européennes. • Anne-Elisabeth Moutet, journaliste, éditorialiste au Daily Telegraph. • Marie-Claire Considère-Charon, professeur honoraire de l’université de Franche-Comté et auteure de "Irlande. Une singulière intégration européenne". • Marc Epstein, journaliste franco-britannique.
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
Plus d'atermoiements et d'incertitudes "nous quitterons l’Union européenne le 31 janvier prochain" a déclaré ce matin Boris Johnson au lendemain de la très nette victoire des conservateurs aux élections législatives au Royaume-Uni. Selon les résultats officiels, le parti du Premier ministre a obtenu 364 sièges sur 650 à la Chambre des communes quand le parti travailliste enregistre son plus faible score depuis 1935.
Après trois ans et demi d’hésitations et douze votes perdus ces dernières semaines par Boris Johnson, le Premier ministre s’impose ce vendredi comme l’homme fort du Royaume-Uni. Le slogan "Réalisons le Brexit !", qu’il a répété tout au long de sa campagne, a fait mouche auprès des électeurs lassés par des années de psychodrame. Désormais doté d'une majorité écrasante, les conservateurs n'avaient plus exercé un tel contrôle sur le Parlement britannique depuis Margaret Thatcher - Boris Johnson va pouvoir présenter aux députés son accord négocier avec Bruxelles dès la semaine prochaine et lancer le Brexit fin janvier. "Nous allons réunifier ce pays et le faire avancer, en nous concentrant sur les priorités des Britanniques, et avant tout sur le système de santé" a affirmé le Premier ministre britannique.
Néanmoins Boris Johnson va aussi devoir préciser quel type de relation il veut nouer avec l'Union européenne. Car le Brexit est en réalité un long processus qui ne sera pas clos à cette date. Dès le Royaume-Uni sorti de l'UE, vont s’ouvrir de difficiles négociations sur ce sujet, censées être conclues d'ici la fin 2020. Au cours de cette période de transition, où dans les faits, rien ne changera réellement, Boris Johnson et les 27 Etats membres de l'UE vont devoir se mettre d'accord sur un nouveau "deal", sous la forme cette fois d'un "accord commercial".
Enfin au-delà de la victoire écrasante des conservateurs, cette élection met aussi en lumière la rupture entre le gouvernement britannique et l’Écosse. Les indépendantistes écossais qui ont fait campagne contre le Brexit ont, eux aussi, obtenu un score historique. "Boris Johnson n’a pas le droit de retirer l’Écosse de l’UE. Il faudra laisser l’Écosse choisir" a lancé Nicola Sturgeon, leader du Parti national écossais SNP et Première ministre de l’Écosse, bien décidée à mettre à l’agenda un second référendum sur l’indépendance de sa nation.
Alors comment analyser ce succès de Boris Johnson ? Après cette large victoire, le feuilleton du Brexit prend-il fin ? Quelle sera la relation entre le Royaume-Uni et l’UE ? Le Brexit annonce-t-il l’indépendance de l’Écosse ?
Invités :
• Patrick Martin-Genier, enseignant en droit public spécialiste des affaires européennes.
• Anne-Elisabeth Moutet, journaliste, éditorialiste au Daily Telegraph.
• Marie-Claire Considère-Charon, professeur honoraire de l’université de Franche-Comté et auteure de "Irlande. Une singulière intégration européenne".
• Marc Epstein, journaliste franco-britannique.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé