Déficit : réduire le coût de l’immigration, priorité du RN

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Jordan Bardella, Président du Rassemblement national, député européen et tête de liste RN aux élections européennes évoque le projet d'un livre dans lequel il se raconte mais affirme qu'il paraitra après les élections européennes. Pour lui, dans ce temps électoral il est important de faire passer ses idées. Interrogé au sujet du procès de détournement de fonds européens du parti dans les années 2010 qui se tiendra en septembre par le Tribunal Correctionnel de Paris, il répond que plusieurs mouvements politiques sont aussi concernés par cette procédure. Pour lui, il s'agit d'une différence d'appréciation sur le statut de l'assistant parlementaire et son parti démontrera sa bonne foi devant les tribunaux. Sur le plan économique le Rassemblement national a tenté une opération séduction auprès des patrons. Il affirme qu'il faut investir et valoriser les entreprises, il cite par exemple les entreprises dans le secteur de l'intelligence européenne. Le parti n'effectue pas un virage en courtisant ces grandes entreprises mais cherche à réconcilier tous les français. Interrogé sur les moyens pour réduire le déficit qui ont été détaillés par le gouvernement comme la réforme de l'assurance chômage, il affirme que ce n'est pas une décision courageuse. Il faut briser les tabous de la dépense publique et de la générosité du modèle français à l'égard de l'immigration. Pour économiser, il cite une série de mesures comme le fait de réserver les allocations familiales aux familles françaises, le RSA conditionné à 50% de temps de travail sur le sol français et le traitement de l'asile dans les consulats de pays de départ. Il reproche au pouvoir actuel de toujours aller chercher des économies en s'attaquant aux français les plus précaires. Selon lui, l'immigration coûte 40 milliards d'euros aux finances publiques et qu'il existe des économies de bon sens à effectuer à ce niveau.