Transition écologique : quel sera le (vrai) prix à payer ? Avec Jean Pisani-Ferry

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La hausse des prix des énergies préoccupe l’économie mondiale. Conséquence directe de la guerre en Ukraine, cette explosion tarifaire n’est pas prête de s’arrêter. Cette crise énergétique a rendu plus nécessaire la transition écologique. Hier, Elisabeth Borne a détaillé devant l’Assemblée nationale la stratégie française vers la neutralité carbone à horizon 2050. Si la Première ministre s’est montrée optimiste, certains partis d’opposition sont nettement moins convaincus. En septembre dernier, l’ancienne ministre du Travail avait demandé aux Français de réfléchir aux impacts macro-économiques de cette grande marche vers la décarbonation. Jean Pisani-Ferry a rendu ses premières conclusions pour le compte de France Stratégie, un organisme de réflexion rattaché à Matignon. Que pense notre expert de la stratégie déployée par le gouvernement ? "Pour 2050, elle a raison. Je suis impressionné par l’ampleur du progrès technique, la vitesse avec laquelle les prix du renouvelable chute […] On va aller vers des modes de fourniture de l’énergie qui vont être  fondés sur des énergies à la fin moins chères, je pense que ça a une certaine crédibilité mais en 2050. Entre les deux, il y a une transition et il ne faut pas raconter qu’elle va être facile" explique l’économiste.   Quel sera le prix à payer de la transition écologique ? La réponse de Jean Pisani-Ferry.