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Victoire de l’extrême droite en Italie : et maintenant ?

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L’édito de Patrick Cohen : Victoire de l’extrême droite en Italie : et maintenant ? Giorgia Meloni et son parti Fratelli d'Italia est arrivée en tête des voix dimanche aux élections générales. Pourquoi elle et son parti sont-ils qualifiés de post-fascistes en France et en Allemagne ? Patrick Cohen explique que son parti n'a pas grand chose de fasciste si l'on s'en fie à son discours et à son programme. Sa proposition de réforme la plus autoritaire est l'élection du président de la République au suffrage universel direct, comme en France donc. Il n'est pas sûr qu'elle dispose d'une majorité des deux tiers dans les deux chambres pour accomplir ce qui serait une révolution dans cette Italie parlementariste, rétive à toute idée de guide ou leader suprême depuis Mussolini. L'étiquette de post-fascite est politiquement trompeuse, mais historiquement juste parce que Giorgia Meloni a été fasciste, elle a longtemps dit du bien de Mussolini, elle a repris comme emblème la flamme fasciste à la création de son parti Fratelli d'Italia, pourtant abandonnée par son prédecesseur Gianfranco Fini, et ce même parti compte des militants qui se revendiquent comme fascistes.En savoir plus

L’édito de Patrick Cohen : Victoire de l’extrême droite en Italie : et maintenant ?

Giorgia Meloni et son parti Fratelli d'Italia est arrivée en tête des voix dimanche aux élections générales. Pourquoi elle et son parti sont-ils qualifiés de post-fascistes en France et en Allemagne ?

Patrick Cohen explique que son parti n'a pas grand chose de fasciste si l'on s'en fie à son discours et à son programme. Sa proposition de réforme la plus autoritaire est l'élection du président de la République au suffrage universel direct, comme en France donc. Il n'est pas sûr qu'elle dispose d'une majorité des deux tiers dans les deux chambres pour accomplir ce qui serait une révolution dans cette Italie parlementariste, rétive à toute idée de guide ou leader suprême depuis Mussolini.

L'étiquette de post-fascite est politiquement trompeuse, mais historiquement juste parce que Giorgia Meloni a été fasciste, elle a longtemps dit du bien de Mussolini, elle a repris comme emblème la flamme fasciste à la création de son parti Fratelli d'Italia, pourtant abandonnée par son prédecesseur Gianfranco Fini, et ce même parti compte des militants qui se revendiquent comme fascistes.

Présenté par :
Anne-Elisabeth Lemoine, Patrick Cohen, Bertrand Chameroy, Pierre Lescure, Emilie Tran NGuyen, Mohamed Bouhafsi, Matthieu Belliard