Ukraine : une guerre qui bafoue le droit international humanitaire

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Un journaliste français de BFM TV a été tué en Ukraine. Ce drame questionne sur la position de l’armée russe : y a-t-il une volonté d’empêcher les journalistes de travailler en les visant sciemment ? Ce n’est pas la première fois depuis le début de la guerre que ce scénario se produit. "Le droit international et humanitaire est violé tous les jours en Ukraine. Cette guerre me fait de plus en plus penser à la guerre de Syrie avec des sièges pour affamer la population, des frappes volontaires sur les civils et cette volonté de terroriser pour faire bouger les population" affirme Jean-Marie Guéhenno, diplomate et ancien secrétaire adjoint de l’ONU.    Le gouvernement russe a réagi au décès du journaliste français qu’il qualifie de "mercenaire étranger" et qu’il accuse d’avoir livré des munitions sous couvert de sa carte de presse pour ainsi justifier la frappe. La traque aux journalistes sur le sol ukrainien est désormais lancée et avérée. "La menace est très claire, ce sont des accusations épouvantables. C’est très grave. Ils retournent le discours et les journalistes sont considérés comme des ennemis de ce discours qu’ils veulent tenir" poursuit Pauline Ades-Mevel qui souligne la gravité de la situation avec 3000 journalistes accrédités sur le terrain.    Analyse d’un crime de guerre avec Jean-Marie Guéhenno et Pauline Ades-Mevel, porte-parole de Reporters sans frontières.