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En Arménie : la guerre en silence - André Manoukian et Valérie Toranian
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Le 13 septembre dernier, l'Arménie a été attaquée par l'Azerbaïdjan dans l'indifférence presque générale. Un dessin paru dans Le Canard enchainé le 28 septembre dernier résume bien la situation. Pas un mot ou une image dans les journaux télévisés qui sont accaparés par ce qu'il se passe en Ukraine puis en Iran. Pourtant, c'est la disparition de ce petit pays et de ses trois millions d'habitants qui sont en jeu. Le président de l'Azerbaïdjan a ouvertement déclaré que "les Arméniens étaient des chiens qu'il faut chasser de la région". De ce fait, ce sont les personnalités qui se mobilisent? comme la comédienne Ariane Ascaride mais aussi André Manoukian. Lyonnais de naissance mais arménien d'origine et de cœur, l'auteur-compositeur et pianiste ne comprend pas réellement cette nouvelle guerre qui saisit le pays : "Je serais l'Azerbaïdjan, c'est carrément contre-productif que les soldats filment eux-même des soldats exécutés (...) Et puis je me suis souvenu que Gengis Khan (fondateur de l'Empire mongol) faisait pareil. C'est juste pour faire peur. C'est pour que les gens s'en aillent", témoigne André Manoukian. La journaliste Valérie Toranian est en direct de Erevan (capitale de l'Arménie). La directrice de la rédaction de la "Revue des Deux-Mondes" s'est rendue dans le Sud pays, région qui a été attaquée. "Vous ne pouvez pas imaginer ce que représente la France pour les Arméniens. Ce n'est pas seulement un pays en Europe. (...) Pour eux, c'est le pays des Droits de l'Homme, c'est le pays de la liberté, c'est le pays de la justice. (...) Il faut que le président Emmanuel Macron prenne les choses en main personnellement", déclare Valérie Toranian.
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Pourtant, c'est la disparition de ce petit pays et de ses trois millions d'habitants qui sont en jeu. Le président de l'Azerbaïdjan a ouvertement déclaré que "les Arméniens étaient des chiens qu'il faut chasser de la région". De ce fait, ce sont les personnalités qui se mobilisent? comme la comédienne Ariane Ascaride mais aussi André Manoukian.
Lyonnais de naissance mais arménien d'origine et de cœur, l'auteur-compositeur et pianiste ne comprend pas réellement cette nouvelle guerre qui saisit le pays : "Je serais l'Azerbaïdjan, c'est carrément contre-productif que les soldats filment eux-même des soldats exécutés (...) Et puis je me suis souvenu que Gengis Khan (fondateur de l'Empire mongol) faisait pareil. C'est juste pour faire peur. C'est pour que les gens s'en aillent", témoigne André Manoukian.
La journaliste Valérie Toranian est en direct de Erevan (capitale de l'Arménie). La directrice de la rédaction de la "Revue des Deux-Mondes" s'est rendue dans le Sud pays, région qui a été attaquée. "Vous ne pouvez pas imaginer ce que représente la France pour les Arméniens. Ce n'est pas seulement un pays en Europe. (...) Pour eux, c'est le pays des Droits de l'Homme, c'est le pays de la liberté, c'est le pays de la justice. (...) Il faut que le président Emmanuel Macron prenne les choses en main personnellement", déclare Valérie Toranian.
Présenté par : Anne-Elisabeth Lemoine, Patrick Cohen, Bertrand Chameroy, Pierre Lescure, Emilie Tran NGuyen, Mohamed Bouhafsi, Matthieu Belliard