Le patron de la gendarmerie dénonce une affiche du RN - Sébastien Chenu

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Questionné sur l'Europe et la position de la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de faire entrer l'Union en guerre, le député croit que cette dernière rêve de grappiller davantage de pouvoir en matière diplomatique et de défense au détriment de la souveraineté nationale. Comme Emmanuel Macron, la Présidente souhaiterait une Europe fédérale. Il prend l'exemple de la volonté d'une diplomatie européenne commune. Sébastien Chenu rappelle ensuite que le Rassemblement National est contre ce type de projet fédéraliste. "Nous on défend plus de pouvoir pour les nations, quand Emmanuel Macron défend plus de pouvoir pour l'Union européenne", explique-t-il. Pour les prochaines élections européennes du 09 juin 2024, le parti compte sur les gendarmes et militaires, comme en témoignent deux visuels publiés sur X (anciennement Twitter). Le directeur de la gendarmerie nationale y voit une entorse au statut militaire, quand le ministre des Armées, Sébastien Lecornu critique une tentative d'instrumentalisation. Une polémique qui n'est pas au niveau des enjeux et des préoccupations des Français selon l'invité. "Il n'y a rien d'illégal à faire ça", a-t-il ensuite expliqué.   Lors du meeting de Jordan Bardella et Marine Le Pen qui avait lieu la veille au Dôme de Paris, le titre "1987" de l'artiste Calogero a été diffusé sans autorisation. Le chanteur a alors protesté et se donne le droit de donner une suite judiciaire à sa diffusion. "Il devrait être content Calogero car le vote qui est en tête chez les jeunes, c'est Bardella. Or, un artiste est souvent porté par les jeunes, il a envie de leur parler. Je suis sûr que monsieur Calogero ne fait pas le distinguo entre les jeunes qui viennent l'écouter selon leurs préférences politiques", a alors rétorqué Sébastien Chenu.