Carburant : faut-il bloquer les prix ? - Avec Francis Pousse

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Vendre à perte : c’est la nouvelle stratégie du gouvernement pour faire baisser le prix du carburant à la pompe pendant six mois. Une annonce qui a fait bondir les stations-services indépendantes qui essuieront plus que de l’huile dans cette course au rabais. Parmi ceux qui ont alerté le gouvernement sur les risques d’une telle manœuvre, Francis Pousse, président de la branche distributeurs carburants et énergies nouvelles Mobilians, a déjà demandé des compensations et un effort financier de la part de l’Élysée. Ce cri de détresse a-t-il été entendu par l’exécutif ? "On nous a confirmé qu’on allait mettre en place, un plan de compensation qui visera à indemniser chaque litre perdu en fonction de la marge moyenne de la station pendant les six mois de la période si elle est votée" explique notre invité. Si cette proposition semble satisfaire les automobilistes, elle ne séduit pas franchement l'opposition qui appelle davantage à bloquer les prix et à négocier avec les pétroliers. Pourtant, le bouclier tarifaire mis en place il y a quelques mois par le gouvernement aurait contre toute attente profité aux ménages les plus aisés selon l’Insee. Pour Francis Pousse, il faut s’habituer à "un carburant durablement cher". Blocage des prix, recours à la voiture électrique… Quelle solution face à cette flambée des prix ? La réponse avec notre invité.