Quelle exemplarité appliquer aux ministres accusés de violences sexuelles ?

C à vous

La polémique sur la nomination de Damien Abad ne cesse d’enfler. Le ministre des Solidarités a réaffirmé hier son innocence quant au scandale qui le frappe, accusé de viol par l’une des militantes du parti LR. L’ancien président des Républicains campe sur ses positions et a déclaré une nouvelle fois ne pas vouloir démissionner, une ligne de conduite approuvée par le gouvernement Macron qui invoque la présomption d’innocence depuis le début de l’affaire. Agnès Pannier-Runacher, invité de C à vous, a publié avec l’ancienne secrétaire d’État un ouvrage féministe où elle détaille 20 propositions pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes à commencer par l’obligation d’exemplarité en matière de refus des violences sexistes et sexuelles aux candidats aux élections locales et nationales dans "Femmes, ministres et féministes : notre combat pour l’égalité réelle". Cette règle ne devrait-elle pas s’appliquer aux ministres ? "La proposition prévoit que lorsque vous avez été convaincu par un juge de violences sexuelles et sexistes et que vous êtes un homme politique, vous pouvez avoir l’application d’une peine d'inéligibilité au même titre que lorsque vous êtes convaincu de prise illégale d’intérêt" explique la ministre de Transition énergétique.    Lumière sur l’affaire Abad et sur les scandales sexuels dans la sphère politique avec Agnès Pannier-Runacher.